Le 17 novembre 2015, Eric Zemmour a commis une chronique où, en guise d'humour noir, il parlait de bombarder Molenbeek plutôt que Raqqa.
Aussitôt, des chiens de garde de la bien-pensance avaient pris leur tête d'imam à qui demande si il veut son pied cochon avec de la béarnaise ou juste avec des frites.
Quatre mois plus tard, ils s'aperçoivent que l'humour zemmourien touchait juste.
C'est LA technique des bien-pensants : comme ils ne peuvent totalement nier les réalités, ils finissent toujours par les reconnaître, mais des mois, des années, des décennies trop tard. Après qu'ils nous ont mis contre notre gré devant le fait accompli.
Exemple typique : pendant des décennies, ils nous ont raconté que l'immigration massive était un fantasme nauséabond. Maintenant, la plupart reconnaissent que l'immigration est massive (il reste quelques irréductibles qui le nient), mais leur discours devient « D'accord, on vous a un peu baisés. Mais c'est trop tard. On ne peut rien faire. Il faut vous résigner, vous habituer à ne plus vous sentir chez vous en France ».
C'et pareil pour toutes les lubies progressistes (l'école, la famille, l'Europe ...), « Bon, OK, vous aviez un peu raison (ils ne reconnaissent jamais que nous avions totalement raison). Mais c'est trop tard, il faut vous y faire ». Des gauchos qui tiennent ce discours, des Chevènement, des Julliard, des Onfray, il y en a des palanquées, c'est tellement facile.
La bonne réponse n'est pas la résignation. C'est évidemment :
« Toi, Ducon (Chevènement, Julliard, Onfray etc.), tu nous a mis dans la merde, tu as fait assez de dégâts comme ça, alors tu fermes ta grande gueule et tu dégages. Estime toi heureux qu'on ne te pende pas au premier lampadaire venu. Et nous, on va se retrousser les manches et essayer de renverser la vapeur ».
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