Les taux d'intérêt négatifs pour les nuls
Quelques rappels d'économie élémentaire :
1) On nous présente la déflation comme un affreux épouvantail. C'est aller un peu vite en besogne. Cela n'est un problème que pour les débiteurs. Comme l'Etat est surendetté partout en occident, les hommes de l'Etat et leurs affiliés qui font le discours public nous terrorisent mais c'est du flan.
La déflation est au contraire le signe d'une économie saine qui améliore sa productivité. L'automobile et l'informatique sont en déflation depuis leur naissance et personne ne s'en est jamais plaint.
Il faut donc raison garder vis-à-vis de la déflation. Oui, si les Etats faisaient banqueroute, cela ne serait pas très agréable, mais cela vaudrait peut-être mieux qu'une maladie de langueur entretenue pour sauver les Etats mauvais gestionnaires.
2) Les taux d'intérêt sont les prix de l'argent et du temps. Vivre dans un monde aux taux d'intérêt est une absurdité. On peut raconter tout ce qu'on veut, c'est d'idiot, d'autant plus si le but avoué est d'éviter la déflation.
3) Les taux négatifs sont une politique fondamentalement communiste : elle permet aux Etats de s'endetter toujours plus pour phagocyter toujours plus l'économie libre. Tout se vaut et c'est le mammouth le moins productif, c'est-à-dire l'Etat, qui emporte la mise. A l'inverse, des taux raisonnablement élevés favorisent les entrepreneurs aux bonnes idées. Remember Volcker.
La solution est bien connue : des taux de la BCE à 3 % et beaucoup d'helicopter money pour compenser le ralentissement de la circulation de monétaire.
Mais cela mettrait les Etats et les banques dans l'obligation d'apurer leurs comptes, ce qui est précisément ce que la BCE veut éviter.
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