Les Français ont préféré un président à un pays apaisé !
Quatre ans après, j'en veux toujours énormément à ceux qui ont voté Hollande. Non pas que Sarkozy aurait été nettement meilleur, mais les raisons que donnaient les électeurs de Hollande, comme Philippe Bilger, m'ont paru parfaitement idiotes, connes, indignes de gens supposés (à tort, à l'évidence) intelligents.
Les seuls électeurs de Hollande qui n'ont pas suscité mon mépris sont les rares qui affichaient, avec cynisme, certes, leurs motivations corporatistes. Ceux-là, au moins, ne prenaient pas les autres pour des cons en s'inventant des raisons tout juste bonnes pour un enfant de quatre ans (« Sarkozy méchant, Hollande gentil »).
Et quand en plus cette idée binaire se parait de mots creux psychologisants à la con, c'était le pompon. Etre couillonné, j'accepte, mais pas en me prenant pour un con par dessus le marché.
Dialogue d'un collègue avec une électrice de Hollande :
Hollandaise : Ah, qu'est-ce qu'on a souffert sous Sarkozy !
Collègue : Ah bon, vous avez souffert, vous, un couple de cadres ?
Hollandaise : Oui, on a souffert.
Collègue : Mais de quoi donc ?
Hollandaise : Oh, et puis, ma famille a toujours voté à gauche, alors je vote à gauche.
Churchill surestimait la démocratie : il disait que cinq minutes de discussion avec un électeur moyen suffit à juger la démocratie. Quelquefois, cinq minutes, c'est déjà trop !
Sarkozy a le mieux défini Hollande en le traitant trois fois de menteur dans le débat télévisé. Hollande ment sur la personnalité (son fameux régime), il ment sur ses idées (mon ennemi la finance), sa vie est un mensonge.
Une campagne électorale consiste toujours un peu à prendre les électeurs pour des cons. Avec Hollande, on a touché le fond (à moins que cet abruti de Juppé arrive à faire mieux).
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire