En bonne philosophie, on distingue la force et la violence, l'une légitime et utilisée à bon escient, l'autre illégitime et mal utilisée.
Or, cela fait deux conversations de suite où j'entends des propos hallucinants. Des gens reconnaissent que les islamistes sont méchants, qu'il faut faire quelque chose contre, mais dès qu'on propose de faire usage de la force (expulsion, emprisonnement), blocage total, « on ne répond pas à la violence par la violence ».
Je sais que c'est la conséquence de cinquante ans de dévirilisation, mais je me demande comment ces gens-là réagiraient si on remplaçait « islamistes » par « nazis ».
Comme je ne voulais pas trop les titiller, j'ai répondu « La violence fait partie de la nature humaine et, des fois, il faut ce qu'il faut ». Gros, gros silence gêné. Mon propos était incontestable, mais je sentais l'envie de le contester quand même.
Pourquoi est-ce hallucinant ? Cela vient après plus de deux cents morts en un an et demi.
samedi, juillet 30, 2016
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