mercredi, juillet 20, 2016

Un point précis : où en sont nos politiciens dans la lutte contre le terrorisme musulman ?

Trouvé en commentaire chez Philippe Bilger :

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Mercredi 20-07-2016 : la parole a été donnée au député Yves Nicolas qui demandait de :
1. Permettre le contrôle d'identité par les Policiers Municipaux - refusé
2. Permettre à la Police Municipale de disposer des mêmes armes que la Police Nationale - refusé
3. Mettre en place des centres de rétention pour les présumés fichés "S" - refusé
4. Expulser de notre territoire national les étrangers condamnés fichés "S" - refusé
5. Supprimer toutes prestations sociales aux terroristes et leur famille - refusé
6. Permettre la fouille des véhicules par la Police sans permission préalable - refusé
7. Interdire le financement des lieux de culte par les puissances étrangères : Qatar, Arabie Saoudite - refusé
8. Fermer les mosquées salafistes prêchant la haine - refusé
9. Reprendre et ajuster la loi sur la légitime défense des Policiers - refusé
10. Allonger la durée à l'assignation à résidence des fichés "S" - refusé
11. Interdire le retour sur le territoire national des jihadistes binationaux - refusé
12. Supprimer l'automaticité de la réduction de peine pour personnes condamnées pour terrorisme - refusé
13. Lutter avec la Russie contre l'Etat islamique - refusé
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Comment dis-je ? Les Français savent que le pays n'est pas défendu et ils en souffrent.

Mais c'est pareil pour les Italiens. La présidente de la chambre des députés explique que le travail des politiciens italiens n'est pas de s'occuper de préférencce aux Italiens. Elle oublie que, comme les autres politiciens, elle est payée par les impôts des Italiens et qu'il ne s'agit pas pour eux d'une préférence, mais d'une obligation.

Les explications complètent par Curmu :




Il y a des faits qui, sur le moment, sont peu relevés, mais qui restent dans les archives et acquièrent subitement la notoriété à la faveur d'un évènement catalysant. C'est ce qui se passe en Italie.
La présidente de la Chambre des députés, Laura Boldrini (parti Gauche, écologie et liberté), s'est rendue au Maroc en juin 2016. Elle y a déclaré d'abord, et elle n'est pas la seule à l'affirmer, que le principal problème actuel, ce n'est pas le terrorisme, c'est la montée des populismes.
Ensuite, elle a également rendu publique devant son auditoire marocain (probablement pantois in petto) cette proclamation admirable : c'est une grave erreur de penser que les responsables politiques italiens doivent s'occuper en priorité des Italiens ("Mai ricetta più sbagliata di quella di chi dice che bisogna prima pensare ai nostri concittadini").
Relisez bien : ce n'est pas un lapsus.
D'une manière générale, la chose est évidente, les électeurs d'un pays portent au pouvoir (et payent de leurs impôts) des dirigeants dont le devoir premier est de NE PAS s'occuper de leurs compatriotes citoyens-contribuables, mais de tous les autres.
Qu'on se le dise : Laura Boldrini vient de faire sous le soleil chérifien une percée politologique qui enfonce 2500 ans de réflexions soutenues.
On peut étendre ce principe révolutionnaire. Un seul exemple. Le devoir prioritaire des parents est de s'occuper des enfants des autres.
Italien :
Français :

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