Chantal Delsol : le burkini, un débat surréaliste dans l'ère du vide
Il m'arrive d'être d'accord avec Chantal Delsol et de la citer, malgré son style abscons, assez désagréable (ce n'est pas anecdotique : ce qui se conçoit bien s'énonce clairement. Je me méfie comme de la peste des gens censés dire des trucs intelligents mais incapables de les exprimer dans un style agréable)
Mais là, elle se plante complètement. Elle nous ressort même cette scie absurde de la repentance coloniale. Elle ne comprend pas, ou fait semblant de ne pas comprendre, que l'islam pose un problème spécifique à la France et appelle une réponse spécifique, c'est-à-dire discriminatoire.
A mon avis, c'est plus une question de manque de caractère, de courage intellectuel, que d'intelligence. C'est difficile de voir ce que l'on voit, comme dit Péguy, et encore plus de l'assumer en public. Pourtant, voir que l'islam est violent et conquérant, que l'islam met la France en danger de mort, cela crève les yeux.
Quand elle dit qu'il faut convertir les musulmans (1), elle indique qu'elle pense que l'islam est incompatible avec la France (sinon, il n'y aurait pas besoin de convertir les musulmans), mais elle ne l'assume pas. Elle est lâche.
Remarquez bien que, dans son débat avec Zemmour, elle avait donné des signes navrants de conformisme idéologique :
Hommes-Femmes : Quelle identité ?
Chantal Delsol est une élève de Julien Freund. Lui n'avait pas cette lâcheté, je le soupçonne même d'avoir éprouvé du plaisir à ramer à contre-courant. Cela fait toute la différence.
Quand on manie les mots et les idées mais qu'on n'affronte pas les réalités, on peut être très « intelligent » et très bête. C'est le cas de Chantal Delsol.
Les Français qui refusent le burkini en criant « on est chez nous » ont mieux compris la situation que madame bardée de diplômes.
Ce n'est pas avec des universitaires que Charles Martel a repoussé les arabes à Poitiers, c'est avec des guerriers. S'il avait du compter sur l'université de Paris de l'époque, il n'était pas sorti de l'auberge.
Hélas, aujourd'hui, il n'y a pas de Charles Martel : aucun des candidats à la présidentielle ne propose une refonte de notre système juridique afin de le rendre discriminatoire vis-à-vis de l'islam, ce qui serait l'équivalent moderne de Charles Martel. C'est même illégal d'en parler. Alors ...
Comment disent les islamistes, déjà ? « Avec vos lois démocratiques, nous vous conquerrons. Avec nos lois coraniques, nous vous soumettrons ».
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(1) : convertir les musulmans ? J'approuve dans le principe cette solution. Mais je ne suis pas naïf, je sais que ce n'est pas LA solution, parce qu'il n'y a jamais eu de conversion massive de musulmans et qu'il y a un os dans l'islam, quelque chose qui résiste à la conversion.
Si, pour quelques individus, qui seront sauvés, c'est une solution, ce n'est pas une solution pour la masse. La seule solution de masse, c'est l'expulsion.
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