Stefan Zweig, ce citoyen du monde qui ne supportait pas les passeports et les frontières mais qui se suicide parce qu'il ne peut vivre longtemps hors de son Autriche natale me paraît justiciable de deux approches dont je vous ai déjà parlées :
♘ L'intellectuel qui n'arrive pas à affronter le fait que le monde puisse être différent de la vision qu'il en a. C'est le dialogue entre Jean Hippolyte et Julien Freund où il est, justement, question de suicide.
♘ Le rapport mal gaulé des bourgeois avec la violence.
Stefan Zweig a une excuse, qu'il décrit dans Le Monde d'hier : il a été élevé et formé dans un monde stable, Vienne d'avant 1914, qui ne l'a préparé en rien aux épreuves qu'il a vécues.
Cela pose aussi le problème de l'appartenance à un pays, qui ne se résume pas à un papier administratif.
Signalons tout de même qu'il y a des écrivains qui se sont fort bien battus, qui ne se sont pas comportés comme des chochottes nombrilistes.
Le film est pas mal.
lundi, août 15, 2016
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