vendredi, décembre 16, 2016

Aguirre : la réalité dépasse la fiction

Aguirre, la colère de Dieu :



En 1560, des conquistadores partent du Pérou vers l'Amazonie à la recherche de l'Eldorado.

Dans le film, ils finissent par se perdre sur l'Amazone.

Mais la réalité est encore plus folle : après des mois et des mois dans la jungle (faites quelques secondes de pause pour vous imaginer ce que c'est), ils atteignent l'Atlantique et ... attaquent le premier fort espagnol qu'ils rencontrent !

Je me dis qu'à coté de ces aventuriers, nous sommes des minus. Pensons, pêle-mêle, à Colomb, à Cartier, à Magellan, à Cook, à Lapérouse et, peut-être le plus grand de tous, à Cortes.

Mais les aventuriers ne sont pas si loin de nous, par exemple, Francis Garnier. Et pourtant, je ne peux m'empêcher de penser que nous avons perdu la recette pour faire de tels hommes.

Bien sûr, il y eut les pionniers de l'aviation (la conquête de l'espace était beaucoup plus bureaucratique).

A noter, pour les amateurs d'exotisme, que, sous le bénitier de l'église Saint-Séverin, non loin de la place Saint-Michel, à Paris, il y a une plaque commémorative avec le texte suivant :

« Le dernier jour de janvier MDCLXXVI en cette paroisse de Saint Séverin est mort rue des Mâcons-Sorbonne Bertrand Ogeron, Sieur de la Bouère-en-Jallais, qui, de MDCLXIV à MDCLXXV, jeta les fondements d’une société civile et religieuse au milieu des flibustiers et des boucaniers des îles de la Tortue et de Saint-Domingue. Il prépara ainsi, par les voies mystérieuses de la Providence les destinées de la république d’Haïti. »

Je m'y suis souvent arrêté pour rêvasser, après avoir déjeuné dans un restaurant grec douteux ou après  avoir mangé une crêpe toute aussi douteuse.




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