J'avais ce livre sur une pile, pas pressé de le lire.
Sigmaringen 1944-1945 : la communauté collaborationniste « réduite aux caquets » dans un chateau hideux du fin fond de l'Allemagne.
Cela n'inspire aucune pitié et n'évoque aucun romantisme. Il faut vraiment être Céline pour en tirer quelque chose.
Ces politiciens déchus se positionnent pour des postes ministériels fantômes, dans l'attente d'une victoire allemande de plus en plus illusoire. Les nouvelles des condamnations par contumace qui arrivent de France achèvent de plomber l'ambiance.
Mais l'aveuglement dure longtemps : Arletty (qui n'était pas à Sigmaringen) s'est brouillée avec sa grande amie, Josée de Chambrun, fille de Pierre laval, à propos de la guerre, au début des années 80.
lundi, mars 27, 2017
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