jeudi, juin 22, 2017

La « parité », on s’en fout

Les journalistes, vous savez, ces gens qui font la leçon à tout le monde comme s’ils détenaient LA vérité, s’extasient sur la « parité » au gouvernement et au parlement.

Vous avez remarqué qu’ils ne prennent même plus la peine de préciser de quelle parité il s’agit. Parité ouvriers / cadres ? Parité urbains / ruraux ? Parité sudistes / nordistes ? Non, c’est évident : parité hommes / femmes.

Mais pourquoi cette parité là est si importante, mystère total. Ils n’ont pas un argument qui tienne la route et, pourtant, les abrutis politico-médiatiques n’imaginent même pas que leur évidence n’a aucun fondement intelligent. Elle est même franchement sexiste : il n’y a que des sexistes rabiques pour croire que le sexe d’un député ou d’un ministre est une information pertinente, voire essentielle.

Et voilà que je tombe sur cette chronique matutinale de Zemmour (comme quoi, il reste des non-contaminés par les conneries médiatiques modernes) :

"On parle de parité pour occulter la question sociale", déplore Éric Zemmour

Notons, pour retrouver un peu de sérieux, que cette technique consistant à concentrer l’attention du public sur de faux enjeux est un outil majeur de manipulation des masses. Pendant qu’on discute de « parité », qu’on sature les antennes avec ce sujet qui n’a absolument aucune importance pour l’avenir de la France, on ne parle pas des sujets « nauséabonds » : l’immigration, l’islam, la soumission à l’européisme, au capitalisme de connivence, l’école, la justice …

Voyez, moi aussi, je suis détourné : j’y consacre un billet.

L'autre technique, c'est la perversion, la torsion, du langage. tenez, comme les traitres de LR qui se baptisent Constructifs. Qu'est-ce que « constructif », terme moral, éventuellement social, vient faire dans la choucroute politique ? « Socialiste », « nationaliste », ça définit une politique. Mais « constructif » ? Ca ne veut rien dire. Par contre, c'est un terme « positif », qui « connote bien ». Perversion, vous dis-je.




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