Ce n'est pas mon personnage historique préféré mais il fait lui reconnaître qu'en 1917 et 1918, Clemenceau fut pour la France l'homme qu'il fallait où il fallait.
Quand il arrive au pouvoir en novembre 1917, l'Allemagne, persuadée de tenir avec l'effondrement russe le déblocage stratégique qu'elle attend depuis si longtemps, a repoussé tous les sondages en vue d'une paix blanche. La montée en puissance des Américains est très lente, trop lente.
C'est l'époque où court encore chez les Poilus l'idée du printemps que la guerre n'aura pas de fin, que les femmes et les industriels de l'Arrière s'accommodent fort bien d'une guerre éternelle, où certains écourtent leur permission tellement ils se sentent mal à l'aise à l'arrière.
Clemenceau rompt le charme maléfique, il redonne une dynamique politique à défaut d'une dynamique militaire. En ces mois cruciaux où tous les gestes de désespoir et de découragement étaient possibles, il a bien mérité de la Patrie.
Tout le monde connaît l'anecdote : la seule chose que Clemenceau demande dans son cercueil, c'est un bouquet de fleurs offert par les Poilus lors d'une visite des tranchées.
samedi, novembre 11, 2017
11 novembre 2017 : hommage à Georges Clemenceau
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