France Culture, une belle bande d'abrutis qui se la pètent (à nos frais). Il y a pire que la bêtise, il y a la bêtise satisfaite d'elle-même :
Ah que France Culture il aime pas Johnny Hallyday !
Rioufol et Verhaeghe se sont donnés le mot :
Jean d'O et Johnny : la France orpheline
Johnny, Jean d’O : la mort d’une certaine droite conservatrice
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Jean d’Ormesson est le plus beau représentant des vieilles familles conservatrices. Son père est ambassadeur, son beau-père est un industriel accessoirement administrateur du Figaro.
[…]
Johnny Halliday n’a jamais pris de position politique claire. En revanche, la gauche bon teint n’a jamais eu le moindre doute sur son « étrangeté ». Le Monde publie d’ailleurs l’historique de ses chroniques sur le chanteur à succès. Il en dit long sur le mépris que la gauche caviar et la gauche bobo a pu avoir pour ce symbole de la culture populaire et de la ferveur des petites gens pour une « bête de scène ». Johnny, c’était le prolétariat qui s’assumait et qui ne prétendait pas s’émanciper en votant communiste: un repoussoir!
C’était cela, Johnny: une icône d’abord enracinée dans un prolétariat « de souche » dont il était lui-même issu, et qui ne rêvait pas de transformer la société en paradis castriste ou chaviste.
Un prolétariat qui ne s’estime pas aliéné par sa condition de prolétaire a toujours suscité la réticence de la gauche bien-pensante. Reste à voir qui pourra désormais symboliser cette façon d’assumer sa condition.
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Il est ironique que le très français (bien qu'un peu belge) Johnny fût hanté par le rêve américain :
Et J'aime bien L'aventure c'est l'aventure, parce que ce film est un excellent détecteur de cons :
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