samedi, juillet 21, 2018

#BalanceTonPorc : vive la « libération de la parole » (presque) !

Les allusions au fait que les faveurs publiques au bénéfice d'Alexandre Benalla seraient (le conditionnel est de moi) la contrepartie de faveurs privées, autrement dit que Benalla serait le mignon d'E. Macron, circulent sur internet sans retenue. Même le Figaro laisse passer des commentaires en ce sens.

Je ne sais qu'en penser. Cette information/hypothèse est dégradante pour la France. Mais, en même temps (comme dirait l'autre), elle permet de comprendre bien des choses. Votre avis ?

Au fait, d'après le Salon Beige, il se pourrait que cette affaire soit sortie par la préfectorale, un rien agacée que sa majesté Narcisse-Jupiter ait voulu faire de l'abruti de 26 ans un sous-préfet.

Le problème que nous pose Macron est simplissime : depuis Giscard, nos présidents sont là pour se servir et non pour servir (ce qui a une explication politique : quand on a délégué son pouvoir a des instances supra-nationales, ne reste plus que la petite monnaie du prestige, les satisfactions d'amour-propre). De plus, les trois derniers ont été des adolescents attardés, des enfants sans père (il était soit physiquement soit symboliquement absent), Narcisse-Jupiter étant l'archétype.

Mais, comme d'habitude, les scandales sont périphériques, ce qui protège le Système. L'affaire Benalla ne met en cause aucune politique gouvernementale (sauf la racaillophilie, très bien décrite par Aldo, mais vous avez voté pour. Ce n'est certes pas rien, mais pas non plus l'essentiel).

« En tant que tiers-mondiste ... » :

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