dimanche, avril 28, 2019

L’histoire en marche ... titubante.

La France vit en dictature (parti au pouvoir sans contre-pouvoir, pseudo-opposition faire-valoir, médias soumis, élections aux résultats connus d’avance -on ne changera pas de politique, violences policières et judiciaires).

Je connais des salauds qui trouvent ça très bien parce qu’ils sont du bon côté du manche. Et beaucoup d’imbéciles qui ne comprennent pas parce que cela ne les arrange pas de comprendre.

Je n’ai aucun doute qu’au XIXème siècle, nous aurions déjà eu une révolution ou un assassinat de Macron.

Qu’est-ce qui a changé ?

L’extraordinaire puissance moderne de contrôle de la population.

Méthodes molles, insidieuses : le matraquage médiatique, notamment la perversion du vocabulaire. Walter Lippman écrivait que le principe fondamental de contrôle de l’opinion publique était de toujours interposer un écran entre le peuple et la réalité. C’est réalisé au-delà de tout ce qu’il pouvait imaginer dans les années 20.

Les gens ne sont pas contents, mais ce n’est pas grave puisqu’ils sont devenus incapables de dépasser le stade de la colère infantile.

Méthodes dures : il y a un siècle, il était presque impossible de protéger un dirigeant qui dépassait les bornes. Aujourd’hui, il est presque impossible de s’en débarrasser physiquement. Nous vivons dans une société de la surveillance sans équivalent dans l’histoire.

Alors ? Les Français parviendront-ils enfin, 15 ans après le referendum de 2005, à renverser la politique qui tue la France ?

L’histoire hésite.

Je refuse la résignation, un confort pour chochottes. L’histoire n’est pas fataliste. Mais elle est encore en balance.

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