Le brevet des collèges reporté à cause de la « canicule », c'est, à mes yeux, la même chose que la légalisation du cannabis, objet de précédent billet. La pente de la facilité, l'esprit d'abandon.
Evidemment, c'est plus facile, plus immédiat, les félicitations pleuvent aussitôt en bouquets de tous les champions du laxisme.
Or, en essayant de protéger les enfants et les élèves de tout, nous, adultes, trahissons notre premier devoir qui est de les éduquer. Educare : conduire hors. Hors d'eux-mêmes, hors de l'enfance, hors de la puérilité.
L'être humain ne se développe que dans l'effort. En ôtant l'adversité, nous éradiquons aussi toute possibilité de développement (c'est le but recherché par certains idéologues. Mais la plupart des laxistes sont simplement des idiots utiles du nihilisme).
Je suis terrifié par les enfants que ce comportement anti-éducatif donne : des narcissiques plus ou moins colériques, mais arrêtés par le moindre obstacle. La grosse crise de colère, puis la dépression.
Ils ont d'autant plus un avis sur tout qu'ils sont ignares. Ce n'est pas la génération X, ou Y, ou Z, c'est la génération DK, comme Dunning-Kruger.
Une vraie canicule :
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