Le 29 avril 1938 n’est pas une grande date de l’histoire. Juste un assemblage de petits faits révélateurs.
A Londres (significatif que ça soit le Français qui fasse le déplacement), Edouard Daladier, président du conseil, rencontre pour la première fois Neville Chamberlain, premier ministre.
Avec perplexité, il s’entend dire que la Tchécoslovaquie est perdue mais qu’il ne faut pas trop s’en faire, Hitler n’a peut-être pas des intentions si agressives.
Aussitôt le Français parti, lord Halifax, ministre des affaires étrangères, convoque l’ambassadeur allemand pour lui dire que la paix doit être garantie à trois, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l’Allemagne. Sous-entendu, c’est la France le fauteur de guerre. Comme on l’imagine, son excellence retourne à son ambassade absolument ravie.
Lord Halifax a fait ce qu’on appelle une belle guerre. Preuve, une fois de plus, que le courage intellectuel et moral est plus rare que le courage physique.
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