lundi, décembre 23, 2019

Boeing : la cigrale et la ... Bin, non. Juste cigrale. Pas de froumi.

Boeing, dans l’angle mort de la crise

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Comment investir dans un nouvel avion (entre 10 et 15 milliards de dollars), comment doter un modèle existant d’une aile en composites pour gagner du poids (investissement autour de 2-3 milliards de dollars) quand les caisses seront vides ?

Mais au fait, s’agit-il d’un accident ? Ce point de vue financier sur Boeing montre que l’entreprise a changé délibérément de paradigme. Elle a préféré favoriser le cours de l’action en se délestant de ses liquidités, au détriment de sa capacité à faire face à un aléa, et plus prosaïquement de sa capacité à investir dans un nouvel avion plus sûr. C’est la capacité de rebondir de Boeing après la crise, et de dessiner son avenir qui sont en cause. En attendant, Boeing a mis en place le 30 septembre dernier une nouvelle structure relative à la sécurité, et tendant à faire remonter les questions qui s’y réfèrent au plus haut niveau de l’organisation : acceptons-en l’augure.
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Rappelons que le choix de faire évoluer le 737 plutôt que de lui faire un successeur avait déjà des raisons financières.

Comme je l'ai écrit, prendre des décisions court-termistes dans une industrie à cycle long, c'est une recette certaine pour la catastrophe. J'espère que Airbus est plus sage sans en être 100 % certain.

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