vendredi, janvier 31, 2020

En ce jour de Libération des Anglais ...

En ce jour de Libération des Anglais (et vous savez avec quelle joie je l'accueille), regardons le pitoyable état de notre politique et la violence qui s'installe.

Cette violence politique est mon inquiétude constante : on sait quand ça commence, on ne sait pas quand et après combien de morts ça s’arrête.

Macron ne l’a pas inventée :

♘ 1ère violence, symbolique : 1992 référendum de Maastricht, quand toute la France d’en haut a expliqué aux Français d’en bas qu’il fallait voter Oui sous peine d’être des fascistes. S’il n’y a plus qu’un choix, il n’y a plus de démocratie. On peut encore changer de gouvernement, plus de politique.

♘ 2ème violence, symbolique, beaucoup plus grave : 2008, quand Sarkozy s’est assis, avec la complicité de tous les politiciens et des médias, sur le résultat du référendum de 2005. A partir de ce moment, la France n’est plus du tout une démocratie.  C'est acté, patent, assumé,  alors que, jusque là, ça restait une menace sous-entendue.

♘ 3ème violence, physique : 2013, quand Hollande a fait matraquer et gazer les gentils opposants à la loi Taubira.

♘ 4éme violence, symbolique : 2017, après le coup d'Etat médiatico-judiciaire contre Fillon,  le vote Macron forcé, par chantage au castorisme (faire barrage à ...). Non seulement, on ne pouvait plus changer de politique depuis 1992, mais, désormais, on ne peut même plus changer de gouvernement.

Et maintenant, le tabassage et la persécution systématique des Gilets Jaunes.

Avec Macron, c’est l’escalade parce qu’il n’a pas d’opposition politique et pas de frein institutionnel (la police et la justice, qui tapent sur les Gilets Jaunes comme elles ne le font jamais sur Mouloud racaille de banlieue, se sont déshonorées pour longtemps).

Macron dit qu’on n’est pas en dictature. C’est faux. Nous sommes en dictature, Onfray a fait un excellent article sur la question. Une dictature d’un nouveau genre, où « ferme ta gueule » est remplacé par « cause toujours ». Le torchon Libération l’avait admirablement résumé avec ce titre (hélas non ironique) « Votez ce que vous voulez, mais votez Macron » .

Ça ne peut que mal finir : soit l’escalade de la violence nous mène à la catastrophe (ce que je crois), soit les Français tombent encore plus profondément dans la dépression (et ce n'est pas mieux).



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