vendredi, avril 29, 2022

COVID-19, une autre vision de l'épidémie (L. Toubiana)

Je suis en train de lire le livre de Laurent Toubiana. Je l'aime beaucoup : il est rigoureux sans être chiant. 

Le 11 mars 2020, il a publié un article disant que le COVID ne serait pas une épidémie exceptionnelle. Il a été traité de « rassuriste » par les salauds (il faut être un enfoiré pour condamner quelqu'un qui rassure en vérité). Il était même encore un peu alarmiste par rapport à la réalité.

 Il commence par expliquer que la phrase que tous les débiles répètent « L'épidémie de COVID nous a beaucoup appris » est archi-fausse : épidémiologiquement, le COVID ne nous a rien appris que nous ne sachions déjà et, même, nous avons régressé, puisque nous avons jeté l'état de l'art par dessus bord et fait vraiment n'importe quoi.

Ceux qui disent que le COVID nous a beaucoup appris sont soit des incompétents qui découvrent ce qu'ils auraient du savoir depuis longtemps, soit des menteurs qui poursuivent d'autres buts que de maitriser l'épidémie.

Il revient sur la technique d'enculés consistant à simplifier les choses complexes et à complexifier les choses simples, pour rendre les gens fous.

1) complexifier les choses simples : la maitrise d'une épidémie, c'est détecter et soigner les malades, de manière proportionnée et adaptée. Pas de confinement généralisé, pas de modèles débiles, pas d'ausweis, pas de ségrégation, pas de masques pour tout le monde, pas d'asymptomatiques, pas de tests à gogo de bien-portants, pas de culte de la piquouse.

2) Simplifier les choses complexes : voir le virus comme une espèce de pou qui sauterait d'un individu à l'autre est puéril. La contamination individuelle est faite de mécanismes complexes que nous ne maitrisons absolument pas. Les simagrées covidistes (masques, gel, gestes de crétins) sont juste des rites magiques enfantins transposés aux adultes.

Laurent Toubiana n'est pas assez « complotiste » à mon goût : il fait la part trop belle à la stupidité et à l'incompétence de nos décideurs et pas assez à leur perversité et à leur malignité. Notamment, il ne s'attarde pas sur la corruption endémique, jusqu'à la moelle, de tous nos systèmes de santé, qui est à mon sens le moteur caché du délire covidiste.

Epidémiologie

Toubiana nous raconte ses 30 ans d'expérience en épidémiologie.

Pour le sujet qui nous intéresse, il rappelle qu'en 2015, il a eu de graves ennuis pour avoir contredit le ministre sur la gravité de la grippe cette année-là. Toute la hiérarchie de l'INSERM (sauf son chef direct) a essayé d'avoir sa peau pour complaire au ministre.

Il faut bien comprendre l'enjeu. La peur est l'instrument de pouvoir le plus puissant des psychopathes qui nous dirigent. Rassurer est donc l'acte de rébellion suprême.

N'oubliez jamais que, lorsque le pouvoir règne par la peur, le plus grand crime contre l'Etat est de rassurer.

Le terroriste qui pose des bombes, ce n'est pas si grave, puisqu'il fournit un prétexte au pouvoir pour s'étendre. Mais le type qui rassure, lui, il faut l'abattre : il ne fait pas partie du groupe, il le conteste, il le remet en cause.


Les enculés et le COVID

Toubiana démonte à coups de barre à mine le récit fondateur du délire covidiste :

Non, le COVID n'est pas une épidémie exceptionnelle, encore moins catastrophique. Il ne justifie absolument aucune des mesures exceptionnelles, et elles véritablement catastrophiques, qui ont été prises par les autorités.

Toubiana prend tout cela avec un humour pince-sans-rire. Comment faire autrement si on refuse de pleurer devant tant de bêtise ?

Il a bien compris le mécanisme infernal de la soumission totalitaire :

1) surévaluation du danger de plusieurs ordres de grandeur (la létalité du COVID n'a jamais dépassé 0,2 %, même au début).

2) matraquage de peur systématique (ce connard de Salomon annonçant les morts tous les soirs : je suis content de moi, le croque-mort m'a immédiatement saoulé et j'ai compris tout de suite de quoi il retournait).

3) Population en état de suggestibilité, à qui on peut faire avaler n'importe quoi, faire obéir aux mesures les plus absurdes. Toubiana l'appelle « l'état de terreur ».

A mon avis et à celui de Toubiana, la population n'a toujours pas quitté cet état de suggestibilité et d'hypnose. Elle est encore disposée à accepter les décisions les plus destructrices (ça se voit notamment vis-à-vis des enfants et des non-'vaccinés', le comportement de la plupart des gens étant toujours aussi ignoble avec une parfaite bonne conscience). Les plus grosses catastrophes sont devant nous.

La vulnérabilité de la population à cette manipulation dégueulasse à bien été expliquée par les psychologues Ariane Bilheran (très pessimiste pour la suite), Michel Rosenzweig (très pessimiste aussi) et Matias Desmet (un pouième moins pessimiste).

Des indicateurs anxiogènes et non-pertinents

Bien que béotien en épidémiologie, j'ai été surpris des indicateurs choisis. Laurent Toubiana confirme la justesse de mon malaise.

Seuls des indicateurs éprouvés dans le temps (pour qu'on puisse comparer), rapportés à la population (voire à la classe d'âge) et sur une unité de temps adaptée (la semaine, le mois) sont pertinents.

C'est-à-dire que, pour le COVID, l'indicateur pertinent est le taux d'incidence hebdomadaire : le nombre de nouveaux malades diagnostiqués par un médecin, rapporté à 100 000 habitants, sur une semaine, qu'on peut comparer avec des séries de plusieurs décennies d'infections hivernales.

Or, les autorités et les medias ont choisi dès le départ des indicateurs quotidiens cumulatifs à la fois très anxiogènes et non-pertinents. Le seul indicateur rapporté à la population, le taux d'incidence des « cas », est lui aussi non-pertinent : ce qui est pertinent, ce sont les malades diagnostiqués, pas les gagnants à des millions de tests foireux.

On aurait voulu égarer et affoler la population qu'on n'aurait pas mieux fait. C'est sans doute involontaire. Ou peut-être pas.

L'analyse de l'IRSAN est sans appel : d'un  point de vue de l'incidence hebdomadaire, le COVID est un non-événement, comparé aux hivers standards. Le maximum d'incidence du COVID, toutes périodes confondues, est de 140 nouveaux malades en une semaine pour 100 000 habitants. Pour la grippe en hiver, ce chiffre monte souvent jusqu'à 600, voire le double en cas de forte grippe.

Quant aux autres chiffres (activité de l'hôpital, mortalité standardisée), ils pointent aussi vers le non-événement épidémique.

Vagues de terreur

L'histoire se répète et devient lassante :

1) La presse annonce sur un ton alarmiste la Xème « vague « (il y aurait beaucoup à dire sur ce vocabulaire covidiste pour débilos : la vague, c'est ce qui vous submerge).

2) Le gouvernement : « Pas de panique, nous maitrisons la situation ».

3) La population est évidemment affolée : le gouvernement prend des mesures totalitaires débiles et inefficaces.

Jamais, au grand jamais, la question fondamentale n'est posée : « La Xème vague arrive, et alors ? Est-ce que c'est un événement notable ? Est-ce que c'est grave ? ».

C'est ainsi que la population est maintenue dans l'état de terreur qui lui fait accepter des mesures stupides, dégueulasses et auto-destructrices.

Or, il existe une maladie épidiomologiquement comparable au COVID, qui revient tous les hivers et qui n'affole personne : la grippe.

Cette comparaison rend hystériques les terroristes covidistes. Evidemment ! Puisqu'elle sape leur emprise par la peur, qu'elle casse leur jouet. Mais cette comparaison tient la route (on parle des vrais chiffres, tels qu'on peut malaisément les reconstituer, pas des statistiques sur-gonflées) et montre qu'il n'y a aucune raison de s'affoler pour le COVID.

Je précise à l'usage des imbéciles et des pinailleurs que je ne dis pas que le COVID est exactement pareil que la grippe, mais que la comparaison fait sens.

Toubiana explique bien que cette notion de vague n'a aucune validité scientifique (on ne parle pas de la 567ème vague de grippe), c'est un pur outil de terreur médiatique. Raoult l'avait dit et les medias s'étaient moqué de lui.

Il y a des retours saisonniers de certaines maladies, mais rien à voir avec les «vagues » qu'on nous décrit, provoquées par l'action humaine (déconfiner, partir en vacances, ôter le masque, prendre l'apéro, ...).

Les seules véritables vagues que nous ayons eu sont des vagues de tests foireux et de bêtise catclysmique.

Enfin, il ne m'est pas indifférent qu'un film sur les mécanismes totalitaires s'intitule La vague.

La testomanie

Les caractéristiques du virus et de la maladie COVID sont bien connues. On sait que cela n'a absolument aucun sens de tester des bien-portants, qui ne présentent pas de symptômes. Les porteurs sains ne sont pas contaminants (et même s'ils l'étaient : on ne peut pas baser les relations sociales sur le biais exclusif de la peur de la maladie).

Là encore, la testomanie et ses corollaires, le paSS et la ségrégation, n'ont rien à voir avec la politique sanitaire et la lutte contre une épidémie, c'est autre chose : de la pensée magique, l'établissement du totalitarisme à prétexte sanitaire.

Il n'y a pas besoin de tests, il y a juste besoin d'aller voir son médecin si on est malade.

Le délire continue à cause des connards, des niais, qui se font tester. Si vous êtes enrhumé et que vous ne vous faites pas tester, vous n'avez pas le COVID, vous avez juste un rhume, et le COVID disparait. D'un point de vue médical, ça ne change rien, puisque le COVID se soigne comme un rhume.

Hélas, j'en connais beaucoup de ces connards qui se font tester, signe que je ne sais pas choisir mon entourage. Pour ma part, j'ai déjà eu 3 tests (négatifs. Donc, par hasard, je n'ai pas contribué à la panique) et, dans chaque cas, fortement contraints. J'en ai évité un 4ème en louvoyant.

La mascarade

Les masques ont une seule et unique utilité démontrée : habituer les moutons à l'obéissance absolue. Et ça marche.

Bien sûr, c'est absurde de masquer son visage en public, comme s'il n'y avait pas toujours eu des maladies.

Le culte de la piquouse

Toubiana est sans ambiguïté :

1) L'inefficacité des 'vaccins' vis-à-vis de la transmission et de la circulation du COVID est prouvée.

2) « protège des formes graves » est un artifice de communicant qui n'a pas reçu le moindre commencement de début de preuve solide.

3) Rendre quasi-obligatoire une injection expérimentale contre une maladie peu mortelle et baser une ignoble ségrégation sociale  sur cette injection sont des décisions complètement aberrantes qu'aucune rationalité ne peut justifier.

On sent bien que Toubiana est tellement estomaqué par la bêtise de la vaccinolâtrie gouvernementale qu'elle l'interroge sur les véritables motivations de nos dirigeants. Il se sent obligé d'expliquer qu'il attribue la stupidité gouvernementale à l'incompétence mais je ne suis pas sûr qu'il y croit totalement, il dit juste qu'il n'a pas de preuve manifeste d'intention maligne (je le désapprouve sur ce point : à mes yeux, les preuves abondent que le gouvernement nous veut du mal).

Les techniques de manipulation

Toubiana ayant démontré la réalité de l'épidémie (rien d'extraordinaire), il essaie de répertorier les techniques de manipulation qui transforment un nouveau rhume en peste dans l'esprit des neuneus :

1) Présenter les chiffres des modèles comme possédant le même degré de certitude que des chiffres constatés. « On risque 4000 000 morts ».

2) Présenter les chiffres bruts, sans mise en perspective :

2.1) géographique : mettre sur le même tableau la France et les USA 5 fois plus peuplés.

2.2) temporel : ces chiffres sont-ils inhabituels ? Je note que les gens sous-estiment leurs risques de mourir, puisque (je rappelle ce que mes contemporains semblent ignorer) 100 % des hommes meurent.

3) La répétition. La répétition est une information en soi : inconsciemment, « s'ils le répètent, c'est que c'est important ».

4) Le cas d'espèce : le jeune de 20 ans en « réa ».

5) Le vocabulaire pour faire entrer dans notre quotidien cette ambiance morbide. Exemple « réa », comme si nous avions tous vocation à être des grands familiers de l'hôpital, employant le mot si souvent qu'il devient pénible de le dire en entier : « réanimation ».

6) Les ordres contradictoires et absurdes pour rendre les gens fous (les masques inutiles et interdits puis indispensables et obligatoires, l'auto-attestation, les rayons essentiels/ non-essentiels, les gestes de clown, la vie sociale soumise au paSS  ...).

7) L'unanimisme et la chasse aux disssidents. Souvenez vous qu'il y a eu des articles sur la coiffure de Raoult.

En conclusion : hélas !

Mes fidèles lecteurs connaissent ma vision très noire.

C'est normal d'avoir des maladies et de mourir, l'homme doit l'assumer sereinement. S'affoler, accepter d'être traité comme un enfant et détruire la vie sociale, c'est un signe très sûr de folie furieuse auto-destructrice.

La gestion du COVID a été bien pire que l'épidémie elle-même et c'est loin d'être fini.

Mes contemporains sont véritablement fous à lier et ils iront jusqu'au bout de leur délire d'auto-destruction, ils passeront d'une terreur à une autre jusqu'à se tuer de peur, comme le soldat terrifié qui fuit vers les lignes ennemies et se fait tuer pour mettre fin à sa peur. Ca finira par des millions de morts.

Il est totalement illusoire de croire ramener à la raison ces fous furieux. La seule réaction rationnelle, c'est (dans la mesure des possibilités de chacun) l'exil dans un pays non-dément.


6 commentaires:

  1. Avoir "envie d' emmerder" des gens en commençant par les classer dans le grand banditisme sanitaire, compte tenu de tout ce que vous venez de résumer brillamment est une preuve directe et accablante de la volonté de l' état de nous nuire.

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  2. J'ai lu des articles de complotisses qui prétendaient que la.... comment, déjà ?... la... la "pandémie", et le.... comment, déjà ?... le... le "conflit" avec la Russie, procédaient de la même manipulation de masses et de masse ?

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  3. Un pays non dément ? Est ce que ça existe ? C'est le seul point qui me rend perplexe dans cette histoire, qu'autant de gouvernements aient pu être aussi incompétents ou contre leur propre population.

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  4. Bonjour
    Vous m'avez donné envie d'acheter ce livre. On commence à prendre un peu de recul sur ce épisode fâcheux de notre vie et ça donne un peu le vertige. A titre personnel, j'étais sur votre ligne et votre twitter a été un soutien moral, merci donc.
    Je ne connais pas la raison de tout ce tohu bohu mais ça oscille entre la bêtise/corruption et le complotisme.
    Pour le complot, il faudrait un alibi et tout l'occident s'y est mis gaiement, donc j'ai du mal à cerner le complot.
    On peut aussi le prendre à la manière de : A qui profite le crime ?
    Quelques firmes US de sont fait de gros benefices, mais je ne les crois pa capable de monter une affaire pareille.
    Certains gouvernements se sont refaient la cerise de leur légitimité. Ouai... à part faire porter le chapeau à Trump, je ne vois pas d'autres complot.
    Cacher un problème économique majeur ? Les confinements ont fait ralentir la machine économique occidentale et mondiale, dont acte. On parle de fin de la mondialisation... à l'heure d'aliexpress, ça fait rire.
    Nuire aux concurrents des USA : Chine et Russie. Ces deux pays ont bien morflé en effet. J'ai trouvé étrange leurs réactions aient été si fortes (confinement, vaccin). Je me demandais si ce n'était pas eux qui nous attaquaient...
    Au final, on a eu pas mal de mort chez eux, bien plus que chez nous, étrange là aussi.
    Bref, je ne suis pas devin ni médium, mais ça restera un mystère pour longtemps.

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  5. Alors comme ça, vos délires paranoïaques négationnistes écumants ont fini par vous faire éjecter de Twitter ? Champagne !

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