Un patron expliquait ce matin à la radio que, de plus en plus, les patrons méprisent les politiciens.
Avant, ils allaient quémander une aide, une subvention, un coup de pouce à Bercy.
Maintenant, ils pensent à l'échelle de la planète (1) et évoluent sans cesse. Ils en finissent par trouver nos politiciens très bornés, très immobiles et, au fond, très mauvais.
Quand on connaît le monde, comment ne pas partager ce sentiment ? On vit une campagne électorale limitée par nos frontières, au-delà, comme sur les anciennes cartes, commence le pays des dragons.
C'est exactement le contraire du monde actuel, ouvert jusqu'au vertige : les hommes, les expériences, les capitaux, l'information circulent.
Soyons clairs, les meilleurs, les plus intelligents ne font plus de politique, ils font de l'informatique, de la biologie,de la banque, du "private equity", ils montent des LBOs.
Prenons au hasard un patron du CAC 40 qui ne fait guère parler de lui, Daniel Bouton, de la Société Générale, par exemple.
Je suis bien prêt à parier qu'il a des capacités supérieures à Nicolas Sarkozy ou à Ségolène Royal, que ce soit en matière de vision à long terme, de direction d'équipes, de relations sociales ou de relations internationales.
Et j'aurais pu prendre d'autres exemples. Tous ne sont pas comme Noël Forgeard, mais, au fait, était-il un industriel ou un politicien ? Bien difficile à dire.
(1) au moins les patrons des mille premières entreprises françaises et quelques uns des plus petites.
mercredi, avril 11, 2007
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