Les partisans du bio et les adversaires des OGMs, deux populations distinctes mais fortement imbriquées, partagent deux erreurs qui les ridiculisent (ou devraient les ridiculiser) :
1) Opposer le naturel à l'industriel, à l'humain. Alors que depuis des siècles, voire des millénaires, que l'homme façonne la nature et sélectionne les espèces, cette distinction n'a plus aucun sens s'agissant des aliments, ou, plus exactement, il n'y a plus rien de naturel.
2) D'autre part, penser que, par une sorte de magie, ce qui se rapprocherait du naturel serait plus sain que ce qui a été manipulé par l'homme. On ne voit pas bien pourquoi l'homme a un cerveau si chaque fois qu'il s'en sert, cela dégrade la situation. En bonne logique, on devrait même penser le contraire : que ce qui a été consciemment manipulé pour en améliorer les qualités a des chances d'être meilleur que le produit natif.
Moins de mycotoxines dans le maïs OGM
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rajoutez à cela le rôle délétère des médias (toujours plus facile de crier avec les loups), l'image du savant fou véhiculée par l'imaginaire populaire (et quelques brebis galeuses, il y en a...) plus et surtout, le maudit principe de précaution...qui transforme en mouton docile et résigné le plus bouillonnant cerveau.
RépondreSupprimerPour rire imaginez la conquête spatiale et le principe de précaution érigé en recommandation souveraine !
-colomb et les amériques
RépondreSupprimer-newton dormant sous son pommier (c'etait risqué on le lui avait pourtant dit)
-l'invention de la roue (c'est que depuis ça fait des morts )
Et n'oubliez pas prenez vos "précautions" dormez debout !!!!
la plupart des hominidés meurent parait il dans un lit ! ça doit être bigrement dangereux cet endroit là !
Moi aussi il y a des jours où je me marre !
Je trouve l'analyse un peu télégraphiée!
RépondreSupprimer1)Le bio ne s'oppose pas à la recherche humaine, il fait parti de cette recherche.
2)En quoi manger des fruits et des légumes insipides, de la vache nourrie aux farines animales, serait un progrès? Pour des cochons pourquoi pas!
3)Le véritable progrès serait de produire, en quantité suffisantes pour la population, des produits sans additifs ou techniques inutiles et/ou potentiellement dangereux pour celle-çi, tout en maintenant un haut niveau de qualité environnemental, nutritif, économique, gustatif, culturel...