mercredi, février 02, 2011

Les souffrances des enfants du divorce

Les résultats de l'étude ci-dessous ne m'étonnent nullement.

Il faut vraiment se raconter beaucoup d'histoires pour se persuader que les nouvelles mœurs sont une bonne chose.

Je connais la réplique : et les enfants des couples qui restent ensemble alors qu'ils ne s'entendent plus ? J'ai sur cette question une étude grandeur nature : c'est ainsi que la société a fonctionné pendant des siècles et je ne vois pas de preuves que les gens y étaient plus malheureux qu'aujourd'hui. Il y a même quelques indications qu'ils étaient plus heureux.

Les souffrances des enfants du divorce

8 commentaires:

  1. Bonjour,

    vous m'aviez habitué à plus d'exigence dans le choix de vos sources. Une enquête sociologique sur 1137 personnes "victimes" d'une séparation parentale. Je vois d'ici l'enquête : "allo bonjour, avez-vous été victime d'une séparation parentale ?", et vous laisse imaginer qui y répondra. Petite perle un peu plus loin : "Le nombre de consultations autour de la question du divorce a explosé depuis une quinzaine d'années, souligne Stéphane Clerget. Désormais, les rendez-vous ont même lieu en amont de la séparation". Les enfants de parents non encore séparés qui consulteraient un pédopsychiatre préventif, en quelque sorte. Phénomène d'une ampleur considérable à n'en point douter.
    Ce qu'on lit surtout dans ces réponses, à mon avis, c'est le besoin de placer ses problèmes sur le dos de quelqu'un d'autre (et il est là, le trait le plus révélateur de notre époque : l'honneur aux victimes).

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  2. Vous avez sans doute raison, mais j'ai connaissance de peu d'études sur le sujet.

    Je fais avec ce que j'ai.

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  3. Obsédé Textuelfévrier 04, 2011

    Celà dit le problème est réel.
    Il suffit d'en parler avec des pédiatres, des fonctionnaires de PMI,certains enseignants, des assistantes maternelles.

    S'il est vrai que le divorce est demandé par les femmes à 80%, bizarrement on ne parle jamais de la suite....

    C'est bien beau d'être exigeantes, encore faut-il savoir assumer la contre partie de cette décision; dont bien des femmes reconnaissent un peu tard que ce fut une grosse connerie.

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  4. Normal que ça soit les femmes qui divorcent : c'est bien l'idée typiquement féminine (et un peu idiote, il faut bien le dire) du mariage d'amour qui fout l'institution matrimoniale dans la merde où elle est actuellement. Les écrits de Montaigne (et de bien d'autres) expliquant que c'est folie de mêler la fugace passion amoureuse à cette sainte couture du mariage n'ont guère vieilli.

    Les grands gagnants sont évidemment les hommes, qui ont gagné le droit d'abandonner les femmes avec leurs gosses.

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  5. Il faut aussi rajouter cette absurdité juridique de la norme de la garde parentale à la femme et non d'avoir pour norme une garde partagée.
    C'est une source de conflit extrêmement violent lorsque les hommes souhaitent garder un contact régulier avec leurs enfants, sans parler des histoires de pension alimentaires dans ces cas.

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  6. Je ne suis pas d'accord.

    La garde partagée est encore une manière pour les parents de ne pas assumer leurs responsabilités, en l'occurrence leur choix de divorcer.

    Ça vous dirait, vous, de changer de domicile toutes les deux semaines ?

    Si les parents tiennent tant à ce qu'aucun parent n'ait la prépondérance, il y a une solution simple, à défaut d'être facile : ne pas divorcer.

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  7. Obsédé Textuelfévrier 05, 2011

    "Si les parents tiennent tant à ce qu'aucun parent n'ait la prépondérance, il y a une solution simple, à défaut d'être facile : ne pas divorcer"

    Absolument vrai.
    Celà dit si cette solution est simple, elle est aussi facile à mettre en place.
    Il suffit que chaque membre du couple considère le mariage pour ce qu'il est uniquement: une association de deux êtres dans un objectif commun.
    Ainsi chacun aura une vie privée de son coté.

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  8. «Ainsi chacun aura une vie privée de son coté.»

    C'était le cas pour les hommes. Les progrès de la contraception font qu'aujourd'hui, ça serait possible pour les femmes.

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