Le débat sur la récidive n'en finit de récidiver
Zemmour est excellent. Depuis l'abolition de la peine de mort (pour prendre une date symbolique), la compassion pour l'individu criminel a pris le pas sur la défense de la société. C'est un épisode de la forclusion du père, du rejet de toute autorité et de l'égoïsme comme valeur suprême.
Et encore une fois, comme une rengaine, on peut déclamer : «Dieu rit des hommes qui se plaignent de maux dont ils chérissent les causes.»
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Je rentre d'un cours de droit pénal, et j'abonde dans votre sens. Ce serait beaucoup trop long de citer tous les exemples, malheureusement.
RépondreSupprimerJuste ceci : on conditionne les modalités d'application des nouvelles loi pénales (doit-elle s'appliquer à une infraction déjà commise, à un procès en cours, etc) par rapport à leur sévérité.
Le principe est que les lois constituant un progrès (le mot est utilisé tel quel par la doctrine) pour le condamné doivent s'appliquer tandis que les autres s'appliqueront uniquement aux faits postérieurs à la promulgation.
Le progrès ici signifie la loi plus douce pour l'auteur de l'infraction.
Aussi, un principe a été dégagé il y a plusieurs siècles, établissant que la dissuasion exercée par la menace d'un procès pénal n'avait rien à voir avec l'intensité de la peine. Autrement dit, le délinquant aurait peur du procès en lui-même, bien plus que de la durée de la peine de prison par exemple. C'est un des principes qui guident le droit français, alors il ne faut pas trop en attendre question sévérité, surtout que les minima de peine ont totalement disparu de la législation.
Ariane, il y a comme un souci sur votre blog; on n'arrive pas à y laisser de commentaires.
RépondreSupprimerMerci de m'avoir prévenue. J'espère que c'est réglé, mais c'est mon premier blog, j'ai un peu de mal.
RépondreSupprimerC dans l'air d'aujourd'hui, les experts psy et pigistes judiciaires débattent de la récidive.
RépondreSupprimerPrincipal sujet abordé: comment préparer la réinsertion de ceux qui ont commis des monstruosités afin de réduire le nombre (infime parait-il) de récidives.
Ont-ils seulement imaginé une seconde que leurs propos sont indécents? Certains actes ne méritent qu'un traitement définitif, c'est une évidence.
Pleurnicher pour plaider la seconde chance d'un assassin ou d'un malade enragé est vraiment dégueulasse. Il faut au contraire faire en sorte que le meurtrier sadique n'ait aucune chance de s'en sortir, aucun avenir, rien, la fin de la route assurée.
comment préparer la réinsertion de ceux qui ont commis des monstruosités afin de réduire le nombre (infime parait-il) de récidives.
RépondreSupprimerUne formation accélérée de démineur. L'indigence du matériel de nos armées fera le reste.