lundi, février 13, 2012

Ministre ou simple citoyen ? Dégagez moi ça de là ...

Trouvé sur le blog de Maxime Tandonnet :

Ministre ou simple citoyen ?

Je lis dans le Point de la semaine dernière une déclaration de Frédéric Mitterrand au sujet de l’après mai 2012: “La seule chose qui m’angoisse, c’est de passer du statut de ministre à celui de simple citoyen.” Cette phrase, si elle a réellement été prononcée, est intéressante car symptomatique du décalage entre une partie de la classe dirigeante et le peuple, les simples citoyens. Le ministre est donc angoissé de perdre son statut de ministre – les voitures de fonction, le grand bureau au Palais Royal, les huissiers qui apportent les parapheurs, les “Monsieur le ministre” à tour de bras -, alors que tant de simples citoyens sont profondément angoissés pour leur pays. Cette phrase marque le paroxysme de la politique contemporaine: non le dévouement à une cause, une conviction, un intérêt collectif, mais la satisfaction, la jubilation nombrilliste d’un ego sur-dimensionné. Quoi qu’il arrive, alternance ou pas, un retour à la vie de simple citoyen ne fera pas de mal à M. Mitterrand. Et à combien d’autres…

Maxime TANDONNET


On ne s'étonne pas que l'impudence d'une telle réflexion vienne d'un homme aussi moralement corrompu que Frédéric Mitterrand. Mais d'autres ministres, qui ont l'intelligence de la garder pour eux, doivent penser la même chose.

Car pour ces hommes sans repères (n'avoir que soi comme repère, c'est ne plus avoir de repères) et sans principes (quand on a des principes, on ne fait pas carrière en politique française en 2012), cette vie de nabab est irrésistible : c'est une vie de milliardaire avec, en plus, un pouvoir qu'aucun milliardaire ne pourra se payer.

Qu'ils partent tous et qu'ils ne soient pas remplacés. Je ne souhaite pas l'anarchie mais une politique où l'Etat, donc les ministres, auraient beaucoup moins de pouvoir et donc de fastes.

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