dimanche, mars 16, 2014

Esclavage et familles décomposées

Why our grandchildren will say we were as evil as slave-owners

Je suis rarement d'accord avec Peter Hitchens à 100 %. C'est encore le cas.

Je n'ai pas la position de Christiane Taubira sur ces questions, ne serait-ce que parce que je ne confonds pas esclavage et colonisation. Mais je reconnais que l'esclavage est un  crime abominable (tous les les esclavages, pas seulement celui qui permet de condamner les Blancs).

Je tombe d'accord avec Hitchens que nos comportements familiaux actuels s'apparentent à des crimes : je redoute que la combinaison des avortements, des familles éclatés, des vieux abandonnés et des enfants-rois (qui est une forme de maltraitance (1)) provoque sur nos personnes des jugements extrêmement sévères de nos descendants.

Nous ne sommes pas tendres pour les Romains et les Grecs de la décadence. Est-ce que nous méritons plus d'indulgence ?

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(1) : la mission des parents est d'éduquer les enfants, c'est-à-dire de les préparer à affronter la vie d'adulte. Les traiter comme des rois, c'est fuir cette mission. Bien souvent, c'est une lâche manière de compenser l'éclatement de la famille : les parents, en courant égoïstement après leurs pulsions, privent les enfants d'une famille stable et les couvrent de cadeaux et de faux droits pour compenser ce qu'il est impossible de compenser. S'ils assumaient la situation, ils seraient d'autant plus rigoureux et sévères avec leurs enfants, pour leur donner un cadre et une stabilité, malgré l'éclatement de la famille.

L'autre cas, ce sont les familles constituées non plus d'un père et d'une mère, mais d'une mère et d'une mère-bis. J'ai même vu un gosse s'inventer des barrières lui-même tellement son père lui en mettait peu. Le rôle du père n'est pas si difficile, à condition qu'il soit reconnu et soutenu par la mère. C'est souvent là que le bât blesse : la mère se comporte comme la propriétaire des enfants et le père court démagogiquement derrière.

Avant, le père recevait une aide précieuse de la société. Maintenant, elle l'empêche. C'est cela aussi, la décadence, l'exaltation des vertus femelles au détriment des mâles.

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