samedi, juillet 04, 2015

L'Italie arabe et les Normands

Notre serial-commentateur Curmudgeon rappelait il y a peu le sac de Rome par les arabes en 846 (pudiquement nommés «sarrasins» par Wikipedia. Je me suis amusé à préciser que les pilleurs «sarrasins» étaient musulmans, à chaque fois, ma modification été retirée. Nous ne sommes plus très loin du moment où citer les passages sanguinaires du Coran sera considéré, sans aucune contestation de leur authenticité, comme «islamophobe». Cette démarche intellectuelle est déjà celle qui est appliquée à Eric Zemmour : on ne conteste pas la véracité de ses propos mais on le condamne tout de même pour les avoir tenus).

L'invasion de l'Espagne et les razzias en Narbonnaise, vues comme de gentilles prémices du multiculturalisme par certains fous (c'est aussi multiculturel que de se faire tabasser par le Rom qui cambriole votre maison), sont plus connues.

Mais il ne faut pas oublier que l'Italie a subi des incursions incursions arabes et que la Sicile est envahie pour un siècle et demi de 948 à 1091.

L'Italie en l'an 1000 :



Comment les Siciliens s'en sont-ils sortis ?

Le pape a béni les Normands, peu nombreux (autour de 1000) mais motivés, qui ont profité des divisions des arabes. Bref, les Siciliens n'y sont pas pur grand'chose.

On peut en tirer quatre leçons pour notre temps :

♗ la conquête d'une région occidentale par les musulmans est possible. Ce n'est pas un fantasme. Il n'y a pas d'antidote magique qui protégerait par miracle l'occident de l'invasion.

♗ le joug musulman est tellement lourd (voir l'article de Wikipedia) que la révolte des populations conquises est impossible (c'est le quatrième stade de Bezmenov). Il faut une aide extérieure, pas nombreuse, mais motivé.

♗ l'esprit, la Foi, ça compte. On ne se bat pas pour avoir le droit de manger du cochon ou pour aller à la plage en string. On se bat pour sauver sa Foi et son être.

♗ les musulmans ont la scissiparité compulsive des écologistes et des trotskystes. Tant qu'ils sont en phase de conquête, ils sont unis, mais dès que ça se calme, ils se foutent sur la gueule. A nous d'en profiter.

Et une cinquième leçon, au-dessus de toutes les autres : mieux vaut repousser l'invasion quand il en est encore temps. C'est toujours moins difficile que de se débarrasser de l'envahisseur une fois qu'il est installé.









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