Je pense que les généraux français sont, vis-à-vis des politiques, des lavettes et que c'est même principalement grâce à cette « qualité » qu'ils sont nommés généraux, comme Joffre et Gamelin en leur temps (voir Piquemal et les piquent bien : pas de couilles, pas d’embrouilles).
Le général Girier a démissionné à six mois de la retraite suite à des décisions inadmissibles et au comportement odieux d'un petit con conseiller de Le Drian. Il s'est retrouvé bien seul et a été remplacé sans problème.
Si dix ou vingt généraux avaient menacé de démissionner et que tous les remplaçants pressentis avaient refusé de prendre le poste, qui aurait été le plus emmerdé ? Les généraux ou le petit con ? Mais cela ne s'est pas produit. Cette anecdote confirme : « Quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, on se dit qu'on a raison de penser ce qu'on pense ».
De toute façon, il suffit de lire les publications militaires, prétendues françaises, truffées d'anglicismes et de sigles « otaniens » : on a compris, on n'a pas besoin d'un dessin.
Alors, quand je tombe sur une tribune comme celle de Jacques Sergent, je me sens moins seul :
Le putsch des généraux n’aura pas lieu !
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La donne stratégique née du choc migratoire, du réveil de l’islamisme, des nouveaux rapports de puissance
mondiaux et du déclin européen échappe à la hiérarchie militaire parce que l’armée s’est coupée de la nation et de
ses préoccupations.
L’armée française s’est, en effet, alignée sur le modèle anglo-saxon avec la fin de la conscription : elle est devenue
une armée salariée, féminisée et composée d’une agrégation de minorités ethniques et religieuses – et où la
radicalisation islamiste commence au surplus à apparaître. Merci Chirac.
Les militaires de Vigipirate font donc de la figuration pour rassurer le bon peuple à la demande expresse des élus.
Mais la situation sur le terrain leur échappe, comme elle échappe aux forces de police. Dans la guerre de civilisation
le front est partout ; mais nos stratèges ne sont plus nulle part.
En France on a beaucoup de généraux, comme le CNRS a beaucoup de chercheurs : mais les Bonaparte ou les De
Gaulle sont aussi rares que les « trouveurs ». Cela augure mal de l’avenir.
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Rappelons qu'à la fin du Camp des Saints, de Jean Raspail, les derniers résistants français sont bombardés non par les envahisseurs mais par des militaires bien légalistes, bien obéissants.
Le seul espoir pouvant venir des officiers généraux, aussi ténu que les chances de gagner à l'Euromillions, c'est le malentendu, l'erreur de casting, comme on dit en franglais, le faux-soumis machiavélique, qui dissimule son opposition pendant des décennies et se révèle une fois nommé à un poste important. Après tout, on a des lettres de De Gaulle à Reynaud dans les années 30 étonnantes d'obséquiosité.
Entre ça et croire au père Noël ...
C'est le scénario Jean-Claude Dusse : sur un malentendu, ça peut marcher.
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