MM. Minc, BHL, Koenig nous l'ont bien expliqué : le Brexit est la victoire des cons sur les intelligents (c'est-à-dire eux-mêmes et leurs copains).
S'il y a une certitude concernant les intellectuels (bien différencier intellectuels et intelligents) comme BHL, Minc et Koenig, c'est qu'ils n'ont aucun bon sens. Ils passent leur temps à manier des idées et des mots qui parlent à d'autres idées et à d'autres mots et n'ont la plupart du temps que des rapports très lointains avec les réalités.
Ils nous prédisent tous une catastrophe économique suite au Brexit.
Comme d'habitude, ces gens là raisonnent toutes choses égales par ailleurs et sur ce qu'ils voient. Justement, les choses ne restent égales par ailleurs, les gens s'adaptent, ils bougent, ils prennent des initiatives (oui, même les non-diplomés) et, comme disait Bastiat, il y a ce qu'on ne voit pas.
Au moment où la robotisation rend les délocalisations et l'immigration de main d'oeuvre beaucoup moins intéressantes, se libérer des entraves d'un « machin » supranational ne paraît du tout idiot sur le long terme. En tout cas, cela ne peut être balayé d'un revers de main. L'on s'en tient à l'économie, manière d'aborder les choses fort limitée.
Et puis, on nous dit que les étrangers vont fuir la Grande-Bretagne. Et si c'était l'inverse, et si les gens de talent trouvaient outre-Manche un air de liberté qu'il ne trouvent plus dans l'atmosphère étouffante de l'Europe continentale ? Et si une relative fermeture des frontières était rassurante, permettant plus de liberté interne ?
Alors, de là à se demander si les cons cons ne se sont pas montrés plus visionnaires que les intelligents auto-proclamés ...
A quoi bon l'Europe s'il ne doit pas y avoir de démocratie ?
Le Brexit : une chance pour la City de Londres
jeudi, juin 30, 2016
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