Clint Eastwood et Tocqueville, et la tristesse américaine
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[Tocqueville :] « Partout on sort de la liberté du moyen-âge, non pour entrer dans la
liberté moderne, mais pour retourner au despotisme antique. Car la
centralisalion, ce n'est pas autre chose que l'administration de l'Empire
romain modernisée. »
Cette société autoritaire crée les pussies de Clint Eastwood qui peuvent
être bosseurs et malins, ce n'est pas un problème. Elle crée surtout des
zombies :
« Je ne doute pas qu'il ne finisse par sortir d'une pareille législation
politique, si elle parvient à se fonder solidement partout, des effets tout
semblables (sauf l'invasion des barbares) à ce qu'on a vu à la fin de
l'Empire romain, depuis dans l'Empire d'orient, et de tout temps à la
Chine : une race très civilisée et abâtardie en même temps ; des
troupeaux d'hommes intelligents et non des nations énergiques et
fécondes ; mais nous ne verrons pas les choses arriver à ce degré-là, car
nous n'assistons qu'au début de la maladie. »
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A rapprocher de Sparte et les sudistes.
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