L'embuscade Uzbin (18 août 2008) Un col trop loin
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La foudre était finalement tombée. Elle a servi de révélateur de faiblesses structurelles ou circonstancielles de notre armée. Elle a permis aussi de révéler le courage, la force et la compétence admirables de beaucoup de nos soldats. Retenons les deux.
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On passe sur les défaillances individuelles (cette histoire de colonels en pleurs ...), elle font partie du tableau d'ensemble.
On retrouve en fait un grand classique :
> un commandement occupé à une tâche subalterne : faire de la politique politicienne pour sauver ses places et ses budgets.
> un excès de confiance et même un laisser-aller dus à de mauvaises habitudes issues de situations particulières. On a beaucoup dit que les guerres coloniales avaient préparé la défaite de 1870.
> il y a toujours parmi les militaires, notamment les officiers, une proportion plus grande de technocrates en uniforme et de carriéristes que de vrais guerriers (qui dérangent toujours en temps de paix). C'est d'autant plus vrai à notre époque qui n'est pas vraiment à l'exaltation des valeurs guerrières (le nombre de ministres de la défense européens qui sont des femmes est tout simplement terrifiant. Qu'une femme soit ministre de la défense par exception, pourquoi pas ? Que cela devienne la norme est révélateur de notre baisse de culotte devant l'adversité. Quelle manière plus explicite de confirmer ce que ceux qui nous méprisent pensent de nous, « L'Europe est femelle » et ce n'est pas un compliment, que de confier notre défense à des femmes ?).
Dix ans après, le même drame (une mauvaise surprise mortelle, avec les trois causes décrites ci-dessus) est-elle possible ? Evidemment ! L'opération Sentinelle et le macronisme anti-national (je soupçonne Macron de brader notre armée et notre industrie d'armement pour complaire à l'adversaire allemand) ne sont pas la meilleure préparation à la guerre.
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