dimanche, août 12, 2018

La « russophobie » et « la sino.. », ha bin non, y a pas de « la sinophobie »

C'est un commentaire que j'ai fait sous ce billet :

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Assez d'accord. Mais vous mesurez qu'il y a loin entre cette analyse raisonnable [de la menace russe] et la paranoïa russophobe d'un Robert Marchenoir par exemple (puisque vous le citez).
Il y a un point qui ne trompe pas pour confondre l'irrationalité des exaltés anti-russes : ils ne parlent pas ou peu de la Chine, qui est autrement plus puissante et plus ambitieuse que la Russie.
Que la Russie soit une menace, OK. Qu'elle soit la seule, ou même la principale, c'est risible. Qu'elle doive être une obsession, c'est clownesque.



    Visiblement, Peter Hitchens a les mêmes préoccupations :

    Watch out for the true menace
    Amid our exaggerated fear and loathing of Russia, we are strangely uninterested in the dangerous despotism of China, which does not just flatten free speech on its own territory, but seeks to do so here.
    A notable critic of Peking’s behaviour in Hong Kong, Benedict Rogers, has been the victim of an extraordinary personal attack which must, in my view, have come directly from the Chinese state.
    His Surrey neighbours (the entire street) have been sent anonymous letters telling lies about him and denouncing him, trying to soften the impact with fake humour. They include a photograph of him and the words ‘Watch him’. The nameless correspondent has even sent a letter to Mr Rogers’s mother, in rural Dorset (how did they find her?) saying: ‘We, as a Chinese race… care not to be lectured, watched or bullied by your son.’
    One man, bullying a superpower? I have also heard of Chinese attempts to put pressure on British student societies which have dared to host critics of their regime. It is not enough to silence dissent at home. They want to do it here, too. Watch them.

    L'obsession russe me semble une construction très orientée. Ceux qui l'ont se croient très malins, ils voient tout ce que les imbéciles comme moi ne voient pas.

    Sauf que ça ne correspond absolument pas aux données stratégiques (population, richesse, etc.) les plus élémentaires. Les abrutis s'obsèdent de détails sans voir le tableau d'ensemble.

    Mais évidemment, s'attaquer à un vrai puissant comme la Chine, ça demande des couilles.

    Bref, l'obsession russe est un épisode oriental de fort avec les faibles, faible avec les forts. Bravo, les gars !



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