mardi, octobre 02, 2018

Les liaisons dangereuses (Choderlos de Laclos) et les lettres de Madame de Sévigné

Les liaisons dangereuses font partie de ces livres que j’ai essayés plusieurs fois de lire sans succès. 

Puis là, après le film Mlle de Joncquières, c’est venu tout seul.

Je ne vais pas vous analyser cette œuvre. Cela a déjà été fait cent fois.

Quelques remarques.

La langue classique du XVIIème et du XVIIIème est très agréable.

Le Valmont et la Merteuil sont des enfoirés, je n’arrive pas à m’attacher ces personnages immoraux. Je ne suis pas spécialement puritain, mais des héros qui prennent plaisir à corrompre des innocences

Les traits de caractère des personnages sont très bien vus. Lire la lettre CXXX, le « viol » de la petite Volanges (15 ans). Nous sommes des kilomètres d’intelligence au–dessus de #MeToo. Laclos est à Caroline de Haas ce qu’une Ferrari 250 California est à un tracto-pelle.

Et la petite Marie de Rabutin-Chantal, épouse, puis veuve, Sévigné ? C’est un peu avant.

J’ai du mal avec les beautés classiques. En regardant les portraits, je les trouve rarement extraordinaires, à part Diane de Poitiers, à la beauté très moderne avec ses longues jambes, et la Pompadour, qui a l’air d’avoir de la tenue ... La Sévigné me paraît assez moche.

Mais ses lettres sont d’une finesse et d’une élégance qu’on ne trouve plus de nos jours.



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