dimanche, novembre 17, 2019

Des méthodes qui fleurent bon la dictature.

Tous les lucides (pas les lucioles !) savent que le pouvoir macronien utilise les Black Blocks (qui sont des opposants de pacotille, complices objectifs) pour pourrir les manifestations des Gilets Jaunes et discréditer ses vrais opposants. Xavier Raufer a eu quelques fortes paroles sur le sujet.

Depuis un an que les Gilets Jaunes manifestent, cette réflexion me hante : pourrir les manifestations d'opposants, instrumentaliser l'appareil judiciaire (avec la complicité des juges), ce sont des méthodes de dictature, plus exactement, de tyrannie.

Vous me direz, dans les années 60-70, le pouvoir gaullo-pompidolo-giscardien n'était pas toujours tendre avec les ses opposants. Mais il y a une différence fondamentale : son comportement ne l'empêchait pas de rechercher par ailleurs des solutions politiques. Il suffit de voir la transformation de la France entre 1965 et 1980 (quoiqu'on en pense).


Alors que, inversement, Macron réprime pour ne pas changer de politique. Sa mission historique est de gérer l'appauvrissement et la disparition de la France, il a l'intention de la remplir sans faillir  (en conséquence, ceux qui votent Macron sont des traitres).

Bref, rien n'a vraiment bougé depuis ce billet de mars 2019.

Toujours la même question lancinante : l'expression politique des Gilets Jaunes. Trump, Salvini, Johnson ... et en France ? Ne me répondez pas « Le Pen » : comme son père, elle ne songe qu'à faire tourner la PME familiale, pas à prendre le pouvoir.

L'incapacité à représenter les Gilets jaunes est une faillite (une de plus !) de la classe dirigeante française. Il est mortifère qu'un courant politique important n'ait pas de porte-paroles dans les élites. Pourquoi n'y a-t-il pas un Farage ou un Johnson des GJ ?

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