Frédéric Mitterrand et Fadela Amara sifflés lors d'un concert Vidéo Fred-Lille sélectionnée dans Actualité
lundi, août 30, 2010
Quand des ministres s'enrichissent de la diversité ...
C'est Ilys qui l'a trouvé. Je trouve l'humour très noir de cette séquence assez réjouissant.
dimanche, août 29, 2010
Le Japon et la peine de mort
Il y a un article dans Causeur sur la peine de mort au Japon.
J'étais opposant à la peine de mort (Victor Hugo m'a mis beaucoup de conneries dans la tête). Puis, j'ai lu Romain Gary, qui n'est pas un barbare assoiffé de sang : l'homme étant ce qu'il est, on peut douter une société qui n'a pas le courage de tuer (oui, au risque de se tromper) pour faire respecter ses lois survive très longtemps.
La peine de mort est un message, non pas tant vers les meurtriers potentiels, que vers l'ensemble de la société : cette société sera défendue quoi qu'il arrive. La peine de mort est l'incarnation suprême de la phrase de Goethe : «Mieux vaut une injustice qu'un désordre».
Notre société maternée erre dans le rousseauisme : elle a non seulement perdu l'habitude de la dureté, mais la conviction de sa nécessité. Le mal qui est en l'homme (le péché originel comme diraient les chrétiens) demande pourtant à être réprimé sous peine d'anarchie (dont les plus faibles sont toujours les victimes).
D'ailleurs, depuis que les thèses criminophiles tiennent le haut pavé, on observe une augmentation de la criminalité. Si les meurtres sont constants, c'est que les services de secours sont plus efficaces, il y a plus de victimes sauvées in extremis, mais les tentatives de meurtres augmentent.
J'en viens à considérer que le rétablissement de la peine de mort serait un signe de la sortie du maternalisme. Malheureusement, rétablir la peine de mort serait si difficile qu'on ne s'y résoudra que lorsqu'on sera tombé dans l'anarchie (je veux dire : encore plus qu'aujourd'hui).
Je ne suis pas plus un sanguinaire que les opposants à la peine de mort. Mais l'anarchie qui vient m'apprend la valeur de l'ordre et le besoin de le faire respecter, à un prix élevé, même si ce prix doit être la mort éventuelle d'un innocent (après tout, il y a bien d'autres innocents qui meurent, pour des raisons moins pressantes).
J'étais opposant à la peine de mort (Victor Hugo m'a mis beaucoup de conneries dans la tête). Puis, j'ai lu Romain Gary, qui n'est pas un barbare assoiffé de sang : l'homme étant ce qu'il est, on peut douter une société qui n'a pas le courage de tuer (oui, au risque de se tromper) pour faire respecter ses lois survive très longtemps.
La peine de mort est un message, non pas tant vers les meurtriers potentiels, que vers l'ensemble de la société : cette société sera défendue quoi qu'il arrive. La peine de mort est l'incarnation suprême de la phrase de Goethe : «Mieux vaut une injustice qu'un désordre».
Notre société maternée erre dans le rousseauisme : elle a non seulement perdu l'habitude de la dureté, mais la conviction de sa nécessité. Le mal qui est en l'homme (le péché originel comme diraient les chrétiens) demande pourtant à être réprimé sous peine d'anarchie (dont les plus faibles sont toujours les victimes).
D'ailleurs, depuis que les thèses criminophiles tiennent le haut pavé, on observe une augmentation de la criminalité. Si les meurtres sont constants, c'est que les services de secours sont plus efficaces, il y a plus de victimes sauvées in extremis, mais les tentatives de meurtres augmentent.
J'en viens à considérer que le rétablissement de la peine de mort serait un signe de la sortie du maternalisme. Malheureusement, rétablir la peine de mort serait si difficile qu'on ne s'y résoudra que lorsqu'on sera tombé dans l'anarchie (je veux dire : encore plus qu'aujourd'hui).
Je ne suis pas plus un sanguinaire que les opposants à la peine de mort. Mais l'anarchie qui vient m'apprend la valeur de l'ordre et le besoin de le faire respecter, à un prix élevé, même si ce prix doit être la mort éventuelle d'un innocent (après tout, il y a bien d'autres innocents qui meurent, pour des raisons moins pressantes).
vendredi, août 27, 2010
Diane de Poitiers (Ivan Cloulas)
Diane était une grande dame. Fidèle à son époux de quarante-sept ans plus âgé, elle profite de son veuvage pour séduire le prince Henri, futur Henri II, de dix-sept ans plus jeune qu'elle.
Même, si, de l'avis unanime, Diane était superbe, une foule de tableaux et de sculptures en témoigne, la durée (elle a tenu jusqu'à la mort du roi) de cette liaison quasi-exclusive s'explique par autre chose que l'attirance physique : Diane était une conseillère très écoutée et très habile.
Elle fit quelques erreurs. Aujourd'hui, on lui reprocherait d'avoir été dans le camp des persécuteurs des protestants, mais c'est notre vision contemporaine, toujours angélique, moralisatrice et apolitique. Dans le contexte de l'époque, une telle position se comprend.
Elle nous laisse Chenonceau et Anet.
Anet fut en grande partie détruit lors de notre glorieuse révolution (vous savez, cet ineffable progrès du genre humain), utilisé comme carrière, mais ce qu'il en reste permet de se faire une idée.
A noter : le tombeau de Diane a été saccagé lors de notre glorieuse révolution (vous savez, cet ineffable progrès du genre humain) et ses restes jetés à la fosse commune. Grâce à un peu de chance et à une fracture caractéristique, ses ossements ont pu y être identifiés et ils ont été remis ce printemps à leur juste place, dans l'église d'Anet, au cours d'une émouvante cérémonie. Je suis heureux de pouvoir écrire qu'il y a encore quelques Français fidèles et respectueux.
Même, si, de l'avis unanime, Diane était superbe, une foule de tableaux et de sculptures en témoigne, la durée (elle a tenu jusqu'à la mort du roi) de cette liaison quasi-exclusive s'explique par autre chose que l'attirance physique : Diane était une conseillère très écoutée et très habile.
Elle fit quelques erreurs. Aujourd'hui, on lui reprocherait d'avoir été dans le camp des persécuteurs des protestants, mais c'est notre vision contemporaine, toujours angélique, moralisatrice et apolitique. Dans le contexte de l'époque, une telle position se comprend.
Elle nous laisse Chenonceau et Anet.
Anet fut en grande partie détruit lors de notre glorieuse révolution (vous savez, cet ineffable progrès du genre humain), utilisé comme carrière, mais ce qu'il en reste permet de se faire une idée.
A noter : le tombeau de Diane a été saccagé lors de notre glorieuse révolution (vous savez, cet ineffable progrès du genre humain) et ses restes jetés à la fosse commune. Grâce à un peu de chance et à une fracture caractéristique, ses ossements ont pu y être identifiés et ils ont été remis ce printemps à leur juste place, dans l'église d'Anet, au cours d'une émouvante cérémonie. Je suis heureux de pouvoir écrire qu'il y a encore quelques Français fidèles et respectueux.
jeudi, août 26, 2010
Le grand livre des idées reçues
Ce livre m'a été conseillé par un abonné du Monde lors d'un commentaire (en plus, il est sponsorisé par France Info). Autant dire que je me fendais déjà la poire avant de le recevoir. Je ne suis pas déçu.
Bien sûr, ce livre est entièrement basé sur l'idée reçue d'intellectuel arrogant que les idées reçues des autres sont fausses.
Première idée reçue démontée : l'immigration menace l'identité française, avec comme référence Azouz Begag et Patrick Weill. Je vous jure, je n'invente rien.
Ensuite : le niveau scolaire baisse. Il y a également : un enfant a besoin d'un papa et d'une maman ; où l'on nous explique qu'une maman seule, que deux papas, que deux mamans ou qu'une rame de TGV de papas-mamans, c'est très bien aussi, que la construction psychique de l'enfant se fait quand même (comme je remarque que la construction psychique d'un enfant battu quotidiennement se fait quand même, je me demande si la question occultée n'est pas : quelle construction psychique ? Non ?)
Tout est dans ce genre, surtout, n'achetez pas ce livre, sauf si, comme moi, vous voulez rigoler un bon coup.
mercredi, août 25, 2010
Roms : les mitres molles me les brisent menu
Voici les deux commentaires que j'ai laissés sur le site du journal Le Monde : Nicolas Sarkozy et les catholiques : le divorce ?
Fort heureusement, les "mitres molles" et leur sentimentalité guimauve new-age sont loin de représenter l'ensemble des catholiques. A leur place, j'aurais honte d'être encensé par un organe de la bien-pensance, mais il y a maintenant quelques décennies qu'elles ont avalé toute honte et qu'elles éprouvent une volupté masochiste à renier leurs racines historiques et intellectuelles.
Rappelons qu'il est du devoir du chrétien d'exercer la charité, mais aussi de punir l'impie et de récompenser le juste. Le devoir de charité ne dispense pas du respect de la loi, ce n'est pas une incitation à la désobéissance civile. Si les Roms n'étaient pas facteurs de troubles, il n'y aurait pas de sujet et pas de polémique. Plus généralement, le niveau intellectuel du clergé français baisse, faute de vocations. D'où l'oubli ce certains "fondamentaux" et le recours à une sentimentalité creuse.
Mon camarade Fromage Plus a fait litière des conneries des mitres molles : When in Rome
Fort heureusement, les "mitres molles" et leur sentimentalité guimauve new-age sont loin de représenter l'ensemble des catholiques. A leur place, j'aurais honte d'être encensé par un organe de la bien-pensance, mais il y a maintenant quelques décennies qu'elles ont avalé toute honte et qu'elles éprouvent une volupté masochiste à renier leurs racines historiques et intellectuelles.
Rappelons qu'il est du devoir du chrétien d'exercer la charité, mais aussi de punir l'impie et de récompenser le juste. Le devoir de charité ne dispense pas du respect de la loi, ce n'est pas une incitation à la désobéissance civile. Si les Roms n'étaient pas facteurs de troubles, il n'y aurait pas de sujet et pas de polémique. Plus généralement, le niveau intellectuel du clergé français baisse, faute de vocations. D'où l'oubli ce certains "fondamentaux" et le recours à une sentimentalité creuse.
Mon camarade Fromage Plus a fait litière des conneries des mitres molles : When in Rome
De l'utilité de notions ringardes
On entend souvent que des notions traditionnelles, comme le patriotisme, l'honneur ou la décence sont totalement dépassées. Et même quand on ne le dit pas, qui en fait usage n'en est pas moins classé dans la pire ringardise.
Je crois en la sagesse de la tradition. Si les anciens avaient l'usage de ces notions, on peut présumer leur utilité. J'entends utilité au sens le plus pratique du terme, je ne rentre pas dans des considérations morales qui ont aussi leur importance.
Prenons l'exemple de l'honneur d'un pays. Aujourd'hui, qui se réclamerait de l'honneur de la France, au sens viril, cornélien, pour réclamer des décisions difficiles serait aussitôt ridiculisé. On ne parle plus de l'honneur de la France que pour exiger des renoncements à nous-mêmes, pour justifier l'à-plat-ventrisme devant telle ou telle cause étrangère. C'est l'honneur de la France, selon certains, de se laisser envahir.
Mais à quoi pouvait donc servir l'honneur au sens antique ? La réponse est assez simple : c'est une abstraction qui permet de s'élever au-dessus de la facilité des renoncements successifs, qui peuvent chacun être justifiés.
Prenons l'exemple célèbre de l'ascension d'Hitler au pouvoir européen : cela valait-il la peine de faire la guerre pour empêcher la remilitarisation de la Rhénanie ? Cela valait-il la peine de mourir pour Dantzig ? Bien évidemment, non. Mais l'honneur commandait de réagir dès la première infraction, et il n'y a guère de doutes qu'on se fût épargné bien des drames.
On voit qu'une décision commandée par l'honneur aurait été bien plus intelligente que toutes les «bonnes» raisons des «intelligents» de renoncer à l'honneur. De Gaulle, qui, dans ses mémoires, écrit qu'une décision conforme à l'honneur peut se révéler un bon placement à long terme ne dit pas autre chose.
On peut faire le même genre d'analyse pour le patriotisme ou la décence.
Bien sûr, il est arrivé que, par excès, ces notions aient des conséquences néfastes. Mais le monde parfait n'existe pas. A choisir entre un pays sans honneur et un pays un peu tatillon sur l'honneur, je crois que le second est plus pérenne.
Je crois en la sagesse de la tradition. Si les anciens avaient l'usage de ces notions, on peut présumer leur utilité. J'entends utilité au sens le plus pratique du terme, je ne rentre pas dans des considérations morales qui ont aussi leur importance.
Prenons l'exemple de l'honneur d'un pays. Aujourd'hui, qui se réclamerait de l'honneur de la France, au sens viril, cornélien, pour réclamer des décisions difficiles serait aussitôt ridiculisé. On ne parle plus de l'honneur de la France que pour exiger des renoncements à nous-mêmes, pour justifier l'à-plat-ventrisme devant telle ou telle cause étrangère. C'est l'honneur de la France, selon certains, de se laisser envahir.
Mais à quoi pouvait donc servir l'honneur au sens antique ? La réponse est assez simple : c'est une abstraction qui permet de s'élever au-dessus de la facilité des renoncements successifs, qui peuvent chacun être justifiés.
Prenons l'exemple célèbre de l'ascension d'Hitler au pouvoir européen : cela valait-il la peine de faire la guerre pour empêcher la remilitarisation de la Rhénanie ? Cela valait-il la peine de mourir pour Dantzig ? Bien évidemment, non. Mais l'honneur commandait de réagir dès la première infraction, et il n'y a guère de doutes qu'on se fût épargné bien des drames.
On voit qu'une décision commandée par l'honneur aurait été bien plus intelligente que toutes les «bonnes» raisons des «intelligents» de renoncer à l'honneur. De Gaulle, qui, dans ses mémoires, écrit qu'une décision conforme à l'honneur peut se révéler un bon placement à long terme ne dit pas autre chose.
On peut faire le même genre d'analyse pour le patriotisme ou la décence.
Bien sûr, il est arrivé que, par excès, ces notions aient des conséquences néfastes. Mais le monde parfait n'existe pas. A choisir entre un pays sans honneur et un pays un peu tatillon sur l'honneur, je crois que le second est plus pérenne.
A propos d'Eva Joly
On parle d'Eva Joly comme candidate des Verts à la présidence de la République.
Ca me fait franchement rire car le type des ascétiques qui tirent un orgueil démesuré de leur ascétisme et en conçoivent le sentiment insupportable de leur infinie supériorité sur le reste des pauvres pécheurs est aussi vieux que les religions.
Eva Joly n'est que la transposition en politique de cette forme de perversion bien connue des Pères de l'Eglise. Les politiciens qui lavent plus blanc que blanc, on sait comment ça finit : dans le ridicule ou dans la dictature (Savonarole, vous connaissez ?).
Vu l'appétence des Verts pour le ridicule, on se doute qu'on va rigoler.
Ca me fait franchement rire car le type des ascétiques qui tirent un orgueil démesuré de leur ascétisme et en conçoivent le sentiment insupportable de leur infinie supériorité sur le reste des pauvres pécheurs est aussi vieux que les religions.
Eva Joly n'est que la transposition en politique de cette forme de perversion bien connue des Pères de l'Eglise. Les politiciens qui lavent plus blanc que blanc, on sait comment ça finit : dans le ridicule ou dans la dictature (Savonarole, vous connaissez ?).
Vu l'appétence des Verts pour le ridicule, on se doute qu'on va rigoler.
Libellés :
Eva Joly,
les Verts toujours aussi cons
vendredi, août 20, 2010
La défense doit-elle être proportionnée pour être légitime ?
A l'occasion de l'affaire René Galinier, j'ai découvert une notion du droit français : pour être légitime, la défense doit être proportionnée à l'attaque.
Je ne suis pas juriste, mais cette idée me choque : la famille et la propriété privée sont sacrées. Elles sont le sanctuaire de l'homme libre, le support concret de sa liberté. Leur défense ne souffre donc comme limitation que la vérification de la réalité de l'attaque : franchissement de clôture, coups, etc. Nul besoin de proportionnalité.
La proportionnalité est socialiste, c'est-à-dire vicieuse et immorale. En effet, elle indique que la préservation du monopole étatique de la violence est plus importante que la famille et que la propriété.
On ne s'étonne donc pas qu'un appareil judiciaire pourri de gauchisme, qui n'a qu'un rapport lointain et usurpé avec la Justice, fasse preuve d'autant de sévérité avec ceux qui se défendent que de laxisme, voire de sympathie, pour les "socialement proches".
En revanche, on peut s'étonner, et se féliciter, que les Français soient encore capables de saines réactions malgré le matraquage incessant pour les convaincre de se comporter en eunuques et d'en être fiers. La vieille mentalité paysanne n'est pas totalement morte. Tout le problème est de transformer les jacqueries en victoires politiques. Les chouans furent exterminés, mais la France paysanne écrasa la Commune.
La bien-pensance a parfaitement compris l'enjeu, c'est pourquoi des réactions isolées sont tolérées mais aucun cas leur coagulation en un mouvement politique. Toute inclination politique vers le conservatisme, si minime soit-elle, est aussitôt trainé dans la boue ("fachisse") pour parer au danger.
Je ne suis pas juriste, mais cette idée me choque : la famille et la propriété privée sont sacrées. Elles sont le sanctuaire de l'homme libre, le support concret de sa liberté. Leur défense ne souffre donc comme limitation que la vérification de la réalité de l'attaque : franchissement de clôture, coups, etc. Nul besoin de proportionnalité.
La proportionnalité est socialiste, c'est-à-dire vicieuse et immorale. En effet, elle indique que la préservation du monopole étatique de la violence est plus importante que la famille et que la propriété.
On ne s'étonne donc pas qu'un appareil judiciaire pourri de gauchisme, qui n'a qu'un rapport lointain et usurpé avec la Justice, fasse preuve d'autant de sévérité avec ceux qui se défendent que de laxisme, voire de sympathie, pour les "socialement proches".
En revanche, on peut s'étonner, et se féliciter, que les Français soient encore capables de saines réactions malgré le matraquage incessant pour les convaincre de se comporter en eunuques et d'en être fiers. La vieille mentalité paysanne n'est pas totalement morte. Tout le problème est de transformer les jacqueries en victoires politiques. Les chouans furent exterminés, mais la France paysanne écrasa la Commune.
La bien-pensance a parfaitement compris l'enjeu, c'est pourquoi des réactions isolées sont tolérées mais aucun cas leur coagulation en un mouvement politique. Toute inclination politique vers le conservatisme, si minime soit-elle, est aussitôt trainé dans la boue ("fachisse") pour parer au danger.
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RENÉ GALINIER
jeudi, août 19, 2010
Anti-racisme : rétrovirus hitlero-stalinien
Dans cette formule, antiracisme rétrovirus hitlero- stalinien, je me suis amusé à condenser mon analyse de l'antiracisme. Bien sûr, elle est hors de portée de la cervelle de moineau d'un journaliste et ne rencontrera donc pas le succès.
Rétrovirus : l'antiracisme s'attaque aux défenses de l'occident. Le blanc n'a plus le droit de se défendre contre les autres, forcément colorés, sous peine de se faire accuser de racisme. Accusation qui vaut condamnation. En revanche, les autres, protégés par leur statut de victimes intrinsèques du racisme, ont le droit d'attaquer. Le cas de René Galinier, jusque dans sa caricaturale cruauté, illustre à merveille ce point.
Hitlero : l'antiracisme fonctionne exactement suivant les mêmes mécanismes que l'hitlérisme avec des valeurs en miroir. Le surhomme est le métis (voir les odes délirantes à Obama), l'épuration forcée est remplacée par le métissage forcé. Cette obsession raciale aura les mêmes conséquences atroces si l'on ne la combat pas.
Stalinien : l'antiracisme emploie les méthodes de propagande stalinienne mises au point dans les années 30.
Rétrovirus : l'antiracisme s'attaque aux défenses de l'occident. Le blanc n'a plus le droit de se défendre contre les autres, forcément colorés, sous peine de se faire accuser de racisme. Accusation qui vaut condamnation. En revanche, les autres, protégés par leur statut de victimes intrinsèques du racisme, ont le droit d'attaquer. Le cas de René Galinier, jusque dans sa caricaturale cruauté, illustre à merveille ce point.
Hitlero : l'antiracisme fonctionne exactement suivant les mêmes mécanismes que l'hitlérisme avec des valeurs en miroir. Le surhomme est le métis (voir les odes délirantes à Obama), l'épuration forcée est remplacée par le métissage forcé. Cette obsession raciale aura les mêmes conséquences atroces si l'on ne la combat pas.
Stalinien : l'antiracisme emploie les méthodes de propagande stalinienne mises au point dans les années 30.
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RENÉ GALINIER
mercredi, août 18, 2010
Sécurité et justice
Sécurité et justice
Un site recommandé par un commentateur : où l'on s'aperçoit que la trahison de sa mission pour cause d'imprégnation gauchiste ne touche pas seulement l'école.
Un site recommandé par un commentateur : où l'on s'aperçoit que la trahison de sa mission pour cause d'imprégnation gauchiste ne touche pas seulement l'école.
Hystérie bien-pensante : le sursaut avant la mort ?
L'hystérie bien-pensante à propos de la sécurité publique a atteint un paroxysme de ridicule : il devient "fachissse" de déclarer que la place des criminels est en prison.
Je demande si, à l'exemple du réchauffisme, cette véhémence braillarde n'est pas un signe de panique. En effet, de nombreux signes attestent que les tabous érigés par la culture de l'excuse pour priver les Français de parole sautent. L'affaire Zemmour semble vieille de cent ans.
Optimisme excessif ?
Je demande si, à l'exemple du réchauffisme, cette véhémence braillarde n'est pas un signe de panique. En effet, de nombreux signes attestent que les tabous érigés par la culture de l'excuse pour priver les Français de parole sautent. L'affaire Zemmour semble vieille de cent ans.
Optimisme excessif ?
mardi, août 17, 2010
Frances : 60 millions de consommateurs
A ma droite, la France de toujours ; à ma gauche, l'aFrance d'après. Comparons.
La France de toujours a une histoire millénaire, ses réalisations artistiques et culturelles sont encore les plus visitées du monde, ses paysages font l'envie des touristes, elle a été le berceau de l'automobile, de l'aviation et de la TSF.
L'aFrance d'après, c'est les jacklangueries, les émeutes raciales, des quartiers qui ressemblent à Beyrouth, la tiers-mondisation économique et sociale, la glissade obscurantiste.
Les gauchistes ont raison : la France moisie existe, c'est scandaleux et elle doit disparaitre. Mais, la France moisie, c'est leur France.
La France de toujours a une histoire millénaire, ses réalisations artistiques et culturelles sont encore les plus visitées du monde, ses paysages font l'envie des touristes, elle a été le berceau de l'automobile, de l'aviation et de la TSF.
L'aFrance d'après, c'est les jacklangueries, les émeutes raciales, des quartiers qui ressemblent à Beyrouth, la tiers-mondisation économique et sociale, la glissade obscurantiste.
Les gauchistes ont raison : la France moisie existe, c'est scandaleux et elle doit disparaitre. Mais, la France moisie, c'est leur France.
lundi, août 16, 2010
Sécurité publique : la "droiche" telle qu'en elle-même ...
Jean-Marie Bockel, secrétaire d'Etat aux gros câlins pour les délinquants malheureux, pardon, à la justice, écrit un article dans Les Échos de ce jour intitulé Dur avec les délinquants, dur avec les causes de la délinquance où il commet l'exploit de ne pas expliquer comment il entend être dur avec les délinquants et d'oublier parmi les causes de la délinquance les deux principales : la mauvaise immigration et le laxisme institutionnalisé. En revanche, il arrive à placer le mot humanisme (1000 points au Scrabble degôche) dont on n'a franchement que foutre dans un tel contexte.
Bref, avec une droite pareille, pas besoin de gauche. Les delinquants peuvent continuer tranquillement à se payer notre tête.
C'est stupéfiant à quel point la phrase d'Einstein que j'aime tant "il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre" se révèle adaptée à la politique française.
Notons que toute loi nouvelle sur le sujet, même répressive, est une procrastination : il faut commencer par appliquer tout de suite les lois existantes, quitte à supprimer les plus criminophiles, et mettre au placard les magistrats qui pratiquent la culture de l'excuse.
Les honnêtes gens, à qui va ma sollicitude, ne s'en porteront que mieux.
Bref, avec une droite pareille, pas besoin de gauche. Les delinquants peuvent continuer tranquillement à se payer notre tête.
C'est stupéfiant à quel point la phrase d'Einstein que j'aime tant "il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre" se révèle adaptée à la politique française.
Notons que toute loi nouvelle sur le sujet, même répressive, est une procrastination : il faut commencer par appliquer tout de suite les lois existantes, quitte à supprimer les plus criminophiles, et mettre au placard les magistrats qui pratiquent la culture de l'excuse.
Les honnêtes gens, à qui va ma sollicitude, ne s'en porteront que mieux.
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samedi, août 14, 2010
Barack Hussein Obama soutient la construction d'une mosquée à Ground Zero
Cette nouvelle me fait beaucoup rire : on la croirait directement sortie du camp des saints, avec tout le grotesque suicidaire que cela suppose.
Pauvres Américains ! Il est vrai qu'ils l'ont élu, ils ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes. Ils ont inventé le politiquement correct, qu'ils en boivent le calice jusqu'à la lie .
Pauvres Américains ! Il est vrai qu'ils l'ont élu, ils ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes. Ils ont inventé le politiquement correct, qu'ils en boivent le calice jusqu'à la lie .
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Les dégueulasses font campagne
Les porte-voix habituels de la dégueulasserie (Le Monde, Libé, Nouvel Obs, Telerama, ...) sont en campagne présidentielle. Déjà, on peut trouver leurs procédés anti-sarkoziens peu reluisants (amalgames, rumeurs, matraquage, ...), mais bon, il faut se faire une raison : la mauvaise foi et le mauvais goût sont devenus les armes principales de la politique moderne.
Mais ces salopiauds-là en profitent pour nous ressortir la vieille rengaine des contempteurs des Français (Français de souche, bien entendu. A cette occasion, ces gros malins qui ne sont pas à une saloperie près acceptent soudain qu'il y ait deux sortes de Français. Bref, il est permis de considérer que les Français de papier ne sont pas tous français au même degré, exclusivement si c'est pour insulter les vrais Français).
Les Français ne seraient que des ordures et des imbéciles, au pétainisme (1) latent et au racisme toujours présent, à la merci des manipulations grossières d'un émule d'Hitler (n'est-ce pas Nicolas S. ?). Une campagne médiatique suffirait à réveiller leurs pulsions génocidaires, du fait de l'horrible sentiment xénophobe qui les travaille.
Très important, cette notion de sentiment xénophobe : les opposants du Bien ne sauraient faire usage de leur raison (d'ailleurs absente), ils sont forcément la proie de leurs sentiments, toujours bas et vulgaires.
Que l'hostilité des Français à une forme d'immigration et à certaines populations puisse résulter d'une analyse factuelle de la situation des hommes en général et de leur pays en particulier, ainsi que de l'expérience, voilà ce que les sectateurs du Bien ne concèderont jamais.
Ainsi pérorent ceux qui donnent le ton médiatique dans la belle France de 2010. Il y a des gens qui gagnent très bien leur vie en basant tous leurs papiers sur l'idée que les Français sont des salauds. Elle est belle, la vie médiatique !
Qui mettra de l'ordre (2) dans ce sandale permanent ?
*********
(1) : je rappelle que le maréchal Pétain est mort, ce qui légitime quelques doutes sur la vigueur du pétainisme.
(2) : c'est facile, aucun de ces torchons n'est viable sans subventions. Il suffit de serrer le kiki pour qu'ils redécouvrent les vertus du respect et du patriotisme.
Mais ces salopiauds-là en profitent pour nous ressortir la vieille rengaine des contempteurs des Français (Français de souche, bien entendu. A cette occasion, ces gros malins qui ne sont pas à une saloperie près acceptent soudain qu'il y ait deux sortes de Français. Bref, il est permis de considérer que les Français de papier ne sont pas tous français au même degré, exclusivement si c'est pour insulter les vrais Français).
Les Français ne seraient que des ordures et des imbéciles, au pétainisme (1) latent et au racisme toujours présent, à la merci des manipulations grossières d'un émule d'Hitler (n'est-ce pas Nicolas S. ?). Une campagne médiatique suffirait à réveiller leurs pulsions génocidaires, du fait de l'horrible sentiment xénophobe qui les travaille.
Très important, cette notion de sentiment xénophobe : les opposants du Bien ne sauraient faire usage de leur raison (d'ailleurs absente), ils sont forcément la proie de leurs sentiments, toujours bas et vulgaires.
Que l'hostilité des Français à une forme d'immigration et à certaines populations puisse résulter d'une analyse factuelle de la situation des hommes en général et de leur pays en particulier, ainsi que de l'expérience, voilà ce que les sectateurs du Bien ne concèderont jamais.
Ainsi pérorent ceux qui donnent le ton médiatique dans la belle France de 2010. Il y a des gens qui gagnent très bien leur vie en basant tous leurs papiers sur l'idée que les Français sont des salauds. Elle est belle, la vie médiatique !
Qui mettra de l'ordre (2) dans ce sandale permanent ?
*********
(1) : je rappelle que le maréchal Pétain est mort, ce qui légitime quelques doutes sur la vigueur du pétainisme.
(2) : c'est facile, aucun de ces torchons n'est viable sans subventions. Il suffit de serrer le kiki pour qu'ils redécouvrent les vertus du respect et du patriotisme.
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vendredi, août 13, 2010
Anti-éducation : il n'est jamais trop tôt pour mal faire
Peut-être l'ignorez vous, mais les gauchos n'ayant aucune décence, ils ont fait de la littérature enfantine une de leurs armes de propagande.
C'est ainsi qu'on trouve dans les bibliothèques scolaires des livres niveau 7 ans intitulés Jean a deux mamans.
Mais 7 ans, c'est déjà tard pour le bourrage de crânes. Je viens de trouver dans un livre pour 3 ans un chapitre Tu as le droit d'être en colère. De la bonne éducation pour syndicalistes SNCF, ou pire. Et ce n'est pas un moment d'égarement : examinant cette série, j'ai découvert des marques d' "ouverture d'esprit" du même acabit, comme par exemple des enfants donnant leur avis sur le comportement de leurs parents.
Bien sûr, quand on est un adulte qui a encore conscience de ses devoirs, on corrige le tir. Mais pour un qui résiste, combien ne voient même pas où est le problème ?
C'est ainsi qu'on trouve dans les bibliothèques scolaires des livres niveau 7 ans intitulés Jean a deux mamans.
Mais 7 ans, c'est déjà tard pour le bourrage de crânes. Je viens de trouver dans un livre pour 3 ans un chapitre Tu as le droit d'être en colère. De la bonne éducation pour syndicalistes SNCF, ou pire. Et ce n'est pas un moment d'égarement : examinant cette série, j'ai découvert des marques d' "ouverture d'esprit" du même acabit, comme par exemple des enfants donnant leur avis sur le comportement de leurs parents.
Bien sûr, quand on est un adulte qui a encore conscience de ses devoirs, on corrige le tir. Mais pour un qui résiste, combien ne voient même pas où est le problème ?
Libellés :
dictature du Bien,
Éducation
mardi, août 10, 2010
Le camp des saints (Jean Raspail)
Première lecture de vacances.
En 1973, Jean Raspail écrit ce roman où il imagine le débarquement d'un million de miséreux indiens sur la Côte d'Azur.
Raspail est féroce pour les occidentaux qui n'ont plus la tripe de se battre. Les mitres molles sont exécutées avec sauvagerie.
Il y a une scène que j'aime bien : c'est quand le professeur tue d'un simple coup de fusil le jeune tiers-mondiste venu lui cracher sa haine de sa civilisation et sa jubilation de se fondre dans les autres, puis qu' il s'attable tranquillement pour son dernier soir avant l'invasion. Assiette, couteau, fourchette, cinq verres, un pour chaque vin ; rite typiquement occidental, puisqu'ailleurs, on mange avec les mains ou les baguettes et que le vin n'y est pas un rituel. Je serai bien malheureux quand, ce qui ne saurait tarder si nous ne faisons rien, le couscous sera devenu plat national.
Ce livre sur un sujet grave est plein de grotesque. L'exageration permet de dénoncer la lâcheté des autorités : politiciens, évêques, intellectuels.
Évidemment, ce roman est plus que jamais d'actualité : Raspail avait bien anticipé les salauds, style Mgr Gaillot et RESF. Plus généralement, il a bien senti cette fatigue de vivre, cette envie d'abandon, que ressentent les occidentaux. Mais quoi ? La civilisation est toujours sauvée par une élite.
En 1973, Jean Raspail écrit ce roman où il imagine le débarquement d'un million de miséreux indiens sur la Côte d'Azur.
Raspail est féroce pour les occidentaux qui n'ont plus la tripe de se battre. Les mitres molles sont exécutées avec sauvagerie.
Il y a une scène que j'aime bien : c'est quand le professeur tue d'un simple coup de fusil le jeune tiers-mondiste venu lui cracher sa haine de sa civilisation et sa jubilation de se fondre dans les autres, puis qu' il s'attable tranquillement pour son dernier soir avant l'invasion. Assiette, couteau, fourchette, cinq verres, un pour chaque vin ; rite typiquement occidental, puisqu'ailleurs, on mange avec les mains ou les baguettes et que le vin n'y est pas un rituel. Je serai bien malheureux quand, ce qui ne saurait tarder si nous ne faisons rien, le couscous sera devenu plat national.
Ce livre sur un sujet grave est plein de grotesque. L'exageration permet de dénoncer la lâcheté des autorités : politiciens, évêques, intellectuels.
Évidemment, ce roman est plus que jamais d'actualité : Raspail avait bien anticipé les salauds, style Mgr Gaillot et RESF. Plus généralement, il a bien senti cette fatigue de vivre, cette envie d'abandon, que ressentent les occidentaux. Mais quoi ? La civilisation est toujours sauvée par une élite.
lundi, août 09, 2010
Vacances
Sheila - L 'école est finie 1963
envoyé par svsheila. - Clip, interview et concert.
Retour dans deux semaines. Ne cassez pas la vaisselle en mon absence.
La médiocre obsession anti-fasciste
Les anti-sarkozystes croient tenir un argument fort avec leurs sempiternels parallèles entre «les heures les plus sombres de notre histoire» et Nicolas Sarkozy, son gouvernement, sa politique.
Pour ceux qui sont assez vieux (1) pour ne pas avoir subi le matraquage d'antifascisme de pacotille, promu par notre beau système éducatif, qui a pris son essor dans les années 80 (rappelons tout de même pour rire que De Gaulle, Pompidou, Giscard, Chirac ont tour à tour été qualifiés de fascistes, mais bizarrement, pas Mitterrand, qui avait le plus de titres pour cela), bien loin d'être un argument-massue, c'est un procédé rhétorique outrancier qui ridiculise l'ensemble du discours. De plus, c'est une insulte aux vraies victimes.
Et utiliser la caution de quelques anciens résistants, je pense à Stéphane Hessel, ajoute à l'indignité du procédé.
Il m'est arrivé d'écrire que les méthodes de manipulation des foules d'Obama, de Royal et de Sarkozy héritaient du fascisme, mais il ne faut pas exagérer le parallèle. S'il fallait absolument faire ce parallèle, il serait d'ailleurs plus dans les manipulations de la langue par le «politiquement correct» que dans le discours de matamore de Sarkozy.
Il est parfaitement légitime dans un Etat de droit de de décider qui est citoyen et qui est étranger, d'expulser les indésirables et de durcir la répression des crimes et délits si l'existante est jugée insuffisante.
Le respect du passé commence par le fait de ne pas l'utiliser à tort et à travers pour des amalgames douteux.
*************
(1) : ou qui sont jeunes mais assez intelligents pour se faire leur propre opinion
Pour ceux qui sont assez vieux (1) pour ne pas avoir subi le matraquage d'antifascisme de pacotille, promu par notre beau système éducatif, qui a pris son essor dans les années 80 (rappelons tout de même pour rire que De Gaulle, Pompidou, Giscard, Chirac ont tour à tour été qualifiés de fascistes, mais bizarrement, pas Mitterrand, qui avait le plus de titres pour cela), bien loin d'être un argument-massue, c'est un procédé rhétorique outrancier qui ridiculise l'ensemble du discours. De plus, c'est une insulte aux vraies victimes.
Et utiliser la caution de quelques anciens résistants, je pense à Stéphane Hessel, ajoute à l'indignité du procédé.
Il m'est arrivé d'écrire que les méthodes de manipulation des foules d'Obama, de Royal et de Sarkozy héritaient du fascisme, mais il ne faut pas exagérer le parallèle. S'il fallait absolument faire ce parallèle, il serait d'ailleurs plus dans les manipulations de la langue par le «politiquement correct» que dans le discours de matamore de Sarkozy.
Il est parfaitement légitime dans un Etat de droit de de décider qui est citoyen et qui est étranger, d'expulser les indésirables et de durcir la répression des crimes et délits si l'existante est jugée insuffisante.
Le respect du passé commence par le fait de ne pas l'utiliser à tort et à travers pour des amalgames douteux.
*************
(1) : ou qui sont jeunes mais assez intelligents pour se faire leur propre opinion
dimanche, août 08, 2010
Ca pays est-il foutu ?
Plus encore que la démographie, ce qui incline au pessimisme pour l'avenir de ce pays est son manque de ressort spirituel. Les Français d'aujourd'hui ressemblent aux bernard l'hermite : ils occupent une civilisation qu'ils n'ont pas créée et qu'ils ne comprennent plus. Quand je vois des Français fêter des fêtes musulmanes, souhaiter «Joyeux Aïd» comme ils auraient honte de souhaiter «Joyeuses Pâques», je suis consterné car je devine là la veulerie, la lâcheté, l'abondon de soi-même, mais notre ami Robert Marchenoir conserve espoir :
Je vous trouve bien pessimistes. Une des manies de l'époque, ivre de technologie et de science vulgarisée, consiste à prolonger les courbes.
Mais l'histoire n'est pas une machine. L'histoire ne se fait pas dans un tableau Excel.
Toutes ces prévisions apocalyptiques, dans lesquelles j'ai moi-même abondamment donné, se font toutes choses égales par ailleurs. Mais, justement, les choses ne restent pas égales par ailleurs. l'histoire et la politique sont pleines de bouleversements imprévus.
Et puis il faut se méfier de ces prophéties auto-réalisatrices. Il est certain que si même les fachos répètent qu'on est foutus et qu'il n'y a rien à faire, eh bien on sera foutus et il n'y aura rien à faire.
Il y a un moment où il faut faire la différence entre le journalisme et le militantisme.
"Il n'y avait rien à faire", mais les Suisses ont voté contre les minarets. "Il n'y avait rien à faire", mais les Français viennent de se prononcer à une écrasante majorité pour des mesures énergiques contre la délinquance immigrée. "Il n'y avait rien à faire", mais Geert Wilders a créé à partir de rien une force politique majeure aux Pays-Bas. "Il n'y avait rien à faire", mais, après le mouvement des Tea Parties, il semble bien qu'Obama s'achemine vers un échec cinglant aux élections de novembre. "Il n'y avait rien à faire", mais le site Fdesouche, créé par deux fachos bas du front et sentant mauvais qui se réunissaient dans un bar mal famé, est probablement devenu en trois coups les gros le premier site d'information politique en France.
"Il n'y avait rien à faire" en 1940, non plus. L'espérance est une vertu théologale.
Comment savez-vous que les flux migratoires ne vont pas s'inverser, sans qu'il soit besoin de "charters" et de "trains de la honte" ? Il suffit de quelques mesures dissuasives bien choisies.
Comment savez-vous que la natalité africaine en Occident ne va pas chuter ? C'est déjà arrivé à d'autres.
Comment savez-vous qu'il n'y aura pas une vague de conversion des musulmans occidentaux au christianisme ? Cela existe déjà. Les musulmans ont tout à y gagner.
Comment savez-vous que la coupure du robinet allocatif, rendue inévitable par les déficits publics, ne va pas stopper l'immigration ?
Qu'est-ce qui vous autorise à dire que les Occidentaux, largement majoritaires chez eux et riches des ressources prouvées de leur savoir-faire, ne trouveront pas la volonté et les moyens de se défendre ?
Qu'est-ce qui vous permet de dire que l'islam mondial ne va pas s'effondrer sous le poids de sa logique interne nihiliste, une fois tari le robinet pétrolier ?
Je suis d'accord sur tout sauf le dernier point : je parie que, dans deux cents ans, nous roulerons encore au pétrole et que les pétromoarchies en seront encore richissimes. Ce n'est pas une certitude, mais j'y crois assez. Il ne faut donc pas compter sur l'épuisement du pétrole pour affaiblir l'islam. Mais bon, il y a une raison fondamentale pour penser que son influence ne s'étendra pas indéfiniment : c'est une religion rétrograde, obscurantiste, totalement inadaptée à la modernité. Elle peut profiter des fruits de la modernité ; en aucun cas les cultiver.
Pour le reste, je rappelle la nécessité de prédire des catastrophes pour les éviter.
Mais c'est vrai, tout n'est pas perdu : l'occident en a vu d'autres. Tout n'allait pas bien en 732, tout n'allait pas bien en 1526, tout n'allait pas bien en 1571, et pourtant, nous nous en sommes sortis.
Et puis, comme je l'ai dit, il y a une raison fondamentale de penser que l'occident ne disparaîtra pas de sitôt : sans occident, jusqu'à preuve du contraire, pas d'innovation technologique. On a certes déjà vu dans l'histoire des retours en arrière, mais les forces de rappel seront puissantes.
Je vous trouve bien pessimistes. Une des manies de l'époque, ivre de technologie et de science vulgarisée, consiste à prolonger les courbes.
Mais l'histoire n'est pas une machine. L'histoire ne se fait pas dans un tableau Excel.
Toutes ces prévisions apocalyptiques, dans lesquelles j'ai moi-même abondamment donné, se font toutes choses égales par ailleurs. Mais, justement, les choses ne restent pas égales par ailleurs. l'histoire et la politique sont pleines de bouleversements imprévus.
Et puis il faut se méfier de ces prophéties auto-réalisatrices. Il est certain que si même les fachos répètent qu'on est foutus et qu'il n'y a rien à faire, eh bien on sera foutus et il n'y aura rien à faire.
Il y a un moment où il faut faire la différence entre le journalisme et le militantisme.
"Il n'y avait rien à faire", mais les Suisses ont voté contre les minarets. "Il n'y avait rien à faire", mais les Français viennent de se prononcer à une écrasante majorité pour des mesures énergiques contre la délinquance immigrée. "Il n'y avait rien à faire", mais Geert Wilders a créé à partir de rien une force politique majeure aux Pays-Bas. "Il n'y avait rien à faire", mais, après le mouvement des Tea Parties, il semble bien qu'Obama s'achemine vers un échec cinglant aux élections de novembre. "Il n'y avait rien à faire", mais le site Fdesouche, créé par deux fachos bas du front et sentant mauvais qui se réunissaient dans un bar mal famé, est probablement devenu en trois coups les gros le premier site d'information politique en France.
"Il n'y avait rien à faire" en 1940, non plus. L'espérance est une vertu théologale.
Comment savez-vous que les flux migratoires ne vont pas s'inverser, sans qu'il soit besoin de "charters" et de "trains de la honte" ? Il suffit de quelques mesures dissuasives bien choisies.
Comment savez-vous que la natalité africaine en Occident ne va pas chuter ? C'est déjà arrivé à d'autres.
Comment savez-vous qu'il n'y aura pas une vague de conversion des musulmans occidentaux au christianisme ? Cela existe déjà. Les musulmans ont tout à y gagner.
Comment savez-vous que la coupure du robinet allocatif, rendue inévitable par les déficits publics, ne va pas stopper l'immigration ?
Qu'est-ce qui vous autorise à dire que les Occidentaux, largement majoritaires chez eux et riches des ressources prouvées de leur savoir-faire, ne trouveront pas la volonté et les moyens de se défendre ?
Qu'est-ce qui vous permet de dire que l'islam mondial ne va pas s'effondrer sous le poids de sa logique interne nihiliste, une fois tari le robinet pétrolier ?
Je suis d'accord sur tout sauf le dernier point : je parie que, dans deux cents ans, nous roulerons encore au pétrole et que les pétromoarchies en seront encore richissimes. Ce n'est pas une certitude, mais j'y crois assez. Il ne faut donc pas compter sur l'épuisement du pétrole pour affaiblir l'islam. Mais bon, il y a une raison fondamentale pour penser que son influence ne s'étendra pas indéfiniment : c'est une religion rétrograde, obscurantiste, totalement inadaptée à la modernité. Elle peut profiter des fruits de la modernité ; en aucun cas les cultiver.
Pour le reste, je rappelle la nécessité de prédire des catastrophes pour les éviter.
Mais c'est vrai, tout n'est pas perdu : l'occident en a vu d'autres. Tout n'allait pas bien en 732, tout n'allait pas bien en 1526, tout n'allait pas bien en 1571, et pourtant, nous nous en sommes sortis.
Et puis, comme je l'ai dit, il y a une raison fondamentale de penser que l'occident ne disparaîtra pas de sitôt : sans occident, jusqu'à preuve du contraire, pas d'innovation technologique. On a certes déjà vu dans l'histoire des retours en arrière, mais les forces de rappel seront puissantes.
Les préjugés et les «intellos»
Comme je m'amuse beaucoup en ce moment à taquiner ces imbéciles (pas tous, mais tout de même beaucoup) d'abonnés du Monde voici le message que j'ai posté sous un article expliquant une fois de plus que les Français sont des salauds de xénophobes (1) :
Les intellos jugent toujours péremptoirement que les préjugés des non-intellos sont injustifiés (c'est un préjugé d'intello, mais celui-ci est vrai car les intellos ont toujours raison). En fait, c'est l'inverse : les préjugés ont le plus souvent, pas toujours, une racine juste. Un préjugé est un jugement transmis dont la raison s'est perdue. Mais il avait bien une justification, oubliée mais toujours valable ou devenue obsolète. Un préjugé a donc de fortes chances de receler une part de vérité.
Un dénommé Max me répond :
@Franck Boizard Les "intellos", comme vous dîtes avec mépris (je veux bien en faire partie) essaie de réfléchir avant d'écrire ou de parler. Le préjugé, c'est justement parler ou écrire sans avoir réfléchi et donc sortir une contrevérité, pour ne pas dire une bêtise; c'est parler d'une réalité qu'on ne connait pas.Mais bon quand je lis la valeur que vous accordez au préjugé, je suis honoré d'être un "intello"!
A quoi je réponds :
Max, vous avez raison : je méprise les "intellos" qui sortent de leur domaine et jugent de tout sans savoir, privilégient le jugement moral sur la réflexion pratique. Je pense qu'ils ont fait beaucoup de mal. Vous en êtes un parfait exemple, vous avez la vanité de croire que vous pouvez juger de tout grâce à votre puissant cerveau. Vous m'excuserez de ne pas avoir votre extraordinaire intelligence et d'accorder une place (pas toute la place) à la sagesse populaire.
Après quoi j'ai droit aux trois réponses suivantes :
Raphaël C.
A F.Boizard:"Un préjugé a donc de fortes chances de receler une part de vérité":une part seulement,mais enrobée par des amalgames&approximations,qui en limitent la validité.Se satisfaire d'une vision biaisée de la réalité(assimilée à la"sagesse populaire"),de la croyance que voir suffit pour savoir(&comprendre),voilà qui est"juger sans savoir":c'est cette paresse intellectuelle qui fait beaucoup de mal.Combattre,sans relâche,les idées reçues,c pas"intello",c un devoir ! http://petitlien.fr/idees
Françoise R.
Ainsi selon M. Boizard, il faut mépriser les "intellos" et se nourrir de préjugés (ils "ont souvent une racine juste"), "ne pas privilégier le jugement moral sur la réflexion pratique"... Comment peut-on asséner de telles sottises au regard de l'Histoire?
JCA
M Franck Boizard vous "méprisez ceux qui privilégient le jugement moral sur la réflexion pratique"? Avec ce raisonnement cela peut aller très loin. Ex:je m'exonère du jugement moral selon lequel tous les hommes sont égaux;je choisis ceux qui ne le sont pas et ma "réflexion pratique" me conduit à des solutions nécessairement "pratiques" et dans un ordre "pratique" croissant: stigmatisations,discriminations, ghéttoïsation,et au final solution fatalement la plus finale possible...
Soyons clairs. Je savais que, avec ce commentaire, je m'attaquais au cœur de l'intellectualisme : chacun peut juger de tout avec son puissant cerveau et, à l'inverse, la sagesse collective n'existe pas, c'est pourquoi l'intellectuel doit guider cet abruti de peuple.
Commençons par un préliminaire qui me tient à cœur : mes contradicteurs s'expriment sous couvert de l'anonymat, moi pas. Vous ne m'en voudrez pas de considérer que cela établit en ma faveur une supériorité morale infranchissable.
Rapahël C. est le moins con : même si remettre en cause les idées reçues ne me semble pas une priorité, sa réponse n'est pas idiote. Il n'a visiblement pas compris le centre de ma réflexion, ce n'est pas parce qu'on ignore les racines d'une idée qu'elle est sans valeur.
Françoise R. : une conne de première catégorie. A l'histoire, on peut faire dire ce qu'on veut. Je peux même vous montrer que l'histoire nous enseigne qu'il vaut mieux se fier aux préjugés du peuple qu'aux engouements des intellectuels.
JCA n'a rien compris mais je le pardonne : en 500 caractère, j'ai du mal à introduire toutes les nuances nécessaires. Je ne pense évidemment pas qu'il ne faut aucun jugement moral, mais que celui-ci ne doit pas prendre toute la place. D'autant plus que le jugement moral est souvent pour les intellectuels un effet de la paresse: il évite d'avoir à se renseigner sur les fastidieux détails pratiques.
Cependant, son allégation que des solutions pratiques sans jugement moral mènent au judéocide est une méconnaissance totale de l'histoire. Bien au contraire, les antisémites commencent par poser un jugement moral, peu flatteur, sur les juifs.
Encore un endoctriné de l'anti-fascisme avec 70 ans de retard qui ne comprend rien à rien.
Commenter les articles du Monde n'est pas facile : plus encore que la limitation à 500 caractères, c'est la limitation à 2 commentaires qui posent problème. Mes contradicteurs auront toujours le dernier mot. Je dois donc par quelques nuances de l'expression répondre par avance aux objections.
Face à ces difficultés, la qualité de mes commentaires est inégale. Mais je suis tout de même effaré du faible niveau des commentaires en général : on en retire la pénible impression que toute question peut être analysée avec les termes «pétainiste» et «fasciste».
**********************
(1) ce qui est bien entendu faux : on n'accepte pas sans réagir d'être envahi par des millions de pique-assiettes quand on est xénophobe.
Les intellos jugent toujours péremptoirement que les préjugés des non-intellos sont injustifiés (c'est un préjugé d'intello, mais celui-ci est vrai car les intellos ont toujours raison). En fait, c'est l'inverse : les préjugés ont le plus souvent, pas toujours, une racine juste. Un préjugé est un jugement transmis dont la raison s'est perdue. Mais il avait bien une justification, oubliée mais toujours valable ou devenue obsolète. Un préjugé a donc de fortes chances de receler une part de vérité.
Un dénommé Max me répond :
@Franck Boizard Les "intellos", comme vous dîtes avec mépris (je veux bien en faire partie) essaie de réfléchir avant d'écrire ou de parler. Le préjugé, c'est justement parler ou écrire sans avoir réfléchi et donc sortir une contrevérité, pour ne pas dire une bêtise; c'est parler d'une réalité qu'on ne connait pas.Mais bon quand je lis la valeur que vous accordez au préjugé, je suis honoré d'être un "intello"!
A quoi je réponds :
Max, vous avez raison : je méprise les "intellos" qui sortent de leur domaine et jugent de tout sans savoir, privilégient le jugement moral sur la réflexion pratique. Je pense qu'ils ont fait beaucoup de mal. Vous en êtes un parfait exemple, vous avez la vanité de croire que vous pouvez juger de tout grâce à votre puissant cerveau. Vous m'excuserez de ne pas avoir votre extraordinaire intelligence et d'accorder une place (pas toute la place) à la sagesse populaire.
Après quoi j'ai droit aux trois réponses suivantes :
Raphaël C.
A F.Boizard:"Un préjugé a donc de fortes chances de receler une part de vérité":une part seulement,mais enrobée par des amalgames&approximations,qui en limitent la validité.Se satisfaire d'une vision biaisée de la réalité(assimilée à la"sagesse populaire"),de la croyance que voir suffit pour savoir(&comprendre),voilà qui est"juger sans savoir":c'est cette paresse intellectuelle qui fait beaucoup de mal.Combattre,sans relâche,les idées reçues,c pas"intello",c un devoir ! http://petitlien.fr/idees
Françoise R.
Ainsi selon M. Boizard, il faut mépriser les "intellos" et se nourrir de préjugés (ils "ont souvent une racine juste"), "ne pas privilégier le jugement moral sur la réflexion pratique"... Comment peut-on asséner de telles sottises au regard de l'Histoire?
JCA
M Franck Boizard vous "méprisez ceux qui privilégient le jugement moral sur la réflexion pratique"? Avec ce raisonnement cela peut aller très loin. Ex:je m'exonère du jugement moral selon lequel tous les hommes sont égaux;je choisis ceux qui ne le sont pas et ma "réflexion pratique" me conduit à des solutions nécessairement "pratiques" et dans un ordre "pratique" croissant: stigmatisations,discriminations, ghéttoïsation,et au final solution fatalement la plus finale possible...
Soyons clairs. Je savais que, avec ce commentaire, je m'attaquais au cœur de l'intellectualisme : chacun peut juger de tout avec son puissant cerveau et, à l'inverse, la sagesse collective n'existe pas, c'est pourquoi l'intellectuel doit guider cet abruti de peuple.
Commençons par un préliminaire qui me tient à cœur : mes contradicteurs s'expriment sous couvert de l'anonymat, moi pas. Vous ne m'en voudrez pas de considérer que cela établit en ma faveur une supériorité morale infranchissable.
Rapahël C. est le moins con : même si remettre en cause les idées reçues ne me semble pas une priorité, sa réponse n'est pas idiote. Il n'a visiblement pas compris le centre de ma réflexion, ce n'est pas parce qu'on ignore les racines d'une idée qu'elle est sans valeur.
Françoise R. : une conne de première catégorie. A l'histoire, on peut faire dire ce qu'on veut. Je peux même vous montrer que l'histoire nous enseigne qu'il vaut mieux se fier aux préjugés du peuple qu'aux engouements des intellectuels.
JCA n'a rien compris mais je le pardonne : en 500 caractère, j'ai du mal à introduire toutes les nuances nécessaires. Je ne pense évidemment pas qu'il ne faut aucun jugement moral, mais que celui-ci ne doit pas prendre toute la place. D'autant plus que le jugement moral est souvent pour les intellectuels un effet de la paresse: il évite d'avoir à se renseigner sur les fastidieux détails pratiques.
Cependant, son allégation que des solutions pratiques sans jugement moral mènent au judéocide est une méconnaissance totale de l'histoire. Bien au contraire, les antisémites commencent par poser un jugement moral, peu flatteur, sur les juifs.
Encore un endoctriné de l'anti-fascisme avec 70 ans de retard qui ne comprend rien à rien.
Commenter les articles du Monde n'est pas facile : plus encore que la limitation à 500 caractères, c'est la limitation à 2 commentaires qui posent problème. Mes contradicteurs auront toujours le dernier mot. Je dois donc par quelques nuances de l'expression répondre par avance aux objections.
Face à ces difficultés, la qualité de mes commentaires est inégale. Mais je suis tout de même effaré du faible niveau des commentaires en général : on en retire la pénible impression que toute question peut être analysée avec les termes «pétainiste» et «fasciste».
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(1) ce qui est bien entendu faux : on n'accepte pas sans réagir d'être envahi par des millions de pique-assiettes quand on est xénophobe.
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samedi, août 07, 2010
Mon pélerinage aéronautique du jour
Jean Raspail dit souvent que la terre de France n'est pas n'importe quelle terre parce qu'elle est habitée par l'esprit de nos ancêtres qui y sont enterrés. Il m'arrive quelquefois de péleriner au hasard de mes promenades pour rendre hommage à d'illustres Français.
Nous étions déjà allé voir le monument d'Hélène Boucher à Yermenonville, sculpté par son père.
Depuis un certain temps, je cherchais la plaque commémorative sur le site de l'accident mortel, ou plutôt son support puisqu'il semblait que la plaque avait été volée (il y a des cons partout), dans la forêt de Magny-les-hameaux.
J'ai du m'y reprendre à deux fois. La première fois, seul, j'ai mal interprété les indications dont j'étais muni. Mais je suis tombé nez à nez avec trois biches, aussi surprises que moi, ça m'a contenté pour la journée.
Aujourd'hui, en couple, nous sommes encore partis dans la mauvaise direction. En fait, la plaque est près de la route à trois minutes de marche, je la cherchais beaucoup plus loin. Nous avons vu s'enfuir une biche. Décidément, je vois plus de gibier en région parisienne que dans ma Sologne !
Et comme une joie n'arrive jamais seule, il y a de nouveau une plaque commémorative, avec une mention étrange aux «libérateurs» (si quelqu'un pouvait m'expliquer ? Un sacrifice au politiquement correct ? Tout ce qui n'est pas rattaché à la lutte contre le fascisme est indigne d'être commémoré ?).
Bref, une bonne journée.
Si le destin d'Hélène Boucher me touche tant, c'est qu'elle a quelque chose de Jeanne d'Arc : une jeune mort, pas le temps d'être touchée par rien de bas et de vulgaire. Hélène Boucher est une étoile filante d'une grande pureté dans le ciel de l'aviation française. Sa mort saisit de stupeur tous ceux qui en furent témoins.
La mort d'Hélène Boucher
Nous étions déjà allé voir le monument d'Hélène Boucher à Yermenonville, sculpté par son père.
Depuis un certain temps, je cherchais la plaque commémorative sur le site de l'accident mortel, ou plutôt son support puisqu'il semblait que la plaque avait été volée (il y a des cons partout), dans la forêt de Magny-les-hameaux.
J'ai du m'y reprendre à deux fois. La première fois, seul, j'ai mal interprété les indications dont j'étais muni. Mais je suis tombé nez à nez avec trois biches, aussi surprises que moi, ça m'a contenté pour la journée.
Aujourd'hui, en couple, nous sommes encore partis dans la mauvaise direction. En fait, la plaque est près de la route à trois minutes de marche, je la cherchais beaucoup plus loin. Nous avons vu s'enfuir une biche. Décidément, je vois plus de gibier en région parisienne que dans ma Sologne !
Et comme une joie n'arrive jamais seule, il y a de nouveau une plaque commémorative, avec une mention étrange aux «libérateurs» (si quelqu'un pouvait m'expliquer ? Un sacrifice au politiquement correct ? Tout ce qui n'est pas rattaché à la lutte contre le fascisme est indigne d'être commémoré ?).
Bref, une bonne journée.
Si le destin d'Hélène Boucher me touche tant, c'est qu'elle a quelque chose de Jeanne d'Arc : une jeune mort, pas le temps d'être touchée par rien de bas et de vulgaire. Hélène Boucher est une étoile filante d'une grande pureté dans le ciel de l'aviation française. Sa mort saisit de stupeur tous ceux qui en furent témoins.
La mort d'Hélène Boucher
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Hélène Boucher
Comment la gauche voit les Français
Relevé personnel dans les fils des commentaires des journaux Le Monde, Libération et le Nouvel Observateur des termes utilisés pour qualifier les Français par des commentateurs visiblement de gauche (comme les commentateurs n'ont pas tellement de vocabulaire, ce sont les mêmes termes qui reviennent -accrochez vous) :
> beaufs, xénophobes, antisémites, pétainistes, nazis, fascistes, nauséabonds, abrutis, franchouillards, manipulés, peureux, peur de l'autre, j'ai honte, je suis dégouté, anti-humanistes, débiles, rétrogrades, sous-informés, ne réfléchissent pas, crédules, naïfs et, pour finir en beauté, un commentateur définit la population française ainsi : âgée, frileuse, conservatrice, xénophobe, raciste.
Tous ces termes, je les ai lus des centaines de fois. Je ne les ai pas lus des milliers de fois parce que je me suis arrêté de lire.
Il n'y a pas à dire, la gauche a raison : quand on méprise à ce point un peuple, il faut en changer.
> beaufs, xénophobes, antisémites, pétainistes, nazis, fascistes, nauséabonds, abrutis, franchouillards, manipulés, peureux, peur de l'autre, j'ai honte, je suis dégouté, anti-humanistes, débiles, rétrogrades, sous-informés, ne réfléchissent pas, crédules, naïfs et, pour finir en beauté, un commentateur définit la population française ainsi : âgée, frileuse, conservatrice, xénophobe, raciste.
Tous ces termes, je les ai lus des centaines de fois. Je ne les ai pas lus des milliers de fois parce que je me suis arrêté de lire.
Il n'y a pas à dire, la gauche a raison : quand on méprise à ce point un peuple, il faut en changer.
Libellés :
anti-France,
dictature du Bien
Le braillomètre saturé, un bon signe ?
En ce moment, la gauche nous fait sa grande scène préférée : la vertu outragée, la république en danger, l'hystérie résistante (avec 70 ans de retard, tout de même) et le nazi à l'Elysée. On a droit à toute la panoplie : la xénophobie bien connue des Français (1), le pétainisme atavique des mêmes Français (1), Vichy de retour, les zeureslesplussombres, un rom en prison est le précurseur d'un juif au four, valeurs de la raie publique bafouées, je défaille, retenez moi ou je fais un malheur, tous à la manif de septembre pour sauver la raie publique etc, etc, etc ...
C'est doublement ridicule : les propos tenus sont grotesques (faire respecter l'ordre est nazi ?) et aucune proposition pratique n'est avancée, ce qui est pourtant le cœur du problème.
Certains pensent que cette saturation du braillomètre est un bon signe. Elle prouverait d'une part qu'un point sensible est touché et d'autre part que la gauche est désarmée puisque sa seule réponse est la vocifération. Autrement dit, ça serait le chant du signe de la complaisance gauchiste pour la criminalité, la fin de la culture de l'excuse.
C'est en partie vrai mais bien trop optimiste : combien de fois nous sommes nous déjà dit «Non, là, ce n'est pas possible, la gauche est tellement conne que ça va finir par se voir» ?
Et, à chaque fois, nous fumes déçus : la vulgate gauchiste réinvestissait les journaux comme si rien ne s'était passé.
Pourquoi ? Parce que la gauche a bien compris qu'elle détenait des atouts sur deux points fondamentaux :
> ce qui est important, c'est non pas ce que les gens pensent mais ce qu'ils expriment, car ce qui n'est pas exprimé n'existe pas dans le débat public. Or, la presse inféodée à la gauche fait bien attention qu'aucune opinion anti-gauchiste ne s'exprime intelligemment. Pour critiquer la vulgate gauchiste, on prend toujours l'abruti du coin, on ne vient jamais voir LHC.
> Ceux qui ont le pouvoir, ce sont ceux qui votent. Mieux vaut flatter les préjugés des profs qui ont le temps de s'intéresser à la politique et d'aller voter que de faire plaisir au petit blanc de banlieue qu'on a habilement découragé de la politique et qui n'ira pas voter.
Vous allez comprendre : imaginez la situation inverse. La gauche arrête son hystérie, se rend aux réalités et admet qu'il y a bien un problème de sécurité avec une composante migratoire et que la prévention ne suffit pas. Que va faire le petit blanc qui ne vote plus depuis des années ? Il va se dire que, si la gauche en est là, il y a encore de l'espoir pour lui, que la politique se débloque. Et il va aller voter. Mais pas pour la gauche : par ce retournement de doctrine, elle vient d'admettre qu'elle se foutait du monde depuis des décennies.
Donc il est absolument essentiel pour la gauche de maintenir le petit blanc dans cet état d'aboulie désespérée qui fait qu'il ne va pas voter. C'est comme du temps de l'URSS : laisser la réalité pénétrer par une minuscule faille, dans un moment d'inattention, et c'est tout l'édifice qui s'écroule d'un coup.
La saturation du braillomètre n'est pas seulement un signe de panique, c'est aussi un message vers le petit blanc : «Ne va pas voter FN ou Sarko, ça ne sert à rien, tu vois bien que c'est encore nous, exclusivement, qui avons la parole. Tant que nous serons là, la réalité ne passera pas et ton vote est perdu.»
Et ça marche.
******************
(1) : bizarrement, quand il s'agit d'insulter, la gauche comprend bien qu'il y a deux sortes de Français : les Français pétainistes xénophobes, ce ne sont évidemment pas les «issus de la diversité», mais les Dupont et les Martin bien blancs qui ont de la glaise de France collée aux bottes.
C'est doublement ridicule : les propos tenus sont grotesques (faire respecter l'ordre est nazi ?) et aucune proposition pratique n'est avancée, ce qui est pourtant le cœur du problème.
Certains pensent que cette saturation du braillomètre est un bon signe. Elle prouverait d'une part qu'un point sensible est touché et d'autre part que la gauche est désarmée puisque sa seule réponse est la vocifération. Autrement dit, ça serait le chant du signe de la complaisance gauchiste pour la criminalité, la fin de la culture de l'excuse.
C'est en partie vrai mais bien trop optimiste : combien de fois nous sommes nous déjà dit «Non, là, ce n'est pas possible, la gauche est tellement conne que ça va finir par se voir» ?
Et, à chaque fois, nous fumes déçus : la vulgate gauchiste réinvestissait les journaux comme si rien ne s'était passé.
Pourquoi ? Parce que la gauche a bien compris qu'elle détenait des atouts sur deux points fondamentaux :
> ce qui est important, c'est non pas ce que les gens pensent mais ce qu'ils expriment, car ce qui n'est pas exprimé n'existe pas dans le débat public. Or, la presse inféodée à la gauche fait bien attention qu'aucune opinion anti-gauchiste ne s'exprime intelligemment. Pour critiquer la vulgate gauchiste, on prend toujours l'abruti du coin, on ne vient jamais voir LHC.
> Ceux qui ont le pouvoir, ce sont ceux qui votent. Mieux vaut flatter les préjugés des profs qui ont le temps de s'intéresser à la politique et d'aller voter que de faire plaisir au petit blanc de banlieue qu'on a habilement découragé de la politique et qui n'ira pas voter.
Vous allez comprendre : imaginez la situation inverse. La gauche arrête son hystérie, se rend aux réalités et admet qu'il y a bien un problème de sécurité avec une composante migratoire et que la prévention ne suffit pas. Que va faire le petit blanc qui ne vote plus depuis des années ? Il va se dire que, si la gauche en est là, il y a encore de l'espoir pour lui, que la politique se débloque. Et il va aller voter. Mais pas pour la gauche : par ce retournement de doctrine, elle vient d'admettre qu'elle se foutait du monde depuis des décennies.
Donc il est absolument essentiel pour la gauche de maintenir le petit blanc dans cet état d'aboulie désespérée qui fait qu'il ne va pas voter. C'est comme du temps de l'URSS : laisser la réalité pénétrer par une minuscule faille, dans un moment d'inattention, et c'est tout l'édifice qui s'écroule d'un coup.
La saturation du braillomètre n'est pas seulement un signe de panique, c'est aussi un message vers le petit blanc : «Ne va pas voter FN ou Sarko, ça ne sert à rien, tu vois bien que c'est encore nous, exclusivement, qui avons la parole. Tant que nous serons là, la réalité ne passera pas et ton vote est perdu.»
Et ça marche.
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(1) : bizarrement, quand il s'agit d'insulter, la gauche comprend bien qu'il y a deux sortes de Français : les Français pétainistes xénophobes, ce ne sont évidemment pas les «issus de la diversité», mais les Dupont et les Martin bien blancs qui ont de la glaise de France collée aux bottes.
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dictature du Bien
vendredi, août 06, 2010
Surenchère droitière ? Chouette alors !
Jamais deux sans trois, encore un billet qui n'est pas de moi. Après, j'arrête.
Surenchère droitière ? Chouette alors !
Pas un mot à changer, je n'aurais pas dit mieux.
Surenchère droitière ? Chouette alors !
Pas un mot à changer, je n'aurais pas dit mieux.
Voici le vrai scandale de la Vème république
Voici le vrai scandale de la Vème république
L'angle d'attaque qui me semble passionnant dans ce billet et que, hélas, Ivan Rioufol perd de vue, est le suivant : qu'est-ce qui fait, dans nos institutions, que les politiciens peuvent espérer accéder au pouvoir alors qu'ils méprisent la majorité des Français ?
L'angle d'attaque qui me semble passionnant dans ce billet et que, hélas, Ivan Rioufol perd de vue, est le suivant : qu'est-ce qui fait, dans nos institutions, que les politiciens peuvent espérer accéder au pouvoir alors qu'ils méprisent la majorité des Français ?
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anti-France,
appel au peuple,
vie française
Code de la nationalité : la réforme ou le chaos
Excellent billet de Malika Sorel qui va au cœur du problème :
Code de la nationalité : la réforme ou le chaos
Nota : j'en veux toujours à Alain Finkielkraut de s'être opposé (avec succès) aux lois Pasqua il y a vingt ans. Bien qu'il ait retourné sa veste depuis, je crois que rien de ce qu'il pourra dire et faire ne sera suffisant pour rattraper cette faute, pour ne pas dire ce crime.
Code de la nationalité : la réforme ou le chaos
Nota : j'en veux toujours à Alain Finkielkraut de s'être opposé (avec succès) aux lois Pasqua il y a vingt ans. Bien qu'il ait retourné sa veste depuis, je crois que rien de ce qu'il pourra dire et faire ne sera suffisant pour rattraper cette faute, pour ne pas dire ce crime.
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France,
invasion migratoire,
petite guerre d'Algérie
mercredi, août 04, 2010
Les abonnés du Monde me fatiguent
Depuis quelques temps, je me faisais un malin de poster des commentaires à contre-courant sur les articles du journal Le Monde, d'autant plus que la contrainte des 500 caractères est un défi.
Mais les abonnés du Monde sont vraiment trop cons, ils me fatiguent : autant essayer de faire lire Platon à un âne.
Mais les abonnés du Monde sont vraiment trop cons, ils me fatiguent : autant essayer de faire lire Platon à un âne.
mardi, août 03, 2010
Commerce libre et immigration limitée
Pour justifier l'immigrationnisme, auquel je m'oppose farouchement, on m'a souvent répondu «Toi qui es libéral, tu es pour la libre circulation des biens, donc tu dois être pour celle des personnes : un objet ne doit pas avoir plus de droit qu'une personne».
A cela, je répliquais d'une part que cette leçon de libéralisme venant de gens en général pas du tout libéraux m'était suspecte et que, d'autre part, faire une équivalence entre un bien et une personne me paraissait un sophisme, un objet n'a pas de droits. Mais, je n'avais pas réfléchi à la question plus avant.
Mais internet, spécialement LHC (béni soit son nom) et à Roro, est une merveille, j'ai trouvé ce texte :
Pour le libre échange et une immigration limitée
Le concept fondamental est celui d'invitation.
Pour qu'un bien circule, il faut qu'il soit invité dans le pays hôte. Celui qui invite un bien dans le pays hôte, c'est l'acheteur. C'est cela qui rend le libre échange des biens supportable : les biens ne débarquent pas chez vous contre votre volonté, vous les avez invités. Vous ne voyez pas, par exemple, les Chinois venir déverser leurs déchets en France.
Inversement, l'immigration de peuplement (c'est-à-dire la colonisation) que nous subissons, personne ne l'a invitée. Certains politiciens ont laissé faire pour se constituer un prolétariat de substitution, des industriels en ont profité, mais jamais, au grand jamais, le peuple français, seul légitime, n'a décidé d'inviter les immigrés. C'est si vrai que les politiciens ont toujours fait très attention de ne pas lui demander son avis, car ils connaissaient d'avance la réponse, négative.
L'auteur préconise donc une mesure que je propose d'imposer aux connards de RESF : si quelqu'un veut inviter un étranger chez lui, qu'il le fasse, mais à ses frais, que l'étranger ne bénéficie d'aucun système collectiviste et que l'invitant réponde de ses actes ad vitam eternam ou jusqu'à naturalisation (1).
On remarquera que cette idée d'immigration invitée s'oppose au droit du sol. En effet, un étranger ne peut acquérir la citoyenneté qu'en étant délié de la nécessité d'être invité, c'est-à-dire en ayant acquis une légitimité dans le pays d'accueil, par le travail etla propriété. L'auteur va même plus loin en écrivant que le droit du sol est une trahison par l'Etat de son devoir fondamental de protection de ses citoyens.
*************
(1) : j'imagine la tête des bien-pensants «sanspapiéristes» si toute la misère du monde venait camper chez eux et à leurs frais, pas en bas dans la rue, espace public, mais bien chez eux, dans leur espace privé ! Emmanuelle Béart avec le méchoui sur ses tapis précieux ! Comme d'habitude, la gauche finance sa générosité sur le dos des citoyens qui n'en peuvent mais.
A cela, je répliquais d'une part que cette leçon de libéralisme venant de gens en général pas du tout libéraux m'était suspecte et que, d'autre part, faire une équivalence entre un bien et une personne me paraissait un sophisme, un objet n'a pas de droits. Mais, je n'avais pas réfléchi à la question plus avant.
Mais internet, spécialement LHC (béni soit son nom) et à Roro, est une merveille, j'ai trouvé ce texte :
Pour le libre échange et une immigration limitée
Le concept fondamental est celui d'invitation.
Pour qu'un bien circule, il faut qu'il soit invité dans le pays hôte. Celui qui invite un bien dans le pays hôte, c'est l'acheteur. C'est cela qui rend le libre échange des biens supportable : les biens ne débarquent pas chez vous contre votre volonté, vous les avez invités. Vous ne voyez pas, par exemple, les Chinois venir déverser leurs déchets en France.
Inversement, l'immigration de peuplement (c'est-à-dire la colonisation) que nous subissons, personne ne l'a invitée. Certains politiciens ont laissé faire pour se constituer un prolétariat de substitution, des industriels en ont profité, mais jamais, au grand jamais, le peuple français, seul légitime, n'a décidé d'inviter les immigrés. C'est si vrai que les politiciens ont toujours fait très attention de ne pas lui demander son avis, car ils connaissaient d'avance la réponse, négative.
L'auteur préconise donc une mesure que je propose d'imposer aux connards de RESF : si quelqu'un veut inviter un étranger chez lui, qu'il le fasse, mais à ses frais, que l'étranger ne bénéficie d'aucun système collectiviste et que l'invitant réponde de ses actes ad vitam eternam ou jusqu'à naturalisation (1).
On remarquera que cette idée d'immigration invitée s'oppose au droit du sol. En effet, un étranger ne peut acquérir la citoyenneté qu'en étant délié de la nécessité d'être invité, c'est-à-dire en ayant acquis une légitimité dans le pays d'accueil, par le travail etla propriété. L'auteur va même plus loin en écrivant que le droit du sol est une trahison par l'Etat de son devoir fondamental de protection de ses citoyens.
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(1) : j'imagine la tête des bien-pensants «sanspapiéristes» si toute la misère du monde venait camper chez eux et à leurs frais, pas en bas dans la rue, espace public, mais bien chez eux, dans leur espace privé ! Emmanuelle Béart avec le méchoui sur ses tapis précieux ! Comme d'habitude, la gauche finance sa générosité sur le dos des citoyens qui n'en peuvent mais.
lundi, août 02, 2010
La pauvreté cause-t-elle la délinquance ? Un point de vue simplement humain
La bien pensance, de gauche, mais également de droite, nous explique que la délinquance est causée par la pauvreté et le chômage.
Cette explication m'a toujours paru hautement suspecte concernant nos pays occidentaux : quand on sait les dizaines de milliards d'€ déversés sur la politique dite de la ville depuis des décennies alors que la délinquance augmentait simultanément, on est fondé à douter.
Je ne me livrerai pas à une bataille de chiffres, d'une part parce que c'est fastidieux, d'autre part parce que ça brouille le débat plus que ça ne l'éclaire. En effet, le problème n'est pas récent et les réflexions sur le sujet nombreuses.
Tout d'abord, nous ne sommes plus au temps de Victor Hugo et des Misérables : il n'y a pas dans la France de 2010 nécessité de voler pour survivre (à supposer que ce fût le cas au XIXème siècle : Victor Hugo a raconté pas mal de conneries).
Il est vrai que l'océan de tentation consumériste qui nous cerne engendre probablement des pulsions de vol. Mais les tentations sont infinies, alors pourquoi les pauvres seraient plus voleurs que les autres ?
Cela supposerait que les pauvres aient une moralité inférieure à celle des riches, argument étrange.
Quel est la différence entre un voleur et quelqu'un qui ne vole pas ? C'est une lapalissade : le délinquant rechigne moins à enfreindre la loi.
Explorons cette piste de la moralité : qu'est-ce qui abaisse la moralité ?
Une famille éclatée.Une mauvaise éducation. De mauvais exemples. La conviction d'être en marge du groupe, que ses lois ne sont pas pour vous. L'idée que la société est injuste, fautive et vous doit quelque chose, qu'on est légitime à récupérer illégalement son du.
Comme par hasard, nous avons là le portrait des maux qui accablent une frange significative de la population d'origine africaine et nord-africaine.
Et l'on comprend alors pourquoi la communauté asiatique fait beaucoup moins parler d'elle : elle n'est pas travaillé par le ressentiment et la victimisation.
La pauvreté et le chômage dans tout cela ? Je pense qu'il faut inverser la relation de cause à effet : pas facile quand on a un casier judiciaire ou qu'on vient d'un coin réputé mal famé de trouver un travail.
Xavier Raufer sous un angle plus froid :
La crise, le crime et les fausses excuses, par Xavier Raufer
Cette explication m'a toujours paru hautement suspecte concernant nos pays occidentaux : quand on sait les dizaines de milliards d'€ déversés sur la politique dite de la ville depuis des décennies alors que la délinquance augmentait simultanément, on est fondé à douter.
Je ne me livrerai pas à une bataille de chiffres, d'une part parce que c'est fastidieux, d'autre part parce que ça brouille le débat plus que ça ne l'éclaire. En effet, le problème n'est pas récent et les réflexions sur le sujet nombreuses.
Tout d'abord, nous ne sommes plus au temps de Victor Hugo et des Misérables : il n'y a pas dans la France de 2010 nécessité de voler pour survivre (à supposer que ce fût le cas au XIXème siècle : Victor Hugo a raconté pas mal de conneries).
Il est vrai que l'océan de tentation consumériste qui nous cerne engendre probablement des pulsions de vol. Mais les tentations sont infinies, alors pourquoi les pauvres seraient plus voleurs que les autres ?
Cela supposerait que les pauvres aient une moralité inférieure à celle des riches, argument étrange.
Quel est la différence entre un voleur et quelqu'un qui ne vole pas ? C'est une lapalissade : le délinquant rechigne moins à enfreindre la loi.
Explorons cette piste de la moralité : qu'est-ce qui abaisse la moralité ?
Une famille éclatée.Une mauvaise éducation. De mauvais exemples. La conviction d'être en marge du groupe, que ses lois ne sont pas pour vous. L'idée que la société est injuste, fautive et vous doit quelque chose, qu'on est légitime à récupérer illégalement son du.
Comme par hasard, nous avons là le portrait des maux qui accablent une frange significative de la population d'origine africaine et nord-africaine.
Et l'on comprend alors pourquoi la communauté asiatique fait beaucoup moins parler d'elle : elle n'est pas travaillé par le ressentiment et la victimisation.
La pauvreté et le chômage dans tout cela ? Je pense qu'il faut inverser la relation de cause à effet : pas facile quand on a un casier judiciaire ou qu'on vient d'un coin réputé mal famé de trouver un travail.
Xavier Raufer sous un angle plus froid :
La crise, le crime et les fausses excuses, par Xavier Raufer
What Social Science Does—and Doesn’t—Know
Un article trouvé par Bob qui tombe très bien dans notre problématique de sociologisme :
What Social Science Does—and Doesn’t—Know
What Social Science Does—and Doesn’t—Know
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