«Pasqua, c'était la France qui se fichait bien de paraître ringarde devant les bons esprits»
*************
Il ne s'agit pas de faire ici le portrait d'un ange. Mais c'est probablement le génie de la politique de révéler à la fois les faces sombres et
lumineuses de l'homme - et souvent, d'un homme en particulier.
L'espèce d'intégrisme éthique qui domine notre époque obsédée
maladivement par la transparence traduit souvent un esprit profondément antipolitique, qui ne se résigne pas à la part d'ombre
inévitable dans l'organisation et la gestion de la cité. C'est le signe d'une époque qui comprend finalement bien mal la bête humaine et
ses contrastes.
*************
Les Vallaud-Belkacem, Peillon, Hollande, Valls, Sarkozy qui ont passé leurs vies à bâtir leur carrière politique loin de la «vraie vie» n'arrivent pas à la cheville de Pasqua qui, lui, était bien vivant.
On savourera cette sortie de Pasqua :
«Quant à François Hollande, soyons clairs : il était fait pour être adjoint du préfet de Tulle ou sous-président de la commission des fêtes du conseil général de Corrèze, mais certainement pas président de la République».
Comme Bock-Coté, je ressens très fort cette inhumanité de nos dirigeants, leur complète méconnaissance de la nature humaine au-delà de leur petit milieu de clones (et de clowns) politiciens, cela se traduit politiquement , par exemple, dans la dénaturation du mariage et dans leur façon de qualifier systématiquement, et bêtement, les islamistes de «déséquilibrés».
Quelqu'un a dit de François Hollande : «Il est sans affect». Terrifiant.
mardi, juin 30, 2015
Grèce : le profond chaos aux entrailles fécondes
Mes bien-aimés commentateurs oscillent entre «Tsipras est un salaud démagogue, la Grèce doit tenir ses engagements» et «les engagements de la Grèce sont intenables, les créanciers sont coupables et n'ont pas à forcer la main des Grecs, c'est tyrannique».
Je partage les deux thèses : le vice fondamental de l'Euro, c'est que l'abandon de souveraineté qu'il suppose est anti-démocratique.
Tsipras est démagogue mais il devrait avoir la liberté de l'être. Après tout, si les Grecs veulent élire un démagogue, cela devrait rester leur problème. C'est parce que nous sommes liés par l'Euro que les autres pays sont intervenus comme ils sont intervenus et se mêlent de manière tyrannique des affaires grecs.
La suite idéale ?
1) La Grèce sort de l'Euro (ce dimanche ou un autre jour).
2) La Grèce fait banqueroute.
3) La Grèce réforme.
Les deux premiers points donnent un «shoot» passager de compétitivité qui permet de rendre les réformes nécessaires moins douloureuses. Vous remarquerez que c'est le même scénario idéal pour la France.
Malheureusement, ce n'est pas ce qui arrivera. La Grèce sortira bien de l'Euro, elle fera bien défaut sur sa dette, mais, au lieu d'utiliser ce choc positif passager pour réformer, elle l'utilisera pour repousser les réformes. Comme la France a fait avec la baisse des taux.
Elle se ré-endettera et, dans cinq ans, sera de nouveau dans la merde. Comme la France.
Cependant, le pire n'est jamais sûr : il se pourrait que les Grecs fassent vraiment les réformes.
Et puis, de toute façon, que la Grèce retrouve sa souveraineté et sa liberté, quel que soit l'usage qu'elle en fera, est en soi une bonne nouvelle. La liberté est en soi une valeur, on semble trop souvent l'oublier de nos jours.
Grèce : Enfin des bonnes nouvelles !
On notera cette phrase stupéfiante de Charles Gave :
Comme me l’avait dit le patron de l’une des grandes sociétés d’assurance Allemandes avec beaucoup de finesse (!), « Nous torturons les Grecs pour que les Italiens entendent leurs cris», ce qui m’avait passablement surpris venant d’un Allemand.
Grèce: que dit vraiment le plan des Européens ?
Je partage les deux thèses : le vice fondamental de l'Euro, c'est que l'abandon de souveraineté qu'il suppose est anti-démocratique.
Tsipras est démagogue mais il devrait avoir la liberté de l'être. Après tout, si les Grecs veulent élire un démagogue, cela devrait rester leur problème. C'est parce que nous sommes liés par l'Euro que les autres pays sont intervenus comme ils sont intervenus et se mêlent de manière tyrannique des affaires grecs.
La suite idéale ?
1) La Grèce sort de l'Euro (ce dimanche ou un autre jour).
2) La Grèce fait banqueroute.
3) La Grèce réforme.
Les deux premiers points donnent un «shoot» passager de compétitivité qui permet de rendre les réformes nécessaires moins douloureuses. Vous remarquerez que c'est le même scénario idéal pour la France.
Malheureusement, ce n'est pas ce qui arrivera. La Grèce sortira bien de l'Euro, elle fera bien défaut sur sa dette, mais, au lieu d'utiliser ce choc positif passager pour réformer, elle l'utilisera pour repousser les réformes. Comme la France a fait avec la baisse des taux.
Elle se ré-endettera et, dans cinq ans, sera de nouveau dans la merde. Comme la France.
Cependant, le pire n'est jamais sûr : il se pourrait que les Grecs fassent vraiment les réformes.
Et puis, de toute façon, que la Grèce retrouve sa souveraineté et sa liberté, quel que soit l'usage qu'elle en fera, est en soi une bonne nouvelle. La liberté est en soi une valeur, on semble trop souvent l'oublier de nos jours.
Grèce : Enfin des bonnes nouvelles !
On notera cette phrase stupéfiante de Charles Gave :
Comme me l’avait dit le patron de l’une des grandes sociétés d’assurance Allemandes avec beaucoup de finesse (!), « Nous torturons les Grecs pour que les Italiens entendent leurs cris», ce qui m’avait passablement surpris venant d’un Allemand.
Grèce: que dit vraiment le plan des Européens ?
lundi, juin 29, 2015
Jacques Sapir : l’Euro ou la démocratie
J’ai de nombreux désaccords avec Jacques Sapir (en gros, je pense que c’est un communiste, ce qui ne provoque pas en moi un amour immodéré et débordant) et, à mes yeux, Alexis Tsipras est un démagogue qui a vendu aux Grecs qu’ils pourraient rester dans l’Euro sans faire d’efforts supplémentaires, ce qui, en l’état actuel, est irréaliste.
Notons tout de même que Tsipras, tout en étant démagogue, pose indirectement LA question de fond : l’Union Monétaire est-elle vraiment une union ?
En effet, la solution pour que les Grecs restent dans l’Euro sans faire d’efforts supplémentaires est simplissime : que l’Allemagne donne à la Grèce de l’argent, au lieu de le lui prêter. C’est ainsi que fonctionnent toutes les unions monétaires. Paris et l’Auvergne pouvaient partager le Franc parce que leurs écarts de compétitivité étaient compensés par les transferts de Paris vers l’Auvergne (en partie seulement, c’est pourquoi Paris s’enrichit alors que l’Auvergne s’appauvrit, tout comme l’Allemagne s’enrichit alors que la Grèce s’appauvrit). L’Euro n’est donc pas une union monétaire véritable, puisqu’il n’y a pas de transferts suffisants pour compenser les écarts de compétitivité. Dans ce cas, partager une monnaie unique est une machine infernale à rendre automatiquement les forts plus forts et les faibles plus faibles, comme avaient prévenu tous les opposants à l’Euro dès le traité de Maastricht. Le long discours de Philippe Séguin à l’Assemblée Nationale reste un morceau d’anthologie, frappant de prescience.
Et pourquoi les Allemands refusent-ils de transférer de l’argent aux Grecs ? Parce que la nation européenne n’existe pas, les Allemands et les Grecs ne se sentent pas faire partie du même pays, au contraire, j’espère, des Parisiens et des Auvergnats. D’ailleurs, ils n’ont pas les mêmes règles (de retraite, par exemple).
C’était le pari fou des européistes, en réponse aux anti-Maastricht, que la survie de l’Euro forcerait les transferts et que les transferts forceraient la naissance d’un sentiment politique européen et d’une nation européenne. C’est un exemple fantastique de « mettre la charrue avant les bœufs ». Cette utopie politique, comme toutes les utopies politiques, provoque le malheur des peuples et se fracasse en ce moment sur le mur de la réalité.
On comprend que l’Euro est fondamentalement anti-démocratique puisqu’il s’agit de forcer les sentiments populaires. Il n’est donc pas surprenant que ça se passe mal.
Ce n’est pas par hasard que j’ai intitulé ma rubrique traitant de ces questions : « Euro ou démocratie ils ont choisi pour vous ».
Et l’objection « les Grecs ont choisi d’entrer dans l’Euro démocratiquement, qu’ils en assument les conséquences » ne tient pas. La démocratie, c’est aussi de pouvoir arrêter une expérience qui tourne mal. De plus, le prêt de 2010 couronnant le surdendettement grec avait pour but de sauver les banques françaises et allemandes et non d'aider les Grecs.
La solution préconisée par les européistes est l’éternelle solution de tous les utopistes : encore plus d’utopie. Le communisme ne marche pas ? C’est parce qu’on n’en a pas encore fait assez. L’européisme enchaine les catastrophes ? C’est qu’on n’en a pas encore fait assez.
Tsipras, en proposant le referendum, demande aux Grecs de trancher le nœud gordien. Il se peut tout à fait que les Grecs renoncent à leur souveraineté et donc à la démocratie. La liberté est fatigante.
Nous verrons.
La situation grecque pose bien la question essentielle de la viabilité de l’Euro et même de l’UE. Ceux qui prétendent que le problème grec n’est pas grave parce que la Grèce est un petit pays sont des imbéciles ou des menteurs (ou les deux).
Je vous laisse avec Jacques Sapir :
Jacques Sapir : référendum grec, le retour de la démocratie en Europe
Notons tout de même que Tsipras, tout en étant démagogue, pose indirectement LA question de fond : l’Union Monétaire est-elle vraiment une union ?
En effet, la solution pour que les Grecs restent dans l’Euro sans faire d’efforts supplémentaires est simplissime : que l’Allemagne donne à la Grèce de l’argent, au lieu de le lui prêter. C’est ainsi que fonctionnent toutes les unions monétaires. Paris et l’Auvergne pouvaient partager le Franc parce que leurs écarts de compétitivité étaient compensés par les transferts de Paris vers l’Auvergne (en partie seulement, c’est pourquoi Paris s’enrichit alors que l’Auvergne s’appauvrit, tout comme l’Allemagne s’enrichit alors que la Grèce s’appauvrit). L’Euro n’est donc pas une union monétaire véritable, puisqu’il n’y a pas de transferts suffisants pour compenser les écarts de compétitivité. Dans ce cas, partager une monnaie unique est une machine infernale à rendre automatiquement les forts plus forts et les faibles plus faibles, comme avaient prévenu tous les opposants à l’Euro dès le traité de Maastricht. Le long discours de Philippe Séguin à l’Assemblée Nationale reste un morceau d’anthologie, frappant de prescience.
Et pourquoi les Allemands refusent-ils de transférer de l’argent aux Grecs ? Parce que la nation européenne n’existe pas, les Allemands et les Grecs ne se sentent pas faire partie du même pays, au contraire, j’espère, des Parisiens et des Auvergnats. D’ailleurs, ils n’ont pas les mêmes règles (de retraite, par exemple).
C’était le pari fou des européistes, en réponse aux anti-Maastricht, que la survie de l’Euro forcerait les transferts et que les transferts forceraient la naissance d’un sentiment politique européen et d’une nation européenne. C’est un exemple fantastique de « mettre la charrue avant les bœufs ». Cette utopie politique, comme toutes les utopies politiques, provoque le malheur des peuples et se fracasse en ce moment sur le mur de la réalité.
On comprend que l’Euro est fondamentalement anti-démocratique puisqu’il s’agit de forcer les sentiments populaires. Il n’est donc pas surprenant que ça se passe mal.
Ce n’est pas par hasard que j’ai intitulé ma rubrique traitant de ces questions : « Euro ou démocratie ils ont choisi pour vous ».
Et l’objection « les Grecs ont choisi d’entrer dans l’Euro démocratiquement, qu’ils en assument les conséquences » ne tient pas. La démocratie, c’est aussi de pouvoir arrêter une expérience qui tourne mal. De plus, le prêt de 2010 couronnant le surdendettement grec avait pour but de sauver les banques françaises et allemandes et non d'aider les Grecs.
La solution préconisée par les européistes est l’éternelle solution de tous les utopistes : encore plus d’utopie. Le communisme ne marche pas ? C’est parce qu’on n’en a pas encore fait assez. L’européisme enchaine les catastrophes ? C’est qu’on n’en a pas encore fait assez.
Tsipras, en proposant le referendum, demande aux Grecs de trancher le nœud gordien. Il se peut tout à fait que les Grecs renoncent à leur souveraineté et donc à la démocratie. La liberté est fatigante.
Nous verrons.
La situation grecque pose bien la question essentielle de la viabilité de l’Euro et même de l’UE. Ceux qui prétendent que le problème grec n’est pas grave parce que la Grèce est un petit pays sont des imbéciles ou des menteurs (ou les deux).
Je vous laisse avec Jacques Sapir :
Jacques Sapir : référendum grec, le retour de la démocratie en Europe
dimanche, juin 28, 2015
L'Etat Islamique du Levant s'en prend-il aux valeurs universelles ?
Manuel Valls vient d'affirmer : «Daesh s'en prend aux valeurs universelles».
C'est une incompréhension de l'islam.
L'islam a hérité du judaïsme le dieu unique (sans l'Alliance) et du christianisme l'Eglise militante et l'universalisme.
Comme le christianisme, l'islam a vocation à être la religion de tous les hommes, sans distinction de race, ou de couleur, ou d'origine. L'islam a des valeurs universelles, il se trouve que ce ne sont pas les nôtres, issues du christianisme catholique.
C'est bien parce qu'il a des valeurs universelles que l'islam peut être prosélyte et conquérant. Les Massaïs, qui croient que le monde a été créé uniquement pour eux, ne convertissent personne.
La phrase de Manuel Valls ne veut donc pas dire grand'chose. Une phrase exacte aurait pu être «L'Etat Islamique du Levant veut nous imposer ses valeurs par la terreur».
Pinaillage de blog, me direz-vous ?
Non, je ne crois pas. Car Manuel Valls, avec sa manière de penser, ne peut pas comprendre le problème très concret des convertis.
Il est vrai que, pour les comprendre, il lui faudrait admettre que le bordel foutu dans les sociétés occidentales par l'esprit de mai 68 donne envie à certains de se raccrocher au cadre islamique.
Il est évidemment révélateur que les convertis viennent très souvent de familles décomposées ou au père ectoplasmique. De la même manière que le nazisme était la politique des enfants sans pères (morts à la guerre ou discrédités par le chômage), l'islam fondamentaliste est la religion des enfants sans père.
C'est une incompréhension de l'islam.
L'islam a hérité du judaïsme le dieu unique (sans l'Alliance) et du christianisme l'Eglise militante et l'universalisme.
Comme le christianisme, l'islam a vocation à être la religion de tous les hommes, sans distinction de race, ou de couleur, ou d'origine. L'islam a des valeurs universelles, il se trouve que ce ne sont pas les nôtres, issues du christianisme catholique.
C'est bien parce qu'il a des valeurs universelles que l'islam peut être prosélyte et conquérant. Les Massaïs, qui croient que le monde a été créé uniquement pour eux, ne convertissent personne.
La phrase de Manuel Valls ne veut donc pas dire grand'chose. Une phrase exacte aurait pu être «L'Etat Islamique du Levant veut nous imposer ses valeurs par la terreur».
Pinaillage de blog, me direz-vous ?
Non, je ne crois pas. Car Manuel Valls, avec sa manière de penser, ne peut pas comprendre le problème très concret des convertis.
Il est vrai que, pour les comprendre, il lui faudrait admettre que le bordel foutu dans les sociétés occidentales par l'esprit de mai 68 donne envie à certains de se raccrocher au cadre islamique.
Il est évidemment révélateur que les convertis viennent très souvent de familles décomposées ou au père ectoplasmique. De la même manière que le nazisme était la politique des enfants sans pères (morts à la guerre ou discrédités par le chômage), l'islam fondamentaliste est la religion des enfants sans père.
Dans la tête de Merah : une entretien passionnant (et désespérant)
De Merah à Salhi : «Il y a une méconnaissance absolue de la manière dont pense le terroriste nouveau»
****************
[…]
Ce qui m'inquiète, ce sont les conférences de presse de Mr. Cazeneuve après chaque attentat. Le temps passe, elles restent identiques. Tout comme Merah, Salhi avait «une fiche S et était connu comme salafiste». Bernard Cazeneuve a certes injecté «200 millions et 1 500 agents supplémentaires» à la lutte anti-terroriste, mais cela ne veut rien dire. 200 millions pourquoi? On ne peut pas jeter de l'argent à un problème sans connaître la nature de celui-ci. Le député Eric Ciotti qui se veut le champion de la lutte contre l'islamisme n'a pas voulu d'une commission d'enquête après Merah, ne voulant pas «d'un procès des services». Il est resté étrangement silencieux sur ce sujet après Charlie. C'est à croire que la classe politique ne veut pas définir la problématique, donc de penser des solutions. Les services les premiers semblent démunis parce qu'ils ne se sont pas adaptés au mode de pensée et à l'idéologie propagée. «Ils ont la tête dans le guidon, sont dans la procédure et débordés», me disait un haut gradé du renseignement. Tout est dit. Sans vouloir être alarmiste, je crains que le pire est à venir. C'est notre réalité.
[…]
Aujourd'hui l'enquête [Merah] est finie, les familles ont demandé que le dossier soit clos. Il y aura un procès, mais personne dans le box des accusés. Du point de vue de la justice, c'est un fiasco absolu. Abdelkader, le frère de Mohamed, nargue les juges depuis sa prison de Villepinte. Sabri Essid le «beau-frère» de Merah, sans doute celui-qui en sait le plus, joue les bourreaux YouTube en Syrie pour l'Etat islamique.
[…]
Du point de vue du renseignement, il y a eu une prise de conscience. Qui n'a pas pu empêcher la tuerie de Charlie Hebdo rendue possible par de nouvelles failles dans le renseignement. Mais le politiquement correct reste un frein qui, aux dires des policiers, empêche de parfois de voir le réel. L'affaire des voitures folles fonçant sur des foules à Nantes et Dijon à Noël qu'on a attribué à des «déséquilibrés» en dit long sur notre incapacité à saisir la détermination des nouveaux terroristes.
****************
Notre problème est politique, pas sécuritaire : si nous continuons notre mauvaise politique en matière d'immigration, d'éducation, de social, de religion, de relations avec les pays islamiques, l'appareil sécuritaire échouera, quelques soient ses moyens. Inversement, avec la bonne politique, la résolution du problème est assez aisée, il est encore temps.
Les plus atterrants sont, de ma sensibilité, les évêques français : à cause de l'actualité des chrétiens d'Orient et de la très ancienne tradition chrétienne de confrontation avec l'islam, ils devraient être à la pointe des bonnes idées. Pas du tout : dès qu'il y a une grosse connerie, bien sirupeuse, bien dégoulinante de mièvrerie, à dire, crétine à souhait, bien désarmante et castratrice, ces eunuques répondent présent.
Pour bien enfoncer le clou de notre impuissance volontaire :
****************
Nous ne sommes pas en guerre contre l'islam», a rappelé le premier ministre dans les colonnes du Journal du dimanche. «La bataille se situe au sein même de l'islam avec, d'un côté, un islam pratiqué par l'immense majorité de nos compatriotes de confession musulmane qui revendiquent des valeurs humanistes universelles et, de l'autre, un islamisme obscurantiste et totalitaire».
****************
Avec de puissantes analyses comme celle-ci, c'est clair, on est sauvé.
J'aurais préféré entendre : «Faire le tri à l'intérieur de l'islam n'est pas notre problème. Notre problème est de défendre la France et les Français contre ceux qui leur font la guerre. Dès aujourd'hui, le gouvernement consulte les chefs des partis politiques en vue d'un referendum sur le contrôle de nos frontières, première étape d'une défense nationale conséquente.»
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Ce qui m'inquiète, ce sont les conférences de presse de Mr. Cazeneuve après chaque attentat. Le temps passe, elles restent identiques. Tout comme Merah, Salhi avait «une fiche S et était connu comme salafiste». Bernard Cazeneuve a certes injecté «200 millions et 1 500 agents supplémentaires» à la lutte anti-terroriste, mais cela ne veut rien dire. 200 millions pourquoi? On ne peut pas jeter de l'argent à un problème sans connaître la nature de celui-ci. Le député Eric Ciotti qui se veut le champion de la lutte contre l'islamisme n'a pas voulu d'une commission d'enquête après Merah, ne voulant pas «d'un procès des services». Il est resté étrangement silencieux sur ce sujet après Charlie. C'est à croire que la classe politique ne veut pas définir la problématique, donc de penser des solutions. Les services les premiers semblent démunis parce qu'ils ne se sont pas adaptés au mode de pensée et à l'idéologie propagée. «Ils ont la tête dans le guidon, sont dans la procédure et débordés», me disait un haut gradé du renseignement. Tout est dit. Sans vouloir être alarmiste, je crains que le pire est à venir. C'est notre réalité.
[…]
Aujourd'hui l'enquête [Merah] est finie, les familles ont demandé que le dossier soit clos. Il y aura un procès, mais personne dans le box des accusés. Du point de vue de la justice, c'est un fiasco absolu. Abdelkader, le frère de Mohamed, nargue les juges depuis sa prison de Villepinte. Sabri Essid le «beau-frère» de Merah, sans doute celui-qui en sait le plus, joue les bourreaux YouTube en Syrie pour l'Etat islamique.
[…]
Du point de vue du renseignement, il y a eu une prise de conscience. Qui n'a pas pu empêcher la tuerie de Charlie Hebdo rendue possible par de nouvelles failles dans le renseignement. Mais le politiquement correct reste un frein qui, aux dires des policiers, empêche de parfois de voir le réel. L'affaire des voitures folles fonçant sur des foules à Nantes et Dijon à Noël qu'on a attribué à des «déséquilibrés» en dit long sur notre incapacité à saisir la détermination des nouveaux terroristes.
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Notre problème est politique, pas sécuritaire : si nous continuons notre mauvaise politique en matière d'immigration, d'éducation, de social, de religion, de relations avec les pays islamiques, l'appareil sécuritaire échouera, quelques soient ses moyens. Inversement, avec la bonne politique, la résolution du problème est assez aisée, il est encore temps.
Les plus atterrants sont, de ma sensibilité, les évêques français : à cause de l'actualité des chrétiens d'Orient et de la très ancienne tradition chrétienne de confrontation avec l'islam, ils devraient être à la pointe des bonnes idées. Pas du tout : dès qu'il y a une grosse connerie, bien sirupeuse, bien dégoulinante de mièvrerie, à dire, crétine à souhait, bien désarmante et castratrice, ces eunuques répondent présent.
Pour bien enfoncer le clou de notre impuissance volontaire :
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Nous ne sommes pas en guerre contre l'islam», a rappelé le premier ministre dans les colonnes du Journal du dimanche. «La bataille se situe au sein même de l'islam avec, d'un côté, un islam pratiqué par l'immense majorité de nos compatriotes de confession musulmane qui revendiquent des valeurs humanistes universelles et, de l'autre, un islamisme obscurantiste et totalitaire».
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Avec de puissantes analyses comme celle-ci, c'est clair, on est sauvé.
J'aurais préféré entendre : «Faire le tri à l'intérieur de l'islam n'est pas notre problème. Notre problème est de défendre la France et les Français contre ceux qui leur font la guerre. Dès aujourd'hui, le gouvernement consulte les chefs des partis politiques en vue d'un referendum sur le contrôle de nos frontières, première étape d'une défense nationale conséquente.»
La bonne nouvelle grecque
L'Europe, sous le joug dictatorial de l'Union Européenne, est à ce point en manque de démocratie que la nouvelle du référendum grec est une rosée de printemps.
Bien sûr, je n'ignore pas qu'un referendum peut être une sournoise manipulation des foules, qu'un referendum peut être mal posé ou mal organisé, qu'un referendum mal foutu peut servir de prétexte ultérieur aux ploutocrates de Bruxelles pour interdire tous les referendums.
Mais il n'en demeure pas moins que les élans de démocratie sont devenus si rares en Europe que chacun d'eux est le bienvenu.
La tête ahurie des européistes à l'idée qu'on consulte le peuple grec dit assez leur grand amour de la démocratie. Alors que s'ils avaient été d'authentiques démocrates, l'idée aurait pu venir d'eux : «M. Tsipras, les négociations sont bloquées. Si on demandait l'avis du peuple grec ?» Mais alors là, c'est de la science-fiction.
Bien sûr, je n'ignore pas qu'un referendum peut être une sournoise manipulation des foules, qu'un referendum peut être mal posé ou mal organisé, qu'un referendum mal foutu peut servir de prétexte ultérieur aux ploutocrates de Bruxelles pour interdire tous les referendums.
Mais il n'en demeure pas moins que les élans de démocratie sont devenus si rares en Europe que chacun d'eux est le bienvenu.
La tête ahurie des européistes à l'idée qu'on consulte le peuple grec dit assez leur grand amour de la démocratie. Alors que s'ils avaient été d'authentiques démocrates, l'idée aurait pu venir d'eux : «M. Tsipras, les négociations sont bloquées. Si on demandait l'avis du peuple grec ?» Mais alors là, c'est de la science-fiction.
samedi, juin 27, 2015
Islamisme : je regrette d'avoir raison
Extrait du journal d'Anne Fulda :
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Vendredi 26 juin
Avoir raison. «Chère Anne avez-vous vu l'attentat ? J'avais raison. Je regrette d'avoir eu raison». Je reçois ce sms de Jeannette Bougrab (dont le portrait paraît dans le Figaro d'aujourd'hui) quelque temps après avoir appris l'attentat qui a été commis, ce matin, sur un site de gaz industriels dans l'Isère faisant un mort - dont le corps a été décapité ! - et deux blessés légers. Je repense à ma rencontre avec l'ancienne ministre il y a quelques semaines et à ces paroles prémonitoires qu'elle avait prononcées. «La question n'est plus aujourd'hui de batailler sur le voile à l'université, la vraie bataille c'est celle du Djihad. On aura en France des gens qui vont se faire sauter, on aura des kamikazes s'ils ne sont pas déjà là» prophétisait-elle en soulignant que «le modèle de théorisation» de ces guerriers d'un nouveau genre «c'est la guerre d'Algérie». On le savait, on nous le répétait la question n'était pas de savoir s'il y allait avoir un autre attentat mais quand il aurait lieu… ça y est. Il a eu lieu. Et a été suivi d'un autre attentat meurtrier, en Tunisie, dans un hôtel de Sousse, où un homme armé d'une Kalachnikov a tué 27 personnes. On repense à Jeannette Bougrab, à ce qu'elle a vécu quand elle a appris la mort de Charb, également abattu à la Kalachnikov, le 7 janvier dernier. Et à ce qu'elle répète sans cesse en comparant la montée de l'islamisme à celle du nazisme.
***************
J'ai bien conscience que, face à l'islamisme en France, je suis un prophète de malheur, puisque je prédis une guerre civile à l'algérienne avec, cerise sur le gâteau, la classe dirigeante en grande partie du coté des islamistes. Je le regrette mais c'est la vie, c'est la réalité de notre monde.
Alexandra Laignel-Lavastine : « Face à l'islamisme, certains intellectuels « progressistes » sont dangereux »
La bataille est politique : il s'agit de prendre le pouvoir pour employer, enfin, toute la force de l'Etat à défendre la France contre les islamistes en attaquant le problème à sa racine, c'est-à-dire le Grand Remplacement.
Cette bataille politique passe par une bataille intellectuelle et médiatique. D'où l'importance de l'article en lien ci-dessus.
Contrairement à mon usage, je n'ai pas publié d'extrait, il vaut le coup d'être lu en entier.
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Vendredi 26 juin
Avoir raison. «Chère Anne avez-vous vu l'attentat ? J'avais raison. Je regrette d'avoir eu raison». Je reçois ce sms de Jeannette Bougrab (dont le portrait paraît dans le Figaro d'aujourd'hui) quelque temps après avoir appris l'attentat qui a été commis, ce matin, sur un site de gaz industriels dans l'Isère faisant un mort - dont le corps a été décapité ! - et deux blessés légers. Je repense à ma rencontre avec l'ancienne ministre il y a quelques semaines et à ces paroles prémonitoires qu'elle avait prononcées. «La question n'est plus aujourd'hui de batailler sur le voile à l'université, la vraie bataille c'est celle du Djihad. On aura en France des gens qui vont se faire sauter, on aura des kamikazes s'ils ne sont pas déjà là» prophétisait-elle en soulignant que «le modèle de théorisation» de ces guerriers d'un nouveau genre «c'est la guerre d'Algérie». On le savait, on nous le répétait la question n'était pas de savoir s'il y allait avoir un autre attentat mais quand il aurait lieu… ça y est. Il a eu lieu. Et a été suivi d'un autre attentat meurtrier, en Tunisie, dans un hôtel de Sousse, où un homme armé d'une Kalachnikov a tué 27 personnes. On repense à Jeannette Bougrab, à ce qu'elle a vécu quand elle a appris la mort de Charb, également abattu à la Kalachnikov, le 7 janvier dernier. Et à ce qu'elle répète sans cesse en comparant la montée de l'islamisme à celle du nazisme.
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J'ai bien conscience que, face à l'islamisme en France, je suis un prophète de malheur, puisque je prédis une guerre civile à l'algérienne avec, cerise sur le gâteau, la classe dirigeante en grande partie du coté des islamistes. Je le regrette mais c'est la vie, c'est la réalité de notre monde.
Alexandra Laignel-Lavastine : « Face à l'islamisme, certains intellectuels « progressistes » sont dangereux »
La bataille est politique : il s'agit de prendre le pouvoir pour employer, enfin, toute la force de l'Etat à défendre la France contre les islamistes en attaquant le problème à sa racine, c'est-à-dire le Grand Remplacement.
Cette bataille politique passe par une bataille intellectuelle et médiatique. D'où l'importance de l'article en lien ci-dessus.
Contrairement à mon usage, je n'ai pas publié d'extrait, il vaut le coup d'être lu en entier.
Moi je fais un amalgame
Fil de commentaires pris ici à propos des taxis :
- Robert Marchenoir | 27 juin 2015 at 2 h 19 min |Il y a un fait qui n’a pratiquement pas été relevé, sauf par un homme politique socialiste dont je n’ai pas noté le nom : parmi les protestataires, a-t-il dit pour les défendre, il y a de nombreux « jeunes » qui ont fait des sacrifices pour acheter une plaque et se sortir de leur cité.Par ces mots codés, le chef socialiste fait un aveu qui, une fois traduit en français, est plus brutal : ce sont des Arabes, donc ils ont tous les droits et on ne peut que les laisser mettre le pays à feu et à sang.En quelques décennies, la profession de taxi parisien est en effet passée d’une citadelle corporatiste parigote et franchouillarde, à une citadelle corporatiste immigrée et musulmane.Le précédente agitation de la corporation taxistique, assortie de violences, portait sur… l’organisation de « la prière » (en novlangue dans le texte des médias) à l’aéroport de Roissy. L’organisation de la quoi ? Eh oui, désormais les taxis lèvent le cul en l’air en cadence pendant les horaires de travail. Car il ne s’agit pas de prières catholiques, pour ceux qui auraient un doute.Les chefs des syndicats de taxis CGT et CFDT portent des noms impeccablement arabes. Nous avons donc ici l’aboutissement d’un phénomène que j’avais annoncé depuis longtemps, à savoir la convergence de la mafia syndicale à la française et de la mafia arabo-musulmane. Vous avez aimé les gros bras de la CGT ? Vous adorerez les gros bras de la CGT musulmans. Quand vous multipliez le pouvoir de nuisance des uns par celui des autres, le résultat explose de façon logarithmique.Les taxis français ont toujours été des têtes de cochon, mais jusqu’à présent ils ne fracassaient pas la tête de leurs clients à deux contre un, et ils ne mettaient pas le feu aux voitures.Pour les Arabes, en revanche, c’est un comportement normal : on vient d’en avoir la preuve une fois de plus.Les scènes d’émeute urbaines auxquelles nous venons d’assister ne sont pas un « conflit social » : c’est une forme de plus du djihad. Une mafia ethnique de quelques milliers de personnes a le pouvoir de bloquer les gares et les aéroports de Paris, et de mettre la pagaille dans la capitale elle-même en détruisant 70 voitures et en exerçant des violences contre les personnes. Si ce n’est pas un acte de guerre, je ne sais pas ce que c’est.Même chose aux Etats-Unis (en plus atténué, parce que les Américains sont tout de même moins lâches que les Français) : les aéroports de différentes grandes villes sont tenus par des chauffeurs musulmans, qui exercent quand cela leur chante l’habituelle intimidation prescrite par le Coran : un jour, ils prétendent que « la religion » leur interdit de prendre les voyageurs accompagnés de chiens, quelque temps plus tard ils prétendent que « la religion » leur interdit de prendre les voyageurs porteurs de bouteilles de vin.Tout est bon pour faire comprendre qui est le chef, et qui a le pouvoir de paralyser l’économie, la circulation et la vie du pays.
- dominique | 27 juin 2015 at 13 h 21 min |Cela a le mérite d’être dit !! ci dessous les représentants syndicaux de la profession : Abdel Ghaffi CFDT Karim Asnoun CGT Ibrahima Sylla taxis de France (sic)
- Pierre | 27 juin 2015 at 8 h 29 min |Robert a raison : il suffit de voir les photos, les vidéos des « événements » et alors ça saute aux yeux.On a déjà vu exactement les mêmes scènes, les mêmes têtes, les mêmes voix… mais dans les banlieues.Le parallèle est saisissant.Voir Hollande se mettre à genou à la vitesse de la lumière, et supporter les casseurs, en dit long sur le délabrement de l’idée de force publique, de l’autorité.
- Robert Marchenoir | 27 juin 2015 at 13 h 03 min |Preuve de l’incroyable privilège dont bénéficient les chauffeurs de taxi musulmans : un homme, accusé par les chauffeurs de taxi de conduire habituellement un VTC, vient d’être condamné à six mois de prison ferme pour avoir utilisé une bombe lacrymogène en direction d’une soixantaine de chauffeurs de taxi qui l’insultaient et le menaçaient.Dans les faits, il n’ira pas en prison, mais mesurez cela : le parquet a requis un an de prison ferme contre lui, et il a été condamné à six mois de prison ferme, uniquement pour… avoir fait pleurer (peut-être) des voyous qui le menaçaient à soixante contre un, dont on sait qu’ils sont capables de graves violences.Je vous laisse le soin de collectionner les innombrables peines, beaucoup moins lourdes, requises et prononcées à l’égard de voyous d’origine immigrée s’étant livrés à des agressions physiques graves sur des personnes.
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Armagnacs et Bourguignons,
colonisation à rebours,
La lie
En France, pendant ce temps là ...
L'absentéisme atteint des sommets dans la fonction publique
Aucun rapport direct avec les attentats, bien sûr, mais tout cela est tout de même symptomatique d'une société dysfonctionnelle et du fait que le premier facteur de dysfonctionnement de la société française, c'est l'Etat.
Aucun rapport direct avec les attentats, bien sûr, mais tout cela est tout de même symptomatique d'une société dysfonctionnelle et du fait que le premier facteur de dysfonctionnement de la société française, c'est l'Etat.
Lutte contre le terrorisme islamique : nous ne sommes pas sérieux
La police et la justice débordées par le flot de terroristes potentiels
Jean-Charles Brisard : « Nous arrivons à détecter lessuspects, pas à les surveiller »
Islamisme: le défi de l'apathie
Dans la lutte contre le terrorisme islamique, nous ne sommes pas sérieux, nous nous payons de mots.
Nous savons ce qu'il faudrait faire si nous étions sérieux et nous ne le faisons pas :
1) Nommer l'ennemi et regarder les choses en face.
2) Arrêter immédiatement et complètement l'immigration musulmane. Oui, sélectionner les immigrés sur des critères religieux. Si tous les musulmans ne sont pas terroristes, tous les terroristes islamistes sont musulmans. Comme c'est une question vitale, sortir des accords internationaux qui nous empêchent. Dans le même esprit, cesser les aides sociales pour les étrangers. Couler les bateaux de clandestins en Méditerranée.
3) Cesser les «accomodements raisonnables», qui sont une folie. En France, on fait comme les Français. On mange du porc à la cantine, on donne des prénoms français à ses enfants et on sort habillé français. Et la collectivité ne finance pas les mosquées.
4) Rétablir la liberté d'expression (abroger les lois Pleven, Gayssot, Taubira et compagnie). L'islam ne supporte pas la liberté d'expression.
5) Revoir toute notre stratégie. Nous éloigner des pays du Golfe et nous rapprocher de la Russie et de la Chine.
6) Organiser un programme style Manahattan pour la voiture électrique. Non pas pour des raisons économiques, l'Etat est un très mauvais économiste, mais pour des raisons stratégiques : ne plus dépendre des bédouins, les renvoyer, autant que possible, au cul des chameaux (qui sont en réalité des dromadaires).
Alors que j'ai l'habitude de séparer les responsabilités du peuple français et celles de sa classe dirigeante inepte, j'englobe tout le monde dans le «nous». En effet, il s'agit d'une question de vie ou de mort. Si le peuple français était sérieux dans sa volonté de se défendre, il renverserait la classe dirigeante sur ce sujet.
Je ne peux, hélas, que partager la conclusion de Stéphane Montabert :
Il y aurait bien sûr d'autres aspect à traiter, comme la surabondance d'aides sociales mal ciblées ou les aventures militaires indéfinies et sans objectif de certaines puissances occidentales, mais ils sont à mon avis moins importants et susciteraient sans doute un débat politique encore plus incertain.
Évidemment, c'est dans ce dernier point que réside toute la difficulté: entre des Français dominés par une oligarchie politique aussi obèse qu'impuissante et des Suisses enfermés dans leurs habitudes électorales et endormis par la mélopée soporifique de leurs médias, le premier défi sera à relever sera celui de l'apathie des populations occidentales. La partie est loin d'être gagnée.
En attendant, il y aura encore des attentats et des morts. Beaucoup.
Conclusion de la conclusion : je suis très pessimiste. Je pense que le scénario le moins pire est une guerre civile à l'algérienne avec des dizaines de milliers de morts. Et que le scénario le pire est une soumission à l'islam, que souhaite notre classe dirigeante (l'islam est une société de contrôle. Pour ceux qui sont tout en haut et qui contrôlent, c'est confortable).
Jean-Charles Brisard : « Nous arrivons à détecter lessuspects, pas à les surveiller »
Islamisme: le défi de l'apathie
Dans la lutte contre le terrorisme islamique, nous ne sommes pas sérieux, nous nous payons de mots.
Nous savons ce qu'il faudrait faire si nous étions sérieux et nous ne le faisons pas :
1) Nommer l'ennemi et regarder les choses en face.
2) Arrêter immédiatement et complètement l'immigration musulmane. Oui, sélectionner les immigrés sur des critères religieux. Si tous les musulmans ne sont pas terroristes, tous les terroristes islamistes sont musulmans. Comme c'est une question vitale, sortir des accords internationaux qui nous empêchent. Dans le même esprit, cesser les aides sociales pour les étrangers. Couler les bateaux de clandestins en Méditerranée.
3) Cesser les «accomodements raisonnables», qui sont une folie. En France, on fait comme les Français. On mange du porc à la cantine, on donne des prénoms français à ses enfants et on sort habillé français. Et la collectivité ne finance pas les mosquées.
4) Rétablir la liberté d'expression (abroger les lois Pleven, Gayssot, Taubira et compagnie). L'islam ne supporte pas la liberté d'expression.
5) Revoir toute notre stratégie. Nous éloigner des pays du Golfe et nous rapprocher de la Russie et de la Chine.
6) Organiser un programme style Manahattan pour la voiture électrique. Non pas pour des raisons économiques, l'Etat est un très mauvais économiste, mais pour des raisons stratégiques : ne plus dépendre des bédouins, les renvoyer, autant que possible, au cul des chameaux (qui sont en réalité des dromadaires).
Alors que j'ai l'habitude de séparer les responsabilités du peuple français et celles de sa classe dirigeante inepte, j'englobe tout le monde dans le «nous». En effet, il s'agit d'une question de vie ou de mort. Si le peuple français était sérieux dans sa volonté de se défendre, il renverserait la classe dirigeante sur ce sujet.
Je ne peux, hélas, que partager la conclusion de Stéphane Montabert :
Il y aurait bien sûr d'autres aspect à traiter, comme la surabondance d'aides sociales mal ciblées ou les aventures militaires indéfinies et sans objectif de certaines puissances occidentales, mais ils sont à mon avis moins importants et susciteraient sans doute un débat politique encore plus incertain.
Évidemment, c'est dans ce dernier point que réside toute la difficulté: entre des Français dominés par une oligarchie politique aussi obèse qu'impuissante et des Suisses enfermés dans leurs habitudes électorales et endormis par la mélopée soporifique de leurs médias, le premier défi sera à relever sera celui de l'apathie des populations occidentales. La partie est loin d'être gagnée.
En attendant, il y aura encore des attentats et des morts. Beaucoup.
Conclusion de la conclusion : je suis très pessimiste. Je pense que le scénario le moins pire est une guerre civile à l'algérienne avec des dizaines de milliers de morts. Et que le scénario le pire est une soumission à l'islam, que souhaite notre classe dirigeante (l'islam est une société de contrôle. Pour ceux qui sont tout en haut et qui contrôlent, c'est confortable).
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vendredi, juin 26, 2015
Attentat en Isère : quelqu'un connaît la date de la marche blanche ? (2)
Dans la continuité du billet précédent :
Attentat «de nature terroriste» : l'étrange périphrase de François Hollande
*************
«L'attaque est de nature terroriste», déclare François Hollande au sujet de l'attentat en Isère. Pourquoi cette périphrase pédante ? Pour rappeler que la liberté de parole est surveillée. N'appelez pas un chat un chat. Attention au simplisme ! Halte aux amalgames ! Seuls des esprits mesquins parleraient d'attentat(s) islamiste(s). Déjà, on entend dire que les terroristes sont de mauvais musulmans, vu qu'on est en période de ramadan [toujours les même conneries sur le supposé «vrai islam» par les super-islamologues de comptoir et de palais de la république]. Ce discours précautionneux s'inscrit dans un contexte obnubilé par l'impératif de ménager la susceptibilité de l'islam. [C'est une soumission à la terreur : j'ai peur que les muzes pètent les plombs, ce qu'ils font facilement puisqu'ils sont très susceptibles et ont une sensibilité de rosière, donc je m'écrase.]
Tandis qu'Edwy Plenel réclame l'ouverture des vannes de l'immigration à Lampédusa, Jean-Pierre Raffarin préconise d'utiliser les flux migratoires pour repeupler les zones rurales désertifiées : «L'étranger, au lieu de venir déranger, vient sauver un territoire et participe à une dynamique». Le polémiste Aldo Sterone a-t-il tort de dénoncer une tentative d'accélération des flux migratoires, destiné à mettre les européens devant le fait accompli ?
*************
«L'islam radical a déclaré la guerre à l'Europe»
*************
Jean-Christophe Cambadélis nous a mis en garde contre les amalgames…
Cette formule, prononcée comme une ritournelle, est insupportable. Car personne, hormis les excités et les boutefeux, ne confond les auteurs de l'attentat avec les musulmans ordinaires qui font leur ramadan. Les Français jusqu'à maintenant et dans leur ensemble se sont conduits de façon extraordinairement civilisée, et la population est restée exemplaire dans son discernement.
Mais ce mantra, presque liturgique, est devenu exaspérant parce qu'il renverse l'ordre des priorités. La première priorité, c'est d'assurer la sécurité des personnes et des sites, de bloquer les tueurs, pas de lutter contre les «amalgames». Voilà le terrorisme étrangement déconnecté de la religion dont les terroristes eux-mêmes se réclament. On peut les dissocier dans les discours, mais il me semble que c'est plus compliqué dans les faits. Nous ne voulons pas voir aussi la radicalisation d'une fraction des musulmans de France depuis quelques années.
Un fait récent en témoigne. Quand Dalil Boubakeur, qui est indiscutablement un modéré, propose qu'on remplace des églises vides par des mosquées, il sait que cette proposition n'a aucune chance d'aboutir. Pourquoi le fait-il? Pour satisfaire la frange la plus extrémiste de ses fidèles. Car sur le plan du symbole, l'église qui devient mosquée signifie que le christianisme n'est qu'une étape sur le chemin de la religion révélée: l'islam. Le mot «terrorisme» lui-même est devenu trompeur. Ne faudrait-il pas parler plutôt d'islamo-fascisme, comme l'avait fait le premier ministre en janvier ?
Cet attentat est-il un acte de guerre ?
C'est un acte de guerre, oui, de basse intensité pour le moment. On ne veut pourtant toujours pas le voir. Mais la vérité est que l'islam radical a déclaré la guerre à l'Europe. Il n'y a pas que l'État islamique, al-Qaida mais aussi le wahhabisme, les Frères musulmans et le salafisme qui souhaitent nous convertir et nous asservir. On compte aujourd'hui près de 90 mosquées salafistes en France : qu'attend-on pour les fermer ? Enfin, nous sommes liés politiquement et commercialement avec la Turquie et les pétromonarchies, ce qui nous entraîne à faire le grand écart entre les agissements d'individus que nous combattons et nos choix géopolitiques.
Les Français sont calmes…
Il y a une inclination naturelle des peuples à oublier, et la France oppose (et elle a raison de la faire) l'insouciance à la folie des criminels. D'autant que nous entrons dans une ère de torpeur estivale. Nous aimons la vie, ils chérissent la mort. Reste que cet attentat est une piqûre de rappel. Pourquoi, depuis le 7 janvier, n'y a-t-il pas eu de descente massive dans certaines banlieues pour tarir le trafic d'armes ? Pourquoi n'a-t-on pas dissous un certain nombre de groupuscules, notamment des organisations «anti-racistes» comme le Comité français contre l'islamophobie qui est une pure officine salafiste ? Pourquoi tolère-t-on encore l'ambiguïté des prêches ? Pourquoi ne demande-t-on pas aux imams de faire allégeance aux principes de la République, comme c'est le cas pour les rabbins, et de dire haut et fort que la loi républicaine est supérieure, dans l'espace public, à la loi divine ? Pourquoi ne refuse-t-on pas ceux qui ne prêchent pas dans notre langue ?
Fallait-il décréter l'état d'urgence ?
On aurait pu le décréter en janvier, mais les démocraties, par nature, sont très sensibles à ce genre de mesure politique et à la suspension, même provisoire, des libertés. Mais on ne peut plus se contenter de demi-mesures. On est dans une phase de violence ascensionnelle à laquelle il faut répondre par une sévérité accrue. La France est en danger : on ne peut plus tolérer aucun discours religieux ambivalent, ni dissocier le fondamentalisme du terrorisme, l'un se cachant derrière l'autre pour avancer ses pions. On doit se méfier de la culture de l'excuse ou de l'invocation permanente de «l'islamophobie» alors qu'en France on a le droit de se moquer du christianisme, du judaïsme, du bouddhisme mais jamais de l'islam sous peine d'être qualifié de raciste. Ce type de chantage est lui aussi odieux. L'antiracisme est devenu trop souvent le cheval de Troie des fanatiques qui se victimisent pour nous culpabiliser. Ils ont parfaitement intégré les codes occidentaux et veulent profiter de l'indulgence qui nous caractérise pour imposer leur credo.
L'alternative est simple: où l'islam devient européen, c'est-à-dire tolérant, modéré, pluriel ou l'Europe s'islamise et devient un nouveau califat, l'Européistan. Il faut donc se montrer intraitable et en finir avec les concessions, les «accommodements raisonnables» et autres balivernes électorales. Le rôle du gouvernement est d'éviter à tout prix une guerre civile, des expéditions punitives menées par des «identitaires» contre les mosquées, à quoi répondraient d'autres raids punitifs. Nous ne pouvons pas entrer dans un cycle de vengeances, contre vengeances et de milices privées. Le djihadisme, c'est sa perversité, veut nous dresser dans une guerre totale, communauté contre communauté, musulmans contre «sionistes, croisés et mécréants». Si nous voulons éviter l'affrontement guerrier, nos responsables doivent envisager une riposte d'envergure nationale. Neutraliser par tous les moyens ceux qui projettent de mettre la France à feu et à sang. Abattre l'hydre fanatique, ses complices et tous les collabos de l'islamo-fascisme.
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Attentat «de nature terroriste» : l'étrange périphrase de François Hollande
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«L'attaque est de nature terroriste», déclare François Hollande au sujet de l'attentat en Isère. Pourquoi cette périphrase pédante ? Pour rappeler que la liberté de parole est surveillée. N'appelez pas un chat un chat. Attention au simplisme ! Halte aux amalgames ! Seuls des esprits mesquins parleraient d'attentat(s) islamiste(s). Déjà, on entend dire que les terroristes sont de mauvais musulmans, vu qu'on est en période de ramadan [toujours les même conneries sur le supposé «vrai islam» par les super-islamologues de comptoir et de palais de la république]. Ce discours précautionneux s'inscrit dans un contexte obnubilé par l'impératif de ménager la susceptibilité de l'islam. [C'est une soumission à la terreur : j'ai peur que les muzes pètent les plombs, ce qu'ils font facilement puisqu'ils sont très susceptibles et ont une sensibilité de rosière, donc je m'écrase.]
Tandis qu'Edwy Plenel réclame l'ouverture des vannes de l'immigration à Lampédusa, Jean-Pierre Raffarin préconise d'utiliser les flux migratoires pour repeupler les zones rurales désertifiées : «L'étranger, au lieu de venir déranger, vient sauver un territoire et participe à une dynamique». Le polémiste Aldo Sterone a-t-il tort de dénoncer une tentative d'accélération des flux migratoires, destiné à mettre les européens devant le fait accompli ?
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«L'islam radical a déclaré la guerre à l'Europe»
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Jean-Christophe Cambadélis nous a mis en garde contre les amalgames…
Cette formule, prononcée comme une ritournelle, est insupportable. Car personne, hormis les excités et les boutefeux, ne confond les auteurs de l'attentat avec les musulmans ordinaires qui font leur ramadan. Les Français jusqu'à maintenant et dans leur ensemble se sont conduits de façon extraordinairement civilisée, et la population est restée exemplaire dans son discernement.
Mais ce mantra, presque liturgique, est devenu exaspérant parce qu'il renverse l'ordre des priorités. La première priorité, c'est d'assurer la sécurité des personnes et des sites, de bloquer les tueurs, pas de lutter contre les «amalgames». Voilà le terrorisme étrangement déconnecté de la religion dont les terroristes eux-mêmes se réclament. On peut les dissocier dans les discours, mais il me semble que c'est plus compliqué dans les faits. Nous ne voulons pas voir aussi la radicalisation d'une fraction des musulmans de France depuis quelques années.
Un fait récent en témoigne. Quand Dalil Boubakeur, qui est indiscutablement un modéré, propose qu'on remplace des églises vides par des mosquées, il sait que cette proposition n'a aucune chance d'aboutir. Pourquoi le fait-il? Pour satisfaire la frange la plus extrémiste de ses fidèles. Car sur le plan du symbole, l'église qui devient mosquée signifie que le christianisme n'est qu'une étape sur le chemin de la religion révélée: l'islam. Le mot «terrorisme» lui-même est devenu trompeur. Ne faudrait-il pas parler plutôt d'islamo-fascisme, comme l'avait fait le premier ministre en janvier ?
Cet attentat est-il un acte de guerre ?
C'est un acte de guerre, oui, de basse intensité pour le moment. On ne veut pourtant toujours pas le voir. Mais la vérité est que l'islam radical a déclaré la guerre à l'Europe. Il n'y a pas que l'État islamique, al-Qaida mais aussi le wahhabisme, les Frères musulmans et le salafisme qui souhaitent nous convertir et nous asservir. On compte aujourd'hui près de 90 mosquées salafistes en France : qu'attend-on pour les fermer ? Enfin, nous sommes liés politiquement et commercialement avec la Turquie et les pétromonarchies, ce qui nous entraîne à faire le grand écart entre les agissements d'individus que nous combattons et nos choix géopolitiques.
Les Français sont calmes…
Il y a une inclination naturelle des peuples à oublier, et la France oppose (et elle a raison de la faire) l'insouciance à la folie des criminels. D'autant que nous entrons dans une ère de torpeur estivale. Nous aimons la vie, ils chérissent la mort. Reste que cet attentat est une piqûre de rappel. Pourquoi, depuis le 7 janvier, n'y a-t-il pas eu de descente massive dans certaines banlieues pour tarir le trafic d'armes ? Pourquoi n'a-t-on pas dissous un certain nombre de groupuscules, notamment des organisations «anti-racistes» comme le Comité français contre l'islamophobie qui est une pure officine salafiste ? Pourquoi tolère-t-on encore l'ambiguïté des prêches ? Pourquoi ne demande-t-on pas aux imams de faire allégeance aux principes de la République, comme c'est le cas pour les rabbins, et de dire haut et fort que la loi républicaine est supérieure, dans l'espace public, à la loi divine ? Pourquoi ne refuse-t-on pas ceux qui ne prêchent pas dans notre langue ?
Fallait-il décréter l'état d'urgence ?
On aurait pu le décréter en janvier, mais les démocraties, par nature, sont très sensibles à ce genre de mesure politique et à la suspension, même provisoire, des libertés. Mais on ne peut plus se contenter de demi-mesures. On est dans une phase de violence ascensionnelle à laquelle il faut répondre par une sévérité accrue. La France est en danger : on ne peut plus tolérer aucun discours religieux ambivalent, ni dissocier le fondamentalisme du terrorisme, l'un se cachant derrière l'autre pour avancer ses pions. On doit se méfier de la culture de l'excuse ou de l'invocation permanente de «l'islamophobie» alors qu'en France on a le droit de se moquer du christianisme, du judaïsme, du bouddhisme mais jamais de l'islam sous peine d'être qualifié de raciste. Ce type de chantage est lui aussi odieux. L'antiracisme est devenu trop souvent le cheval de Troie des fanatiques qui se victimisent pour nous culpabiliser. Ils ont parfaitement intégré les codes occidentaux et veulent profiter de l'indulgence qui nous caractérise pour imposer leur credo.
L'alternative est simple: où l'islam devient européen, c'est-à-dire tolérant, modéré, pluriel ou l'Europe s'islamise et devient un nouveau califat, l'Européistan. Il faut donc se montrer intraitable et en finir avec les concessions, les «accommodements raisonnables» et autres balivernes électorales. Le rôle du gouvernement est d'éviter à tout prix une guerre civile, des expéditions punitives menées par des «identitaires» contre les mosquées, à quoi répondraient d'autres raids punitifs. Nous ne pouvons pas entrer dans un cycle de vengeances, contre vengeances et de milices privées. Le djihadisme, c'est sa perversité, veut nous dresser dans une guerre totale, communauté contre communauté, musulmans contre «sionistes, croisés et mécréants». Si nous voulons éviter l'affrontement guerrier, nos responsables doivent envisager une riposte d'envergure nationale. Neutraliser par tous les moyens ceux qui projettent de mettre la France à feu et à sang. Abattre l'hydre fanatique, ses complices et tous les collabos de l'islamo-fascisme.
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décapitons dans la paix et l'amour
Grèce : "C'est la fable du paralytique guidé par l'aveugle"
Pour une fois que Zemmour fait une chronique économique qui tient la route :
Grèce : "C'est la fable du paralytique guidé... par rtl-fr
Grèce : "C'est la fable du paralytique guidé... par rtl-fr
Attentat en Isère : quelqu'un connaît la date de la marche blanche ?
Addendum :
Cet enfoiré de Hollande, ce bon à rien de Hollande, cette lavette de Hollande a déclaré : «Tirer les conclusions, c'est agir contre le terrorisme ici en France et partout dans le monde. Le terrorisme est notre adversaire, notre ennemi.»
Et Sarkozy est sur la même longueur d'ondes. Pas un pour rattraper l'autre.
Hé bien non, le terrorisme est un concept. Un concept n'est pas notre ennemi. Notre ennemi, ce sont les terroristes. Et les terroristes sont islamistes.
Il y a quelques jours, Thibault de Montbrial se disait très inquiet de l'incapacité de nos dirigeants à nommer l'ennemi. Ce n'est pas aujourd'hui que son inquiétude sera apaisée. Que c'est dur de vivre avec une classe dirigeante pourrie, incompétente et lâche.
En 1917, Clemenceau disait : «Le pays saura qu'il est défendu». En 2015, le pays n'a aucun doute : il sait qu'il n'est pas défendu. En tout cas, pas par ceux qui devraient être à la tête du combat.
Je tombe à l'instant que cet article de Mathieu Bock-Coté :
Terrorisme islamiste: On vous tranchera la tête
*************
[…]
On entend déjà la protestation des esprits bêlants : nous voulons la paix ! Oui ! La paix ! Ne suffirait-il pas que les hommes se tendent la main, se comprennent et fassent enfin le choix de l’harmonie ? C’est très beau. Sauf qu’on ne décrète pas la paix, et si nous avons devant nous un ennemi décidé à nous faire la guerre, nous n’aurons pas de répit. Ce n’est pas sans raison qu’on redécouvre aujourd’hui la philosophie politique de Julien Freund, car telle était sa principale leçon [je suis bien content que Julien Freund revienne à la mode car il nous donne les outils intellectuels pour nous battre]. La guerre s’est naturellement métamorphosée. C’est pourtant bien d’elle dont on parle. Devant l’ennemi, on a deux possibilités : soit on se couche, soit on se bat. Soit on s’affaisse, soit on trouve en soi la force de se battre et on redécouvre que la politique, à certains moments, est une question de vie ou de mort. Il faut d’ailleurs avoir la mémoire bien courte pour s’en surprendre. Et il faut avoir le courage de nommer l’ennemi : ici, ce n’est pas le « terrorisme » en soi, c’est l’islamisme radical [ça ressemble vachetement à ce que je dis !].
Évidemment, il y a plusieurs manières de se battre et il faut éviter d’en arriver à une crispation sécuritaire extrême qui dénaturerait en profondeur la société libérale. Au moment de la Deuxième Guerre mondiale comme au moment de la guerre froide, c’est en demeurant fidèles à leur génie spécifique que les démocraties occidentales ont gagné. Mais il faut néanmoins accepter psychologiquement de sortir de notre quiétude (à moins qu’il ne s’agisse d’une torpeur) en nous disant que la vie ne sera plus jamais comme avant. Nos pays ont eu la chance immense de goûter à plusieurs décennies de paix mais cette période est probablement terminée. Nous sommes témoins du retour du tragique. Cela ne veut pas dire que nous serons sur le pied de guerre chaque jour. Mais nous ne pourrons faire autrement que de sortir de notre insouciance, qui chaque fois, reprend ses droits, comme si nous ne voulions pas croire au fond de nous-mêmes à la dure réalité du monde dans lequel nous entrons.
*************
Et puis, on peut faire des comparaisons :
Cet enfoiré de Hollande, ce bon à rien de Hollande, cette lavette de Hollande a déclaré : «Tirer les conclusions, c'est agir contre le terrorisme ici en France et partout dans le monde. Le terrorisme est notre adversaire, notre ennemi.»
Et Sarkozy est sur la même longueur d'ondes. Pas un pour rattraper l'autre.
Hé bien non, le terrorisme est un concept. Un concept n'est pas notre ennemi. Notre ennemi, ce sont les terroristes. Et les terroristes sont islamistes.
Il y a quelques jours, Thibault de Montbrial se disait très inquiet de l'incapacité de nos dirigeants à nommer l'ennemi. Ce n'est pas aujourd'hui que son inquiétude sera apaisée. Que c'est dur de vivre avec une classe dirigeante pourrie, incompétente et lâche.
En 1917, Clemenceau disait : «Le pays saura qu'il est défendu». En 2015, le pays n'a aucun doute : il sait qu'il n'est pas défendu. En tout cas, pas par ceux qui devraient être à la tête du combat.
Je tombe à l'instant que cet article de Mathieu Bock-Coté :
Terrorisme islamiste: On vous tranchera la tête
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[…]
On entend déjà la protestation des esprits bêlants : nous voulons la paix ! Oui ! La paix ! Ne suffirait-il pas que les hommes se tendent la main, se comprennent et fassent enfin le choix de l’harmonie ? C’est très beau. Sauf qu’on ne décrète pas la paix, et si nous avons devant nous un ennemi décidé à nous faire la guerre, nous n’aurons pas de répit. Ce n’est pas sans raison qu’on redécouvre aujourd’hui la philosophie politique de Julien Freund, car telle était sa principale leçon [je suis bien content que Julien Freund revienne à la mode car il nous donne les outils intellectuels pour nous battre]. La guerre s’est naturellement métamorphosée. C’est pourtant bien d’elle dont on parle. Devant l’ennemi, on a deux possibilités : soit on se couche, soit on se bat. Soit on s’affaisse, soit on trouve en soi la force de se battre et on redécouvre que la politique, à certains moments, est une question de vie ou de mort. Il faut d’ailleurs avoir la mémoire bien courte pour s’en surprendre. Et il faut avoir le courage de nommer l’ennemi : ici, ce n’est pas le « terrorisme » en soi, c’est l’islamisme radical [ça ressemble vachetement à ce que je dis !].
Évidemment, il y a plusieurs manières de se battre et il faut éviter d’en arriver à une crispation sécuritaire extrême qui dénaturerait en profondeur la société libérale. Au moment de la Deuxième Guerre mondiale comme au moment de la guerre froide, c’est en demeurant fidèles à leur génie spécifique que les démocraties occidentales ont gagné. Mais il faut néanmoins accepter psychologiquement de sortir de notre quiétude (à moins qu’il ne s’agisse d’une torpeur) en nous disant que la vie ne sera plus jamais comme avant. Nos pays ont eu la chance immense de goûter à plusieurs décennies de paix mais cette période est probablement terminée. Nous sommes témoins du retour du tragique. Cela ne veut pas dire que nous serons sur le pied de guerre chaque jour. Mais nous ne pourrons faire autrement que de sortir de notre insouciance, qui chaque fois, reprend ses droits, comme si nous ne voulions pas croire au fond de nous-mêmes à la dure réalité du monde dans lequel nous entrons.
*************
Et puis, on peut faire des comparaisons :
Procès Zemmour et totalitarisme mou
Je suis peiné (mais pas surpris) que le procès Zemmour rencontre si peu d'échos.
Cela confirme ma thèse du totalitarisme des petits pas, de la dictature par accoutumance.
Un premier procès Zemmour, c'est une scandaleuse attaque contre la liberté d'expression. Un deuxième procès Zemmour, c'est une habitude. Le troisième, cela sera de la routine et Eric Zemmour se demandera pourquoi il supporte tout cela qui n'intéresse plus personne et il finira par se taire.
Les censeurs auront gagné à l'usure.
Cela confirme ma thèse du totalitarisme des petits pas, de la dictature par accoutumance.
Un premier procès Zemmour, c'est une scandaleuse attaque contre la liberté d'expression. Un deuxième procès Zemmour, c'est une habitude. Le troisième, cela sera de la routine et Eric Zemmour se demandera pourquoi il supporte tout cela qui n'intéresse plus personne et il finira par se taire.
Les censeurs auront gagné à l'usure.
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mercredi, juin 24, 2015
La société de défiance
Lisez tranquillement cet article :
NSA : «D'un point de vue technologique, la France est une colonie américaine»
Il pose bien le fond du problème.
Christian Vanneste ne pense pas différemment :
************
Tandis que Julian Assange vit à l’ambassade équatorienne de Londres et Edouard Snowden en Russie, sous la protection de pays qui n’ont pas de raison de vouloir du bien aux USA, leur combat pour la transparence et la défense des libertés personnelles ressemble à une aventure de Don Quichotte. Le vieux duel entre la liberté et la sécurité continue.
Chaque jour qui passe souligne l’impuissance des démocraties à réduire la montée de la violence islamiste. Plus un homme au sol. Moins de dépenses militaires, surtout en Europe. Les pays qui connaissent le privilège d’être réveillés le matin par le laitier et non par la police politique ou des moeurs, ont-ils la volonté de se défendre ?
L’indépendance nationale est la première des libertés. Elle a disparu de l’Europe, condamnée à vivre sous un bouclier américain dont elle aurait pu se passer après 1990, et entraînée à suivre les USA et leur politique irresponsable au Moyen-Orient comme en Ukraine. Alors, de quoi se plaint-on ? La faiblesse du combat mené contre l’ennemi contraint de privilégier les moyens techniques de la surveillance plutôt que de faire la guerre. L’ennui, c’est que, si la guerre se fait contre l’ennemi, la surveillance s’exerce aussi entre amis et même au détriment de la liberté des citoyens.
************
Soyons clairs : si la France avait été sérieuse dans la défense des libertés, c'est elle, et non la Russie, qui aurait donné asile à Snowden. Puisqu'elle ne l'a pas fait, on sait que les indignations vertueuses sont du pur blabla.
Les techniques actuelles permettent d’empêcher les oppositions politiques et sociales de s’organiser et de coaguler avec des moyens assez indolores et relativement pacifiques.
Le gouvernement chinois pratique ce jeu avec maestria. Mais, en réalité, tous les gouvernements avancés techniquement le font.
Pour prendre un exemple proche, on voit bien en France l’incapacité des opposants au « système » (utilisons ce terme générique en sachant ce qu’il a de vague et d’englobant) à s’organiser en une opposition politique. Sur des sujets fondamentaux comme l’immigration ou l’Europe, les Français peuvent bien penser ce qu’ils veulent, en opposition (si l’on en croit les sondages) avec l’action de leurs dirigeants , c’est comme pisser dans un violon. Le « système » trace son sillon sans dévier. Sans dévier, certes, mais aussi, sans opposition politique crédible, sans manifestations, sans émeutes.
Quand il y a tout de même des manifestations et des émeutes, elles n’ont aucune influence. Les journées révolutionnaires de 1830 ou de 1848 débouchant sur un renversement du régime sont aujourd’hui inimaginables.
Le résultat est que la malaise reste diffus et ne trouve plus d’expression politique, par découragement des opposants potentiels. Autrement dit, la démocratie est morte. On est dans une dictature, plutôt molle (mais pas avec tout le monde).
On n’emprisonne plus, on ne torture plus, ce sont des méthodes primitives. On taxe, on condamne à des amendes, on discrédite, on diabolise, on pourrit le débat, on fait du bruit pour empêcher l’opposant d’être entendu, on répète les mensonges inlassablement, on pervertit les mots. On écoute et on fait peser une menace permanente sur la parole privée (qui est sûr de ne pas être écouté ?).
Et à la fin des fins, on obtient une société de défiance, où plus personne ne fait confiance à personne, qui rappelle très fort les sociétés communistes. Sommes nous si éloignés du film La vie des autres ?
Comment sort-on de cette décomposition sociale ? Par le chaos. La colère bestiale, sans revendications, casser pour casser. Les pompiers attaqués, les bibliothèques brulées, le type qui prend une balle dans la tête pour une place de stationnement.
Cette intervention économique de Charles Gave peut être, à partir de 10'40, transposée sans problème dans le domaine politique :
L'aspiration à la vie sans risques qui crée la société de défiance et de surveillance, qui finit pas être la société la plus violente qui soit à force d'éviter les risques, c'est la société maternante, la société des femmes-mères, à la Hillary Clinton, traitant sans cesse les citoyens comme des enfants.
Que font les enfants maternés ? Ils font des crises, des caprices, ils trépignent, ils cassent. Mais là, nous parlons d'enfants avec des corps et une puissance d'adultes.
Le père a été tué, la mère est régente et l'enfant roi. Et ça se termine très mal.
C'est pourquoi, partout, il faut rétablir le risque, la liberté, la responsabilité, la loi, claire et nette, bref l'autorité paternelle.
NSA : «D'un point de vue technologique, la France est une colonie américaine»
Il pose bien le fond du problème.
Christian Vanneste ne pense pas différemment :
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Tandis que Julian Assange vit à l’ambassade équatorienne de Londres et Edouard Snowden en Russie, sous la protection de pays qui n’ont pas de raison de vouloir du bien aux USA, leur combat pour la transparence et la défense des libertés personnelles ressemble à une aventure de Don Quichotte. Le vieux duel entre la liberté et la sécurité continue.
Chaque jour qui passe souligne l’impuissance des démocraties à réduire la montée de la violence islamiste. Plus un homme au sol. Moins de dépenses militaires, surtout en Europe. Les pays qui connaissent le privilège d’être réveillés le matin par le laitier et non par la police politique ou des moeurs, ont-ils la volonté de se défendre ?
L’indépendance nationale est la première des libertés. Elle a disparu de l’Europe, condamnée à vivre sous un bouclier américain dont elle aurait pu se passer après 1990, et entraînée à suivre les USA et leur politique irresponsable au Moyen-Orient comme en Ukraine. Alors, de quoi se plaint-on ? La faiblesse du combat mené contre l’ennemi contraint de privilégier les moyens techniques de la surveillance plutôt que de faire la guerre. L’ennui, c’est que, si la guerre se fait contre l’ennemi, la surveillance s’exerce aussi entre amis et même au détriment de la liberté des citoyens.
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Soyons clairs : si la France avait été sérieuse dans la défense des libertés, c'est elle, et non la Russie, qui aurait donné asile à Snowden. Puisqu'elle ne l'a pas fait, on sait que les indignations vertueuses sont du pur blabla.
Les techniques actuelles permettent d’empêcher les oppositions politiques et sociales de s’organiser et de coaguler avec des moyens assez indolores et relativement pacifiques.
Le gouvernement chinois pratique ce jeu avec maestria. Mais, en réalité, tous les gouvernements avancés techniquement le font.
Pour prendre un exemple proche, on voit bien en France l’incapacité des opposants au « système » (utilisons ce terme générique en sachant ce qu’il a de vague et d’englobant) à s’organiser en une opposition politique. Sur des sujets fondamentaux comme l’immigration ou l’Europe, les Français peuvent bien penser ce qu’ils veulent, en opposition (si l’on en croit les sondages) avec l’action de leurs dirigeants , c’est comme pisser dans un violon. Le « système » trace son sillon sans dévier. Sans dévier, certes, mais aussi, sans opposition politique crédible, sans manifestations, sans émeutes.
Quand il y a tout de même des manifestations et des émeutes, elles n’ont aucune influence. Les journées révolutionnaires de 1830 ou de 1848 débouchant sur un renversement du régime sont aujourd’hui inimaginables.
Le résultat est que la malaise reste diffus et ne trouve plus d’expression politique, par découragement des opposants potentiels. Autrement dit, la démocratie est morte. On est dans une dictature, plutôt molle (mais pas avec tout le monde).
On n’emprisonne plus, on ne torture plus, ce sont des méthodes primitives. On taxe, on condamne à des amendes, on discrédite, on diabolise, on pourrit le débat, on fait du bruit pour empêcher l’opposant d’être entendu, on répète les mensonges inlassablement, on pervertit les mots. On écoute et on fait peser une menace permanente sur la parole privée (qui est sûr de ne pas être écouté ?).
Et à la fin des fins, on obtient une société de défiance, où plus personne ne fait confiance à personne, qui rappelle très fort les sociétés communistes. Sommes nous si éloignés du film La vie des autres ?
Comment sort-on de cette décomposition sociale ? Par le chaos. La colère bestiale, sans revendications, casser pour casser. Les pompiers attaqués, les bibliothèques brulées, le type qui prend une balle dans la tête pour une place de stationnement.
Cette intervention économique de Charles Gave peut être, à partir de 10'40, transposée sans problème dans le domaine politique :
L'aspiration à la vie sans risques qui crée la société de défiance et de surveillance, qui finit pas être la société la plus violente qui soit à force d'éviter les risques, c'est la société maternante, la société des femmes-mères, à la Hillary Clinton, traitant sans cesse les citoyens comme des enfants.
Que font les enfants maternés ? Ils font des crises, des caprices, ils trépignent, ils cassent. Mais là, nous parlons d'enfants avec des corps et une puissance d'adultes.
Le père a été tué, la mère est régente et l'enfant roi. Et ça se termine très mal.
C'est pourquoi, partout, il faut rétablir le risque, la liberté, la responsabilité, la loi, claire et nette, bref l'autorité paternelle.
mardi, juin 23, 2015
La passion italienne
La France connaît, de 1494 , date de la descente de Charles VIII en Italie, à 1589, date de la mort d’Henri III, dernier fils de Catherine de Médicis, une poussée de passion italienne.
Montaigne moque ces Français qui comptent les pas de la Santa Rotonda :
«Or, à cet apprentissage [idéal, selon Montaigne], tout ce qui se presente à nos yeux sert de livre suffisant [à notre écolier] : la malice d’un page, la sottise d’un valet, un propos de table, ce sont autant de nouvelles matieres. A cette cause, le commerce des hommes y est merveilleusement propre, et la visite des pays estrangers, non pour en rapporter seulement, à la mode de nostre noblesse Françoise, combien de pas a Santa Rotonda [Sainte Marie des martyrs], ou la richesse des calessons de la Signora Livia, ou, comme d’autres, combien le visage de Neron, de quelque vieille ruyne de là, est plus long ou plus large que celuy de quelque pareille medaille, mais pour en raporter principalement les humeurs de ces nations et leurs façons, et pour frotter et limer nostre cervelle contre celle d’autruy.»
C'est bien beau de critiquer. Pourtant, Montaigne lui-même s'intéressa de fort près, si ce n'est aux caleçons de la Signora Livia, aux Italiennes.
Deux reines de France importantes furent d'origine italienne, Catherine de Médicis et Marie de Médicis, élégamment surnommée «la grosse banquière» par son époux, Henri IV.
De même que la découverte de l’Amérique a détourné l’Espagne de poursuivre la Reconquista au Maghreb, ce qui aurait changé bien des choses, l’Italie a sans doute détourné la France de la colonisation de l’Amérique du nord.
Même dans les regrets, elle s'exprime :
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !
Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?
Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :
Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la doulceur angevine.
Bien sûr, cette passion italienne renaîtra quelques fois de ses cendres, -Stendhal, es-tu là ?
Elle vit toujours.
Et même une publicité suffit parfois :
Montaigne moque ces Français qui comptent les pas de la Santa Rotonda :
«Or, à cet apprentissage [idéal, selon Montaigne], tout ce qui se presente à nos yeux sert de livre suffisant [à notre écolier] : la malice d’un page, la sottise d’un valet, un propos de table, ce sont autant de nouvelles matieres. A cette cause, le commerce des hommes y est merveilleusement propre, et la visite des pays estrangers, non pour en rapporter seulement, à la mode de nostre noblesse Françoise, combien de pas a Santa Rotonda [Sainte Marie des martyrs], ou la richesse des calessons de la Signora Livia, ou, comme d’autres, combien le visage de Neron, de quelque vieille ruyne de là, est plus long ou plus large que celuy de quelque pareille medaille, mais pour en raporter principalement les humeurs de ces nations et leurs façons, et pour frotter et limer nostre cervelle contre celle d’autruy.»
C'est bien beau de critiquer. Pourtant, Montaigne lui-même s'intéressa de fort près, si ce n'est aux caleçons de la Signora Livia, aux Italiennes.
Deux reines de France importantes furent d'origine italienne, Catherine de Médicis et Marie de Médicis, élégamment surnommée «la grosse banquière» par son époux, Henri IV.
De même que la découverte de l’Amérique a détourné l’Espagne de poursuivre la Reconquista au Maghreb, ce qui aurait changé bien des choses, l’Italie a sans doute détourné la France de la colonisation de l’Amérique du nord.
Même dans les regrets, elle s'exprime :
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !
Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?
Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :
Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la doulceur angevine.
Bien sûr, cette passion italienne renaîtra quelques fois de ses cendres, -Stendhal, es-tu là ?
Elle vit toujours.
Et même une publicité suffit parfois :
Libellés :
France d'avant,
Histoire,
Italie
Pêle-mêle : Zemmour, Bainville, Besançon et compagnie
Qu'il est triste d'avoir raison
************
«Nietzsche disait que la liberté est une idée d'esclaves. Tout se passe comme si le respect de la ploutocratie était une conception des socialistes. Le résultat, c'est qu'on charge maintenant les banquiers de décider du sort des peuples par-dessus la tête de leurs gouvernements. C'est ce qu'on appelle la démocratie. Et l'on est un réactionnaire quand on se permet de douter que ce soit un progrès.»
On lit ces phrases plusieurs fois. On sourit, incrédule, en regardant la date de publication: 1924.
************
Le Sisyphe grec va-t-il continuer à rouler l’Euro ?
Pourquoi le boycott d'Israël est inacceptable
Thibault de Montbrial : «Une fraction de la jeunesse française combat son propre pays»
************
Dans votre livre, vous comparez la situation à celle de 1914 «lorsque les dirigeants et les peuples marchaient vers la guerre sans prendre la pleine mesure de ce qui se préparait». Faisons-nous preuve de naïveté ?
Notre continent a bénéficié d'une situation tout à fait exceptionnelle sur le plan historique : 70 ans de paix.
Nos élites (politiques, administratives, économiques, médiatiques…) sont aujourd'hui constituées par la troisième génération de citoyens qui n'ont pas connu de guerre.
Petit à petit, la nécessité de se défendre, le rapport à la violence et à la mort, l'idée même que l'on puisse s'en prendre à un système politique dont nous nous sommes persuadés que sa suprématie morale nous protégerait, nous ont conduit à perdre de vue l'idée que nous pouvions être attaqués. En ce sens, oui, notre société a fait preuve d'une naïveté considérable.
[Ajout personnel ,extrait de l'article Julien Freund de Wikipedia :
Pierre-André Taguieff dans son ouvrage sur Julien Freund rapporte un dialogue entre Jean Hyppolite et Julien Freund lors de la soutenance de thèse en 1965 de ce dernier. Hyppolite dit :
« Sur la question de la catégorie de l'ami-ennemi, si vous avez vraiment raison, il ne me reste plus qu'à aller cultiver mon jardin. »
Freund répliqua :
« Écoutez, Monsieur Hyppolite, vous avez dit […] que vous aviez commis une erreur à propos de Kelsen. Je crois que vous êtes en train de commettre une autre erreur, car vous pensez que c'est vous qui désignez l'ennemi, comme tous les pacifistes. Du moment que nous ne voulons pas d'ennemis, nous n'en aurons pas, raisonnez-vous. Or c'est l'ennemi qui vous désigne. Et s'il veut que vous soyez son ennemi, vous pouvez lui faire les plus belles protestations d'amitiés. Du moment qu'il veut que vous soyez son ennemi, vous l'êtes. Et il vous empêchera même de cultiver votre jardin. »
Hyppolite répondit :
« Dans ce cas, il ne me reste plus qu'à me suicider. »
P.-A. Taguieff cite ensuite le commentaire critique fait par Raymond Aron à propos de Jean Hyppolite et rapporté par Julien Freund :
« Votre position est dramatique et typique de nombreux professeurs. Vous préférez vous anéantir plutôt que de reconnaître que la politique réelle obéit à des règles qui ne correspondent pas à vos normes idéales. » ]
************
Mon grand-père ce héros : François Hollande au Mont Valérien
************
Mais voilà que la dame [Julie Gayet] aide un vieillard chenu tout sourire, à sortir d’une voiture pour l’installer sur une chaise roulante qu’elle va se mettre à pousser. Le commentateur nous dit qu’il s’agit de son grand-père, ancien résistant de 93 ans. La presse du lendemain, un peu goguenarde, qualifiera la séquence d’alibi pour justifier la présence de Madame Gayet à la cérémonie.
Le problème c’est qu’il a une sacrée gueule l’alibi. Alain Gayet, encore écolier, a rejoint Londres pour s’engager dans la France Libre le 1er juillet 1940, il avait 17 ans. Il fera absolument toutes les campagnes de la France Libre de Dakar à Berchtesgaden.
Compagnon de la Libération par décret du 17 novembre 1945. Ils étaient 1038 Compagnons comme lui. Il en reste 9 aujourd’hui, le dernier d’entre eux à quitter ce monde reposera dans la crypte du Mont-Valérien. Alain Gayet est de cet ultime carré.
[...]
Alors ravalant ricanements et quolibets, on rectifie la position et on salue. Normal.
Laissons quand même le dernier mot à cet ami jamais en retard d’une méchanceté : « Bien sûr, la présence de Julie Gayet était légitime, mais François Hollande qu’est-ce qu’il foutait là ? »
************
«Catholiques et musulmans, la même humanité, pas la même religion»
************
Faut-il donner au culte musulman les églises désaffectées ?
J'ai lu une phrase extraordinaire de Mgr Dubost, évêque d'Évry. Il a dit: «Dans le principe, je préférerais que des églises désaffectées soient transformées en mosquée plutôt qu'en restaurants.» Cet évêque catholique considère donc qu'il n'est pas bon que les gens puissent se réjouir en se retrouvant ensemble au restaurant. Il trouve plus beau, plus sublime et plus digne que des personnes rendent un culte à une religion qu'en principe, comme évêque catholique, il considère comme fausse. Cette phrase gomme l'incompatibilité entre islam et catholicisme. Elle témoigne d'une sorte de malveillance à l'encontre d'une population qui choisirait de transformer son ancien lieu de culte pour se réjouir innocemment au restaurant plutôt que de le confier aux musulmans. Cette phrase est prodigieuse.
Les catholiques sont naïfs sur l'islam ?
Il est normal que les catholiques aient le plus grand respect pour les musulmans comme ils doivent en avoir pour tout un chacun. Vis-àvis de l'islam comme religion, il y a des formulations un peu étranges. «Nous respectons la religion musulmane», entend-on souvent. Qu'on respecte les hommes oui, c'est normal, mais autre chose est de respecter une religion qui nie le christianisme et qui le fait très franchement et qui a le droit de le faire. C'est le droit des musulmans de penser que l'Église nous trompe et se trompe mais que l'Église loue et respecte l'islam pour cela c'est un peu déroutant. Cela ne date pas d'hier. Durant le concile Vatican II la déclaration Nostra Aetate semble déjà donner une préférence à l'islam par rapport aux autres religions non chrétiennes et aux agnostiques de notre monde. Cela est paradoxal parce que les autres religions non chrétiennes ont une chance de devenir chrétiennes un jour. C'est ce qu'on appelle la praeparatio evangelica.
La religion gréco-romaine est devenue chrétienne. Les religions germaniques et certaines religions asiatiques sont dans ce cas. Mais l'islam n'est pas une praeparatio evangelica. Au contraire, l'expérience de quinze siècles montre que les conversions de l'islam vers le christianisme n'ont pas été faciles. On a vu d'innombrables conversions du christianisme vers l'islam, mais l'inverse est très rare. Ce qu'on a surtout vu c'étaient des affrontements très violents où les musulmans chassaient de chez eux les chrétiens et où les chrétiens expulsaient les musulmans. On a expulsé les musulmans d'Espagne, de Malte, des Balkans, et de leur côté les musulmans ont converti l'Afrique du Nord et aujourd'hui ils expulsent les chrétiens des régions qui sont les plus vieilles de la chrétienté.
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«Nietzsche disait que la liberté est une idée d'esclaves. Tout se passe comme si le respect de la ploutocratie était une conception des socialistes. Le résultat, c'est qu'on charge maintenant les banquiers de décider du sort des peuples par-dessus la tête de leurs gouvernements. C'est ce qu'on appelle la démocratie. Et l'on est un réactionnaire quand on se permet de douter que ce soit un progrès.»
On lit ces phrases plusieurs fois. On sourit, incrédule, en regardant la date de publication: 1924.
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Le Sisyphe grec va-t-il continuer à rouler l’Euro ?
Pourquoi le boycott d'Israël est inacceptable
Thibault de Montbrial : «Une fraction de la jeunesse française combat son propre pays»
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Dans votre livre, vous comparez la situation à celle de 1914 «lorsque les dirigeants et les peuples marchaient vers la guerre sans prendre la pleine mesure de ce qui se préparait». Faisons-nous preuve de naïveté ?
Notre continent a bénéficié d'une situation tout à fait exceptionnelle sur le plan historique : 70 ans de paix.
Nos élites (politiques, administratives, économiques, médiatiques…) sont aujourd'hui constituées par la troisième génération de citoyens qui n'ont pas connu de guerre.
Petit à petit, la nécessité de se défendre, le rapport à la violence et à la mort, l'idée même que l'on puisse s'en prendre à un système politique dont nous nous sommes persuadés que sa suprématie morale nous protégerait, nous ont conduit à perdre de vue l'idée que nous pouvions être attaqués. En ce sens, oui, notre société a fait preuve d'une naïveté considérable.
[Ajout personnel ,extrait de l'article Julien Freund de Wikipedia :
Pierre-André Taguieff dans son ouvrage sur Julien Freund rapporte un dialogue entre Jean Hyppolite et Julien Freund lors de la soutenance de thèse en 1965 de ce dernier. Hyppolite dit :
« Sur la question de la catégorie de l'ami-ennemi, si vous avez vraiment raison, il ne me reste plus qu'à aller cultiver mon jardin. »
Freund répliqua :
« Écoutez, Monsieur Hyppolite, vous avez dit […] que vous aviez commis une erreur à propos de Kelsen. Je crois que vous êtes en train de commettre une autre erreur, car vous pensez que c'est vous qui désignez l'ennemi, comme tous les pacifistes. Du moment que nous ne voulons pas d'ennemis, nous n'en aurons pas, raisonnez-vous. Or c'est l'ennemi qui vous désigne. Et s'il veut que vous soyez son ennemi, vous pouvez lui faire les plus belles protestations d'amitiés. Du moment qu'il veut que vous soyez son ennemi, vous l'êtes. Et il vous empêchera même de cultiver votre jardin. »
Hyppolite répondit :
« Dans ce cas, il ne me reste plus qu'à me suicider. »
P.-A. Taguieff cite ensuite le commentaire critique fait par Raymond Aron à propos de Jean Hyppolite et rapporté par Julien Freund :
« Votre position est dramatique et typique de nombreux professeurs. Vous préférez vous anéantir plutôt que de reconnaître que la politique réelle obéit à des règles qui ne correspondent pas à vos normes idéales. » ]
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Mon grand-père ce héros : François Hollande au Mont Valérien
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Mais voilà que la dame [Julie Gayet] aide un vieillard chenu tout sourire, à sortir d’une voiture pour l’installer sur une chaise roulante qu’elle va se mettre à pousser. Le commentateur nous dit qu’il s’agit de son grand-père, ancien résistant de 93 ans. La presse du lendemain, un peu goguenarde, qualifiera la séquence d’alibi pour justifier la présence de Madame Gayet à la cérémonie.
Le problème c’est qu’il a une sacrée gueule l’alibi. Alain Gayet, encore écolier, a rejoint Londres pour s’engager dans la France Libre le 1er juillet 1940, il avait 17 ans. Il fera absolument toutes les campagnes de la France Libre de Dakar à Berchtesgaden.
Compagnon de la Libération par décret du 17 novembre 1945. Ils étaient 1038 Compagnons comme lui. Il en reste 9 aujourd’hui, le dernier d’entre eux à quitter ce monde reposera dans la crypte du Mont-Valérien. Alain Gayet est de cet ultime carré.
[...]
Alors ravalant ricanements et quolibets, on rectifie la position et on salue. Normal.
Laissons quand même le dernier mot à cet ami jamais en retard d’une méchanceté : « Bien sûr, la présence de Julie Gayet était légitime, mais François Hollande qu’est-ce qu’il foutait là ? »
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«Catholiques et musulmans, la même humanité, pas la même religion»
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Faut-il donner au culte musulman les églises désaffectées ?
J'ai lu une phrase extraordinaire de Mgr Dubost, évêque d'Évry. Il a dit: «Dans le principe, je préférerais que des églises désaffectées soient transformées en mosquée plutôt qu'en restaurants.» Cet évêque catholique considère donc qu'il n'est pas bon que les gens puissent se réjouir en se retrouvant ensemble au restaurant. Il trouve plus beau, plus sublime et plus digne que des personnes rendent un culte à une religion qu'en principe, comme évêque catholique, il considère comme fausse. Cette phrase gomme l'incompatibilité entre islam et catholicisme. Elle témoigne d'une sorte de malveillance à l'encontre d'une population qui choisirait de transformer son ancien lieu de culte pour se réjouir innocemment au restaurant plutôt que de le confier aux musulmans. Cette phrase est prodigieuse.
Les catholiques sont naïfs sur l'islam ?
Il est normal que les catholiques aient le plus grand respect pour les musulmans comme ils doivent en avoir pour tout un chacun. Vis-àvis de l'islam comme religion, il y a des formulations un peu étranges. «Nous respectons la religion musulmane», entend-on souvent. Qu'on respecte les hommes oui, c'est normal, mais autre chose est de respecter une religion qui nie le christianisme et qui le fait très franchement et qui a le droit de le faire. C'est le droit des musulmans de penser que l'Église nous trompe et se trompe mais que l'Église loue et respecte l'islam pour cela c'est un peu déroutant. Cela ne date pas d'hier. Durant le concile Vatican II la déclaration Nostra Aetate semble déjà donner une préférence à l'islam par rapport aux autres religions non chrétiennes et aux agnostiques de notre monde. Cela est paradoxal parce que les autres religions non chrétiennes ont une chance de devenir chrétiennes un jour. C'est ce qu'on appelle la praeparatio evangelica.
La religion gréco-romaine est devenue chrétienne. Les religions germaniques et certaines religions asiatiques sont dans ce cas. Mais l'islam n'est pas une praeparatio evangelica. Au contraire, l'expérience de quinze siècles montre que les conversions de l'islam vers le christianisme n'ont pas été faciles. On a vu d'innombrables conversions du christianisme vers l'islam, mais l'inverse est très rare. Ce qu'on a surtout vu c'étaient des affrontements très violents où les musulmans chassaient de chez eux les chrétiens et où les chrétiens expulsaient les musulmans. On a expulsé les musulmans d'Espagne, de Malte, des Balkans, et de leur côté les musulmans ont converti l'Afrique du Nord et aujourd'hui ils expulsent les chrétiens des régions qui sont les plus vieilles de la chrétienté.
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vendredi, juin 19, 2015
Le pape pollue : il fume la moquette
Notez bien que, étant conservateur, je suis par nature écologiste.
Mais est-ce bien la peine de donner sans cesse des gages aux gauchistes ? Est-ce bien le rôle du pape que d'écrire des grosses conneries sur le réchauffement climatique ? Après les conneries sur l'immigration, ça commence à faire beaucoup.
Je sais bien que le pape n'est qu'un homme et qu'il y a eu de fort mauvais papes. Je me demande si je ne préfère pas un pape corrompu à un pape vertueux mais avec des idées idiotes.
Addendum :
Ce n'est pas parce que je suis en désaccord avec le pape que je peux en tirer la conclusion que c'est un crétin, mais, tout de même, je commence à avoir de sérieux doutes :
Brother Glum, Mother Earth
Mais est-ce bien la peine de donner sans cesse des gages aux gauchistes ? Est-ce bien le rôle du pape que d'écrire des grosses conneries sur le réchauffement climatique ? Après les conneries sur l'immigration, ça commence à faire beaucoup.
Je sais bien que le pape n'est qu'un homme et qu'il y a eu de fort mauvais papes. Je me demande si je ne préfère pas un pape corrompu à un pape vertueux mais avec des idées idiotes.
Addendum :
Ce n'est pas parce que je suis en désaccord avec le pape que je peux en tirer la conclusion que c'est un crétin, mais, tout de même, je commence à avoir de sérieux doutes :
Brother Glum, Mother Earth
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mercredi, juin 17, 2015
Cette guerre de religions qui vient (sauf qu'elle est déjà là)
Immigration : «nos sociétés ont atteint un point de rupture»
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Nous vivons dans un apartheid de facto. Les populations autochtones prétendent ne pas voir, ou même apprécier, la dilution de leur culture nationale; elles font semblant de ne pas voir, ou d'apprécier, la transformation de leurs rues, les mosquées qui surgissent, les écoles, les hôpitaux et les systèmes sociaux qui s'effondrent. Mais, pour l'essentiel, cette «tolérance» indigène est un énorme mensonge comme l'est désormais l'«intégration» supposée des immigrants. Et en attendant , les gens votent avec leurs pieds.
Nous assistons à un grand spectacle théâtral et plus vite qu'on ne le croit, le rideau va tomber. Quand cela arrivera, les choses deviendront très rudes et désagréables. Voilà ce que la gauche a favorisé dans nos pays, accéléré par l'UE et ses frontières grandes ouvertes. Cela doit cesser de toute urgence si nous voulons maintenir la paix sociale, la démocratie et la primauté du droit.
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Débat Onfray-Zemmour arbitré par Giesbert :
Comme d'habitude, Onfray raconte beaucoup de conneries et Giesbert est un enfoiré qui essaie plusieurs fois de pourrir le débat (ses échecs sont réjouissants). Et, comme d'habitude, le discours de Zemmour est plus structuré et appuyé sur la réalité.
Digression. L'unanimité (Giesbert, Onfray et le public) contre Zemmour lorsqu'il tente de décrire l'ancienne condition féminine et s'insurge contre les clichés féministes est tout à fait amusante pour le misanthrope que je suis, elle prouve que j'ai raison de trouver que les gens sont un peu plus cons qu'il n'est raisonnable.
On dirait que la littérature et l'histoire occidentales, si pleines de rapports amoureux, de femmes d'influence, d'amour courtois, de fine amor, ont disparu dans un gigantesque trou noir. Revel disait «L'idéologie, c'est ce qui parle à votre place», ce petit passage en est un magnifique exemple.
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Nous vivons dans un apartheid de facto. Les populations autochtones prétendent ne pas voir, ou même apprécier, la dilution de leur culture nationale; elles font semblant de ne pas voir, ou d'apprécier, la transformation de leurs rues, les mosquées qui surgissent, les écoles, les hôpitaux et les systèmes sociaux qui s'effondrent. Mais, pour l'essentiel, cette «tolérance» indigène est un énorme mensonge comme l'est désormais l'«intégration» supposée des immigrants. Et en attendant , les gens votent avec leurs pieds.
Nous assistons à un grand spectacle théâtral et plus vite qu'on ne le croit, le rideau va tomber. Quand cela arrivera, les choses deviendront très rudes et désagréables. Voilà ce que la gauche a favorisé dans nos pays, accéléré par l'UE et ses frontières grandes ouvertes. Cela doit cesser de toute urgence si nous voulons maintenir la paix sociale, la démocratie et la primauté du droit.
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Débat Onfray-Zemmour arbitré par Giesbert :
Comme d'habitude, Onfray raconte beaucoup de conneries et Giesbert est un enfoiré qui essaie plusieurs fois de pourrir le débat (ses échecs sont réjouissants). Et, comme d'habitude, le discours de Zemmour est plus structuré et appuyé sur la réalité.
Digression. L'unanimité (Giesbert, Onfray et le public) contre Zemmour lorsqu'il tente de décrire l'ancienne condition féminine et s'insurge contre les clichés féministes est tout à fait amusante pour le misanthrope que je suis, elle prouve que j'ai raison de trouver que les gens sont un peu plus cons qu'il n'est raisonnable.
On dirait que la littérature et l'histoire occidentales, si pleines de rapports amoureux, de femmes d'influence, d'amour courtois, de fine amor, ont disparu dans un gigantesque trou noir. Revel disait «L'idéologie, c'est ce qui parle à votre place», ce petit passage en est un magnifique exemple.
Contrepoint à l'article Chantal Delsol sur Vincent Lambert
Un précédent billet sur cette affaire ayant provoqué beaucoup de commentaires, je complète par un article de Jean Clair :
Vincent Lambert : ce visage qu'on ne veut pas voir
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Chantal Delsol pose la seule question qui vaille: «D'où vient cette exaltation véhémente pour la piqûre létale ?» D'où vient cette joie mauvaise, ce mélange de honte et d'enthousiasme qui nous fait désirer la mort immédiate? Pulsion de mort, disait Freud, notre dernier des sages. Volonté forcenée de l'homme «moderne» de parvenir à une vie parfaite et qui, dans l'impuissance d'être satisfaite, se tourne en attraction suicidaire. La même qui nous pousse à des procédures niant l'humanité, la GPA, l'avortement généralisé, et sous le couvert hypocrite d'un monde enfin convaincu par la puissance technique, un eugénisme vu comme une extermination douce qui, sans livrer son nom, ne supporte plus l'image des ratés, des souffrants, des incurables, tous ces entre-deux qui nous renvoient le reflet insupportable de notre condition, alors qu'ils nous mettent sous les yeux l'énigme de la vie.
***************
Je suis circonspect (ça ne me ressemble pas) à propos de cette affaire Vincent Lambert.
Je partage les attendus philosophiques de Chantal Delsol et de Jean Clair. Les nihilistes me font vomir, quelqu'un comme Jean-Luc Romero me sort par les yeux.
C'est d'autant plus facile pour un chrétien que toute souffrance est, au final, le reflet des souffrances du Christ sur la croix. Des chrétiens, animés d'un courage dont je ne me sens pas capable, refusent les soins palliatifs pour imiter le Christ.
On connait l'histoire des deux déportés en camp de concentration obligés d'assister à la pendaison d'un enfant. «Alors, il est où, ton Dieu ?». Le chrétien répond : «Il est en face de toi, sur l'échafaud». Réponse que n'aurait faite ni un juif, ni un musulman.
Maintenant, il faut traduire ses principes de vie en décision au cas par cas. N'étant pas intime de Vincent Lambert, je suis réticent à trop insister.
Une remarque tout de même : ceux qui arguent du coût pour la collectivité de maintenir en vie quelques milliers de comateux sont des salauds. La collectivité gaspille beaucoup plus d'argent à arroser des bons-à-rien, des fouteurs de merde, des fainéants, des véreux, des escrocs, alors laissons tranquille ce budget qui protège des hommes vulnérables.
Vincent Lambert : ce visage qu'on ne veut pas voir
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Chantal Delsol pose la seule question qui vaille: «D'où vient cette exaltation véhémente pour la piqûre létale ?» D'où vient cette joie mauvaise, ce mélange de honte et d'enthousiasme qui nous fait désirer la mort immédiate? Pulsion de mort, disait Freud, notre dernier des sages. Volonté forcenée de l'homme «moderne» de parvenir à une vie parfaite et qui, dans l'impuissance d'être satisfaite, se tourne en attraction suicidaire. La même qui nous pousse à des procédures niant l'humanité, la GPA, l'avortement généralisé, et sous le couvert hypocrite d'un monde enfin convaincu par la puissance technique, un eugénisme vu comme une extermination douce qui, sans livrer son nom, ne supporte plus l'image des ratés, des souffrants, des incurables, tous ces entre-deux qui nous renvoient le reflet insupportable de notre condition, alors qu'ils nous mettent sous les yeux l'énigme de la vie.
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Je suis circonspect (ça ne me ressemble pas) à propos de cette affaire Vincent Lambert.
Je partage les attendus philosophiques de Chantal Delsol et de Jean Clair. Les nihilistes me font vomir, quelqu'un comme Jean-Luc Romero me sort par les yeux.
C'est d'autant plus facile pour un chrétien que toute souffrance est, au final, le reflet des souffrances du Christ sur la croix. Des chrétiens, animés d'un courage dont je ne me sens pas capable, refusent les soins palliatifs pour imiter le Christ.
On connait l'histoire des deux déportés en camp de concentration obligés d'assister à la pendaison d'un enfant. «Alors, il est où, ton Dieu ?». Le chrétien répond : «Il est en face de toi, sur l'échafaud». Réponse que n'aurait faite ni un juif, ni un musulman.
Maintenant, il faut traduire ses principes de vie en décision au cas par cas. N'étant pas intime de Vincent Lambert, je suis réticent à trop insister.
Une remarque tout de même : ceux qui arguent du coût pour la collectivité de maintenir en vie quelques milliers de comateux sont des salauds. La collectivité gaspille beaucoup plus d'argent à arroser des bons-à-rien, des fouteurs de merde, des fainéants, des véreux, des escrocs, alors laissons tranquille ce budget qui protège des hommes vulnérables.
dimanche, juin 14, 2015
Clinton : le retour de la vieille peau (2)
Un dialogue bien désespérant sous le billet Le retour de la vieille peau :
Mandos • il y a 2 heures
Cela nous vaut tout de même ce superbe cliché :
Le plus remarquable n'est pas que l'Amérique n'ait pas mieux à proposer. Non, le plus remarquable, c'est que malgré les casseroles qu'Hillary se traîne et à côté desquelles Obama passerait pour un Thomas Jefferson, la machine est tellement gigantesque, le consentement du public conditionné à un tel degré de perfection, qu'elle a toutes les chances de remporter l'élection comme prévu, en dépit de son abyssale nullité, face à un camp républicain divisé et boiteux. D'un point de vue politique ce n'est certes pas une bonne nouvelle, mais d'un point de vue stratégique, on ne peut qu'admirer la mainmise du camp progressiste sur les restes de ce qui fut un jour la démocratie américaine.
Regardez par exemple cet article de Politico, merveille absolue de courtisanerie veule et de propagande implacable sur la "grand-mère de l'Amérique" (sic) :
http://www.politico.com/magazi...
http://www.politico.com/magazi...
Sinon dans les avancées tactiques du progressisme enragé, on peut noter que la conquête du Vatican se déroule bien.
http://www.breitbart.com/big-g...
http://www.breitbart.com/big-g...
fboizard Modo Mandos • il y a une heure
Le problème est que je suis d'accord avec vous. La situation est vraiment désespérante.Quand on pense qu'en France, le système (j'entends par là les institutions plus le fonctionnement de la classe dirigeante) a réussi à imposer sans trop de difficultés François Hollande, dont tout esprit un peu dégourdi avait des raisons objectives de savoir qu'il serait nul, est affligeant.Bien sûr, il y a l'argument massue «Mais vous avez vu ce qu'il y avait en face ?». C'est une des forces du système que de proposer des choix qui n'en sont pas vraiment.Désespérant est vraiment le mot juste.
Cela nous vaut tout de même ce superbe cliché :
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