Plus que l'Angleterre, la France est le pays où se théorise la liberté du monde.
Tout simplement parce que la liberté est beaucoup plus naturelle aux Anglais, ces bienheureux ont la liberté à demeure et n'éprouvent pas le besoin de l'exporter.
Alors qu'en France, la liberté n'est jamais acquise, elle est toujours menacée. Vivre libre est toujours un combat. Si l'on exclut les périodes de guerre, il faut remonter à très très loin pour retrouver un peuple français aussi peu libre qu'aujourd'hui. La tyrannie-édredon, molle et étouffante, ne cesse pas pour autant d'être une tyrannie.
C'est pourquoi je trouve la contribution de Guillaume Bigot intéressante :
2017 ou la fin de l'éclipse française ?
Mais, comme Bigot, je ne crois pas au renouveau français en 2017, à cause de la grande médiocrité de notre classe dirigeante. Ce glissement de la France sur le médiocre politicien, comme on glisse sur une merde, s'est fait progressivement, une chute au ralenti, on n'en perçoit sans doute pas l'étendue faute de repère.
Projetez vous dans le passé : croyez vous que, dans un gouvernement De Gaulle ou Pompidou, les deux derniers présidents de la république auraient pu dépasser le niveau de sous-secrétaires d'Etat aux choux farcis ? Croyez vous que, dans les journaux du XIXème, on eut confié aux présentateurs vedettes de la télévision une autre rubrique que celle des chiens écrasés ? Y a-t-il un candidat aux présidentielles qui vaille tripette ? Je ne vais pas les passer en revue pour ne vexer personne mais ma réponse est claire : non.
Et si l'on va dans l'industrie, ce n'est guère mieux. il y a un siècle, nous avions MM. Renault, Citroën, Blériot, Bloch, Potez, Bugatti. Où sont-ils aujourd'hui ? A de très rares exceptions, je ne vois que des technocrates bornés « réseautant » avec les copains pour être nommés à la tête de lucratives sinécures d'où ils partiront avec un parachute doré en n'ayant pas fait, si on a eu beaucoup de chance et si on a prié très fort, trop de dégâts (les gens d'Areva ont du être pingres sur les cierges et ça leur a porté malheur).
Je ne vois pas comment il pourrait y avoir de renouveau français tant que nous n'auront pas réussi à nous délivrer de cette chape de plomb de la médiocrité satisfaite. Je souhaite donc à la France de se trouver un chef, même si je sais pas comment.
Mais la mode joue pour nous :
2016 ou l'année de la droitisation
samedi, décembre 31, 2016
Chevènement : à la mode de chez nous
Jean-Pierre Chevènement est à la mode. Engouement usurpé qui m'irrite fort, car c'est un leurre néfaste. Il faut tout de même rappeler ce qu'est Chevènement, un homme qui a toujours été en retard de trois ou quatre trains et qui a fait beaucoup de mal à la France : rouge quand il fallait être libéral, suppôt des pédagogistes quand il fallait être traditionaliste et aujourd'hui, il est souverainiste et fourrier de l'islam quand il faut être identitaire et anti-islam.
Il est devenu le refuge de tous les imbéciles qui ne veulent pas assumer la radicalité de la situation et préfèrent s'accrocher à de vieilles lunes (la république, la laïcité) qui ne sont pas à la hauteur des enjeux, certains me sont sympathiques (David Desgouilles), d'autres antipathiques (Florian Philippot, Natacha Polony).
Mais tous en commun d'avoir quelques trains de retard dans leur réflexion sur la France et son avenir. En cela, finalement, ils sont très français, du moins représentatifs d'une tendance politique française bien ancrée : il y a souvent les immobilistes qui se résignent sur le tard à des demi-mesures et les révolutionnaires, qui ont pour l'instant disparu, sauf sur ce blog :-) et peu de gens entre.
Il est devenu le refuge de tous les imbéciles qui ne veulent pas assumer la radicalité de la situation et préfèrent s'accrocher à de vieilles lunes (la république, la laïcité) qui ne sont pas à la hauteur des enjeux, certains me sont sympathiques (David Desgouilles), d'autres antipathiques (Florian Philippot, Natacha Polony).
Mais tous en commun d'avoir quelques trains de retard dans leur réflexion sur la France et son avenir. En cela, finalement, ils sont très français, du moins représentatifs d'une tendance politique française bien ancrée : il y a souvent les immobilistes qui se résignent sur le tard à des demi-mesures et les révolutionnaires, qui ont pour l'instant disparu, sauf sur ce blog :-) et peu de gens entre.
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Naufrage de l'Etat-mamma
vendredi, décembre 30, 2016
Euro : gesta Dei per Italicos ?
L’Italie doit sortir de l’euro. Il y a urgence si elle veut sauver son économie.
Par l'emprise de l'Etat sur la société, par la sclérose de son système politique et par la nullité abyssale de sa classe dirigeante, politiciens, journalistes et faiseurs d'opinion confondus (bien entendu, c'est à dessein que je n'emploie pas le mot « élites »), la France a perdu la maitrise de son destin (1).
Je recherche donc à l'extérieur les signes d'un changement qui pourrait avoir le même effet positif que les décisions salutaires que nous ne prenons pas.
Trump, le Brexit, le référendum Renzi sont de ces signes.
La lutte au sein du patronat italien, petits patrons pour sortir de l'Euro, grands patrons pour y rester, pèsera peut-être plus lourd sur le destin de la France que l'élection en 2017 d'un de ces politocards qui se valent tous dans la nullité.
***************
(1) : j'ai été marqué par Les fossoyeurs de Pertinax (Les fossoyeurs T. 1 (Pertinax) et Les fossoyeurs T. 2 (Pertinax). J'y vois de nombreuses analogies contemporaines.
Par l'emprise de l'Etat sur la société, par la sclérose de son système politique et par la nullité abyssale de sa classe dirigeante, politiciens, journalistes et faiseurs d'opinion confondus (bien entendu, c'est à dessein que je n'emploie pas le mot « élites »), la France a perdu la maitrise de son destin (1).
Je recherche donc à l'extérieur les signes d'un changement qui pourrait avoir le même effet positif que les décisions salutaires que nous ne prenons pas.
Trump, le Brexit, le référendum Renzi sont de ces signes.
La lutte au sein du patronat italien, petits patrons pour sortir de l'Euro, grands patrons pour y rester, pèsera peut-être plus lourd sur le destin de la France que l'élection en 2017 d'un de ces politocards qui se valent tous dans la nullité.
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(1) : j'ai été marqué par Les fossoyeurs de Pertinax (Les fossoyeurs T. 1 (Pertinax) et Les fossoyeurs T. 2 (Pertinax). J'y vois de nombreuses analogies contemporaines.
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jeudi, décembre 29, 2016
D'abord gagner la guerre, ensuite discuter (d'ailleurs, une fois la guerre gagnée, il n'y aura plus besoin de discuter)
Speak Truth to Power?
*************
“But what, Quintus Propertius, sir,” says the old bearded fellow, wringing his hands as he tugs at the reins of the centurion’s horse, “do you have to offer us, the defeated peoples of Iberia? Let us reason this out, we and you, together. Is it right by the gods that you should impose your laws upon us at the point of a sword? What have we done to you to warrant it?”
“You have lost,” says the centurion. “I’m a soldier, not a philosopher. You’re an old man, not a soldier. And if you don’t let go of those reins, you will cease to be an old man, too.”
*************
Les discutailleries autour de l'islam, aussi bien intentionnées soient-elles, me sont de plus en plus pénibles. Elles me paraissent une lâcheté sophistiquée, une forme élaborée de procrastination pour fuir le combat.
Les choses sont claires : l'islam est notre ennemi. Il faut brimer les pratiques musulmanes en France, empêcher toute entrée de musulman et aider généreusement mais fermement les musulmans qui veulent rester musulmans à retourner dans leurs pays d'origine. C'est clair, c'est net et je ne vois pas ce qu'il y a à discuter.
Vous me direz : « Et ceux qui n'ont pas encore compris que l'islam est notre ennemi ? Il faut bien discuter avec eux pour les convaincre ». Hé bien, ceux-là, je me dis que, quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, s'ils ne sont pas encore convaincus, ce n'est pas une discussion qui les convaincra. Leur problème est ailleurs que dans la comprenette, il est dans le caractère. Car, voir ce que l'on voit, comme disait Péguy, est d'abord une question de caractère.
Même la question de savoir comment les patriotes peuvent prendre le pouvoir me paraît aujourd'hui dépassée. Orban, Farage, Trump (et Wilders) ont répondu : en ne concédant pas l'ombre d'un début de légitimité au politiquement correct. Dans les pays où il n'y a personne pour assumer cette réponse, comme en France ou en Allemagne, cela signifie juste que les patriotes ne prendront pas le pouvoir sans intervention ou événement extérieurs (mais, justement, en ce moment, le monde bouge plus vite que nos pays figés).
Alors ? Plutôt que de parler de l'islam, qui est tout de même un sujet chiant (franchement, les bougnouleries, et ça c'est permis, et ça c'est interdit, et tu te torches comme ci, et tu te torches comme ça, c'est d'un intérêt très limité. Si ça amuse les gogols ...), parlons de notre pays, de notre histoire, de notre culture.
Et soyons prêts quand le pouvoir sera à prendre, du bon coté de l'épée.
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“But what, Quintus Propertius, sir,” says the old bearded fellow, wringing his hands as he tugs at the reins of the centurion’s horse, “do you have to offer us, the defeated peoples of Iberia? Let us reason this out, we and you, together. Is it right by the gods that you should impose your laws upon us at the point of a sword? What have we done to you to warrant it?”
“You have lost,” says the centurion. “I’m a soldier, not a philosopher. You’re an old man, not a soldier. And if you don’t let go of those reins, you will cease to be an old man, too.”
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Les discutailleries autour de l'islam, aussi bien intentionnées soient-elles, me sont de plus en plus pénibles. Elles me paraissent une lâcheté sophistiquée, une forme élaborée de procrastination pour fuir le combat.
Les choses sont claires : l'islam est notre ennemi. Il faut brimer les pratiques musulmanes en France, empêcher toute entrée de musulman et aider généreusement mais fermement les musulmans qui veulent rester musulmans à retourner dans leurs pays d'origine. C'est clair, c'est net et je ne vois pas ce qu'il y a à discuter.
Vous me direz : « Et ceux qui n'ont pas encore compris que l'islam est notre ennemi ? Il faut bien discuter avec eux pour les convaincre ». Hé bien, ceux-là, je me dis que, quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, s'ils ne sont pas encore convaincus, ce n'est pas une discussion qui les convaincra. Leur problème est ailleurs que dans la comprenette, il est dans le caractère. Car, voir ce que l'on voit, comme disait Péguy, est d'abord une question de caractère.
Même la question de savoir comment les patriotes peuvent prendre le pouvoir me paraît aujourd'hui dépassée. Orban, Farage, Trump (et Wilders) ont répondu : en ne concédant pas l'ombre d'un début de légitimité au politiquement correct. Dans les pays où il n'y a personne pour assumer cette réponse, comme en France ou en Allemagne, cela signifie juste que les patriotes ne prendront pas le pouvoir sans intervention ou événement extérieurs (mais, justement, en ce moment, le monde bouge plus vite que nos pays figés).
Alors ? Plutôt que de parler de l'islam, qui est tout de même un sujet chiant (franchement, les bougnouleries, et ça c'est permis, et ça c'est interdit, et tu te torches comme ci, et tu te torches comme ça, c'est d'un intérêt très limité. Si ça amuse les gogols ...), parlons de notre pays, de notre histoire, de notre culture.
Et soyons prêts quand le pouvoir sera à prendre, du bon coté de l'épée.
Obama : que l'agonie est longue
Obama n'est pas le messie noir que les journalistes, toujours aussi cons, nous ont vendu. C'est une enflure de compétition, un enculé force 12 (sans vouloir faire de peine aux homosexuels). D'ailleurs, il vient de Chicago (pour ceux qui connaissent les Etats-Unis, ça veut dire beaucoup : Chicago a la réputation d'être la ville la plus corrompue).
Dans une manoeuvre à la fois dégueulasse et inédite, il fait tout pour savonner la planche de son successeur :
Obama fait feu de tout bois
Et comme tous les gauchistes, il raconte n'importe quoi :
At Pearl Harbor, Obama Twists History to Sell Agenda
Tout cela est impardonnable, mais pas incompréhensible.
Les gauchistes ont mieux compris que la droite molle façon Fillon à quel point Trump, son style, son comportement, ses idées et maintenant ses nominations menacent le règne du clergé politiquement correct.
La capacité de la gauche à dire le Bien, le Mal, le respectable et le blasphématoire, était la vraie source de son pouvoir, celui qui faisait que, même lorsque le gouvernement se disait de droite, il ne faisait une politique de droite que sur des sujets accessoires, pas sur l'essentiel (façon Chirac-Juppé ou Sarkozy-Fillon).
Or, Trump a été élu en résistant à l'Eglise de gauche, il a piétiné tous ses tabous, il est donc primordial qu'il échoue. C'est le même problème que tous les clergés qui expliquent que « dieu est de notre coté » : si « notre coté » perd les batailles les unes après les autres, on finit par ne plus croire ni en dieu ni au clergé.
Le danger est existentiel partout en Occident pour les gauches « Terra Nova », celles qui parient sur le fait qu'un assemblage hétéroclite de minorités fait une majorité. En effet, cela a été peu noté par des journalistes toujours aussi incompétents et biaisés, une des raisons de la victoire de Trump est qu'il a fait un score relativement bon chez les femmes, les noirs et les hispanos.
Alors que la gauche a oublié et le peuple et la nation, si Trump ou un autre réussissaient à montrer qu'on peut avoir du succès en transcendant le peuple dans la nation (vous êtes tous différents, mais vous avez en commun notre belle nation), c'en serait fini de la gauche terra-noviste.
Cela ne serait pas la première fois qu'un parti politique disparaît (les whigs en Grande-Bretagne, les rad-socs en France). Des imbéciles comme Juppé ou Fillon n'y ont rien compris, mais Valls et Obama, comme il s'agit de leur gamelle, ont bien pigé.
Dans une manoeuvre à la fois dégueulasse et inédite, il fait tout pour savonner la planche de son successeur :
Obama fait feu de tout bois
Et comme tous les gauchistes, il raconte n'importe quoi :
At Pearl Harbor, Obama Twists History to Sell Agenda
Tout cela est impardonnable, mais pas incompréhensible.
Les gauchistes ont mieux compris que la droite molle façon Fillon à quel point Trump, son style, son comportement, ses idées et maintenant ses nominations menacent le règne du clergé politiquement correct.
La capacité de la gauche à dire le Bien, le Mal, le respectable et le blasphématoire, était la vraie source de son pouvoir, celui qui faisait que, même lorsque le gouvernement se disait de droite, il ne faisait une politique de droite que sur des sujets accessoires, pas sur l'essentiel (façon Chirac-Juppé ou Sarkozy-Fillon).
Or, Trump a été élu en résistant à l'Eglise de gauche, il a piétiné tous ses tabous, il est donc primordial qu'il échoue. C'est le même problème que tous les clergés qui expliquent que « dieu est de notre coté » : si « notre coté » perd les batailles les unes après les autres, on finit par ne plus croire ni en dieu ni au clergé.
Le danger est existentiel partout en Occident pour les gauches « Terra Nova », celles qui parient sur le fait qu'un assemblage hétéroclite de minorités fait une majorité. En effet, cela a été peu noté par des journalistes toujours aussi incompétents et biaisés, une des raisons de la victoire de Trump est qu'il a fait un score relativement bon chez les femmes, les noirs et les hispanos.
Alors que la gauche a oublié et le peuple et la nation, si Trump ou un autre réussissaient à montrer qu'on peut avoir du succès en transcendant le peuple dans la nation (vous êtes tous différents, mais vous avez en commun notre belle nation), c'en serait fini de la gauche terra-noviste.
Cela ne serait pas la première fois qu'un parti politique disparaît (les whigs en Grande-Bretagne, les rad-socs en France). Des imbéciles comme Juppé ou Fillon n'y ont rien compris, mais Valls et Obama, comme il s'agit de leur gamelle, ont bien pigé.
Libellés :
Ca Trump énormément,
obama,
saloperies gauchistes
L'Amiral Woland s'ensauvage
Amiral Woland :
Addendum :
Au cas où, par le plus grand des hasards, un politicien désoeuvré occuperait ses loisirs à cette activité étrange consistant à réfléchir sur le discrédit inouï qui frappe notre classe politique toute entière, la simple comparaison de ces deux articles suffit à l'aiguiller sur la bonne voie :
Grâce de Jacqueline Sauvage : une insulte à la démocratie motivée par l'idéologie victimaire ?
Consensus politique (positif) autour de la grâce de Jacqueline Sauvage
Nos politiciens ont oublié (plus vraisemblablement, ont toujours ignoré - dans l'ensemble, ce sont des ânes) que l'autorité est fille du courage.
Depuis combien de temps un politicien français n'a pas fait preuve de courage ? Le dernier doit être mort.
Jacqueline ensauvage la sociétépar Woland |
Il y a quelque chose d'assez rigolo dans la lecture des réactions suite à la grâce présidentielle pour Jacqueline Sauvage. Cette bonne dame qui arrive selon certains à se retrouver en légitime défense sans qu'aucun des critères d'icelle ne soit présent. Les cœurs meurtris, et ceux qui veulent se faire passer pour des humanistes, clament que justice a enfin été rendue. Ceux qui font profession d'être raisonnables crient au scandale absolu, alors qu'en général les mêmes expliquent en long, en large et en travers les sévices qu'ils feraient subir à quiconque toucherait l'un des cheveux d'un de leurs êtres aimés ou prennent fait et cause pour tel ou tel patron de bar ayant abattu un braqueur dans le dos.
Bref, tout le monde est bien à sa place, au chaud dans sa case où il peut reconnaitre ses semblables. C'est rassurant et c'est douillet.
Bien entendu, pas un pour dire ce qui pourtant saute aux yeux: tout cela est du divertissement. Il s'agit presque d'un cas d'école. Un plouc tue un autre plouc. Pour une raison indéchiffrable, quelques célébrités dont personne n'a entendu parler se saisissent du fait divers. Les journalistes relaient parce que c'est la marée basse en termes d'information ce jour-là et hop, on a un grand débat national entre la poire et le fromage. De quoi animer votre soirée du 31 entre deux coupes de roteuse et trois postillons de calendos.
Pendant ce temps, on a des centaines de viols et d'homicides en France, mais on n'en parle pas. Des quartiers entiers où la Force Publique ne peut plus foutre les pieds. Un niveau d'instruction de plus en plus inquiétant. Ils ne jouissent pas du bon angle, du coupable assez "bankable" et en gros tout le monde s'en tamponne le coquillard avec une queue de cerise. Nous sommes devenus des chiens de Pavlov, réagissant au bruit de clochette.
Je ne sais pas s'il y a de quoi être ben fier... Mais ça fait passer le temps et ça vend du papier jusqu'au prochain attentat ou l'arrivée de l'homme providentiel, ou un chaos encore un peu plus sombre. Le voyage au bout de la nuit, c'est vraiment nous qui le faisons.
Addendum :
Au cas où, par le plus grand des hasards, un politicien désoeuvré occuperait ses loisirs à cette activité étrange consistant à réfléchir sur le discrédit inouï qui frappe notre classe politique toute entière, la simple comparaison de ces deux articles suffit à l'aiguiller sur la bonne voie :
Grâce de Jacqueline Sauvage : une insulte à la démocratie motivée par l'idéologie victimaire ?
Consensus politique (positif) autour de la grâce de Jacqueline Sauvage
Nos politiciens ont oublié (plus vraisemblablement, ont toujours ignoré - dans l'ensemble, ce sont des ânes) que l'autorité est fille du courage.
Depuis combien de temps un politicien français n'a pas fait preuve de courage ? Le dernier doit être mort.
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mardi, décembre 27, 2016
« Après l'attentat de Berlin, tout change, mais tout reste pareil ! »
« Après l'attentat de Berlin, tout change, mais tout reste pareil ! »
Les peuples européens, en première ligne le peuple allemand, sont victimes d'une très grave maladie mentale. Un attentat ne suffit pas à les guérir.
Les peuples européens, en première ligne le peuple allemand, sont victimes d'une très grave maladie mentale. Un attentat ne suffit pas à les guérir.
Le duel Churchill-Hitler (J. Lukacs)
Antérieur à Five days in London, ce livre traite des 80 jours de l'été 1940 entre le 10 mai (offensive allemande et accession au pouvoir de Churchill) et le début de la Bataille d'Angleterre. Ce qui a fait dire aux plaisantins que le prochain livre de Lukacs serait A few hours in Downing Street.
Je lui trouve un ton plus libre que Five days.
Lukacs n'hésite pas à dire que le nazisme était moderne et démocratique, ce qui surprendra peu ceux qui connaissent cette période mais peut choquer le grand public.
Rappelons que nazisme, fascisme et communisme considéraient que la démocratie libérale était une chose du passé et leurs doctrines réconciliaient aspiration des masses et modernité.
La modernité du nazisme ne peut être contestée que par les imbéciles et les ignorants. Passons.
En revanche, je comprends que son coté démocratique, annoncé de but en blanc, puisse surprendre. Pourtant, il y a dans le nazisme une réelle tentative de répondre à l'être fondamental du peuple, non plus par les instruments imparfaits des démocraties parlementaires, mais par un parti directement connecté avec le peuple.
Les aristocrates allemands ont suffisamment traité les nazis de vulgaires et plébéiens pour qu'on daigne les écouter.
Bien sûr, il fut de bon ton après guerre, à cause des nécessités de la lutte contre les communistes, d'expliquer que le peuple allemand n'avait pas été profondément nazi et qu'il était facile à dénazifier.
Mais on ne comprend pas alors que les Allemands aient si bien suivi Hitler (la répression ne peut tout expliquer : la Gestapo était moins présente en Allemagne que dans les territoires occupés), si on ne réalise pas que celui-ci répondait à une pulsion profonde du peuple allemand.
Et la dénazification n'a pas eu lieu après guerre, mais pendant, par la guerre. Quand on reprocha à Churchill de bombarder des populations, celui-ci répondit qu'il voulait faire passer à jamais aux Allemands le goût de la guerre. 70 ans après, force est de constater que c'est plutôt réussi. C'est pourquoi ceux qui, en fonction d'objectifs idéologiques, traitent de crimes de guerre les bombardements de l'Allemagne et du Japon ne comprennent rien (ou font semblant de ne rien comprendre).
Lukacs insiste aussi sur le fait qu'Hiler était supérieurement intelligent. Là encore aucune surprise pour les connaisseurs. On ne conquiert pas l'Allemagne et toute l'Europe continentale en moins de dix ans, puis on ne résiste pas pendant quatre ans à la coalition des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de la Russie, (excusez du peu) en étant un imbécile, même avec beaucoup de chance.
Mais la légende d'Hitler imbécile grotesque qui a eu de la chance (au moins au début), façon dictateur de Charlie Chaplin, nous rassure. La vérité est bien plus cruelle : on peut à la fois être un criminel obsessionnel (1) et un politicien d'exception. Autre vérité cruelle : la défaite d'Hitler n'était en rien inscrite dans les astres, puisque, fin mai 1940, il a été à deux doigts d'une paix séparée avec la Grande-Bretagne qui aurait conclu la guerre sur une victoire définitive du nazisme.
Il s'en est fallu d'un homme : Winston Churchill.
Il est certes vain de refaire l'histoire. Mais on voit mal comment, si Chamberlain, malade, avait encore été Premier Ministre fin mai 1940, il aurait résisté à Halifax qui préférait sauver les meubles en s'arrangeant avec cet horrible M. Hitler.
Or, Churchill avait été nommé Premier Ministre in extremis, le 10 mai 1940, au moment même où débutait l'offensive allemande (on connaît sa réponse à son garde du corps qui le félicite. Churchill, les larmes aux yeux, lui dit : « Enfin ! Mais il est peut-être trop tard. J'ai peur vraiment qu'il ne soit trop tard. Nous ferons de notre mieux »). Au point que certains ont suggéré de prolonger Chamberlain, idée rejetée.
Notons qu'exactement la même question s'est posée en France. Reynaud voulait se débarrasser de Daladier et de son protégé Gamelin. Il avait programmé cette Saint-Barthélémy des rad-soc le 10 mai. Face aux événements, il y a renoncé, par peur de la crise gouvernementale en pleine offensive ennemie. On connaît la suite. Cela signe la différence de solidité entre la IIIème république finissante et le régime parlementaire britannique.
La victoire de Churchill vient d'une intuition de son ennemi supérieure. Il est clair qu'Hitler a eu plus de mal à saisir la personnalité de Churchill que l'inverse. Par exemple, il s'est beaucoup renseigné sur sa dépendance à l'alcool alors que Churchill n'était pas un alcoolique.
Il est absolument remarquable qu'au cours de l'été 40, ces deux ennemis qui, bien entendu, ne communiquent pas, aient eu les mêmes préoccupations à un ou deux jours près, pas seulement à propos du court terme, dont on peut supposer qu'il est synchronisé par l'actualité, mais aussi du long terme. Par exemple, ils s'intéressent à l'attitude des Etats-Unis ou de l'URSS à peu près en même temps.
Enfin, ils font la même analyse que, parfois, leur entourage ne comprend pas : l'invasion de l'Angleterre est très difficile voire impossible, le problème est donc politique. Vu d'Hitler : amener l'Angleterre à la table des négociations en lui coupant tout espoir de secours (URSS, USA, commonwealth). Le problème de Churchill est exactement inverse : comment tenir le plus longtemps possible en attendant les secours.
C'est pourquoi Churchill s'intéresse beaucoup au moral des Anglais (après tout, il est en démocratie, ils peuvent le renvoyer et prendre à la place des halifaxiens). Il entre dans une colère terrible quand les technocrates lui proposent de rationner le thé !
Comme il le dira, son seul vrai souci, constant, fut la bataille de l'Atlantique : tant que l'Angleterre était ravitaillée, elle pouvait perdre toutes les batailles, son existence et son indépendance n'étaient pas menacées.
Malgré l'accumulation de victoires militaires et politiques d'Hitler à l'été 1940, c'est Churchill qui atteint son but, tenir. Et pousse Hitler à la faute : l'invasion de l'URSS, qu'il justifie, entre autres, par la nécessité de priver l'Angleterre d'un recours. Je n'aime pas l'oubli de la contribution russe qui est à la mode. Hollywood peut nous en faire des tartines sur Omaha Beach et le soldat Ryan, c'est tout de même l'Armée Rouge qui a brisé la Wehrmacht (à l'ouest, 200 000 pertes militaires allemandes par année de guerre, à l'est, un million).
Après cet exploit, Churchill est sur le déclin, tout relatif. Le vote de confiance de juillet 1942, suite à une série de désastres, dont l'humiliante chute de Singapour, presque sans combattre, ne se passe pas aussi bien que le résultat 427 à 25 le laisse penser. Mais c'est déjà bien qu'il ait pu avoir lieu.
**************
(1) : fin1918, Adolf Hitler est traité à l'hopital de Pasewalk par hypnose pour une cécité hystérique suite à une attaque aux gaz. Le psychiatre, Forster, se reprochera d'être à l'origine du nazisme en ayant suggéré aux cours de ces séances d'hypnose la confiance en lui inébranlable qui manquait à Hitler. Il se suicide en 1933. Les historiens dits sérieux répugnent à cette thèse qui manque de preuves. Je ne la trouve pas invraisemblable : c'est tout à fait dans le domaine de ce que l'hypnose peut faire avec un patient coopératif comme devait l'être Hitler.
Je lui trouve un ton plus libre que Five days.
Lukacs n'hésite pas à dire que le nazisme était moderne et démocratique, ce qui surprendra peu ceux qui connaissent cette période mais peut choquer le grand public.
Rappelons que nazisme, fascisme et communisme considéraient que la démocratie libérale était une chose du passé et leurs doctrines réconciliaient aspiration des masses et modernité.
La modernité du nazisme ne peut être contestée que par les imbéciles et les ignorants. Passons.
En revanche, je comprends que son coté démocratique, annoncé de but en blanc, puisse surprendre. Pourtant, il y a dans le nazisme une réelle tentative de répondre à l'être fondamental du peuple, non plus par les instruments imparfaits des démocraties parlementaires, mais par un parti directement connecté avec le peuple.
Les aristocrates allemands ont suffisamment traité les nazis de vulgaires et plébéiens pour qu'on daigne les écouter.
Bien sûr, il fut de bon ton après guerre, à cause des nécessités de la lutte contre les communistes, d'expliquer que le peuple allemand n'avait pas été profondément nazi et qu'il était facile à dénazifier.
Mais on ne comprend pas alors que les Allemands aient si bien suivi Hitler (la répression ne peut tout expliquer : la Gestapo était moins présente en Allemagne que dans les territoires occupés), si on ne réalise pas que celui-ci répondait à une pulsion profonde du peuple allemand.
Et la dénazification n'a pas eu lieu après guerre, mais pendant, par la guerre. Quand on reprocha à Churchill de bombarder des populations, celui-ci répondit qu'il voulait faire passer à jamais aux Allemands le goût de la guerre. 70 ans après, force est de constater que c'est plutôt réussi. C'est pourquoi ceux qui, en fonction d'objectifs idéologiques, traitent de crimes de guerre les bombardements de l'Allemagne et du Japon ne comprennent rien (ou font semblant de ne rien comprendre).
Lukacs insiste aussi sur le fait qu'Hiler était supérieurement intelligent. Là encore aucune surprise pour les connaisseurs. On ne conquiert pas l'Allemagne et toute l'Europe continentale en moins de dix ans, puis on ne résiste pas pendant quatre ans à la coalition des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de la Russie, (excusez du peu) en étant un imbécile, même avec beaucoup de chance.
Mais la légende d'Hitler imbécile grotesque qui a eu de la chance (au moins au début), façon dictateur de Charlie Chaplin, nous rassure. La vérité est bien plus cruelle : on peut à la fois être un criminel obsessionnel (1) et un politicien d'exception. Autre vérité cruelle : la défaite d'Hitler n'était en rien inscrite dans les astres, puisque, fin mai 1940, il a été à deux doigts d'une paix séparée avec la Grande-Bretagne qui aurait conclu la guerre sur une victoire définitive du nazisme.
Il s'en est fallu d'un homme : Winston Churchill.
Il est certes vain de refaire l'histoire. Mais on voit mal comment, si Chamberlain, malade, avait encore été Premier Ministre fin mai 1940, il aurait résisté à Halifax qui préférait sauver les meubles en s'arrangeant avec cet horrible M. Hitler.
Or, Churchill avait été nommé Premier Ministre in extremis, le 10 mai 1940, au moment même où débutait l'offensive allemande (on connaît sa réponse à son garde du corps qui le félicite. Churchill, les larmes aux yeux, lui dit : « Enfin ! Mais il est peut-être trop tard. J'ai peur vraiment qu'il ne soit trop tard. Nous ferons de notre mieux »). Au point que certains ont suggéré de prolonger Chamberlain, idée rejetée.
Notons qu'exactement la même question s'est posée en France. Reynaud voulait se débarrasser de Daladier et de son protégé Gamelin. Il avait programmé cette Saint-Barthélémy des rad-soc le 10 mai. Face aux événements, il y a renoncé, par peur de la crise gouvernementale en pleine offensive ennemie. On connaît la suite. Cela signe la différence de solidité entre la IIIème république finissante et le régime parlementaire britannique.
La victoire de Churchill vient d'une intuition de son ennemi supérieure. Il est clair qu'Hitler a eu plus de mal à saisir la personnalité de Churchill que l'inverse. Par exemple, il s'est beaucoup renseigné sur sa dépendance à l'alcool alors que Churchill n'était pas un alcoolique.
Il est absolument remarquable qu'au cours de l'été 40, ces deux ennemis qui, bien entendu, ne communiquent pas, aient eu les mêmes préoccupations à un ou deux jours près, pas seulement à propos du court terme, dont on peut supposer qu'il est synchronisé par l'actualité, mais aussi du long terme. Par exemple, ils s'intéressent à l'attitude des Etats-Unis ou de l'URSS à peu près en même temps.
Enfin, ils font la même analyse que, parfois, leur entourage ne comprend pas : l'invasion de l'Angleterre est très difficile voire impossible, le problème est donc politique. Vu d'Hitler : amener l'Angleterre à la table des négociations en lui coupant tout espoir de secours (URSS, USA, commonwealth). Le problème de Churchill est exactement inverse : comment tenir le plus longtemps possible en attendant les secours.
C'est pourquoi Churchill s'intéresse beaucoup au moral des Anglais (après tout, il est en démocratie, ils peuvent le renvoyer et prendre à la place des halifaxiens). Il entre dans une colère terrible quand les technocrates lui proposent de rationner le thé !
Comme il le dira, son seul vrai souci, constant, fut la bataille de l'Atlantique : tant que l'Angleterre était ravitaillée, elle pouvait perdre toutes les batailles, son existence et son indépendance n'étaient pas menacées.
Malgré l'accumulation de victoires militaires et politiques d'Hitler à l'été 1940, c'est Churchill qui atteint son but, tenir. Et pousse Hitler à la faute : l'invasion de l'URSS, qu'il justifie, entre autres, par la nécessité de priver l'Angleterre d'un recours. Je n'aime pas l'oubli de la contribution russe qui est à la mode. Hollywood peut nous en faire des tartines sur Omaha Beach et le soldat Ryan, c'est tout de même l'Armée Rouge qui a brisé la Wehrmacht (à l'ouest, 200 000 pertes militaires allemandes par année de guerre, à l'est, un million).
Après cet exploit, Churchill est sur le déclin, tout relatif. Le vote de confiance de juillet 1942, suite à une série de désastres, dont l'humiliante chute de Singapour, presque sans combattre, ne se passe pas aussi bien que le résultat 427 à 25 le laisse penser. Mais c'est déjà bien qu'il ait pu avoir lieu.
**************
(1) : fin1918, Adolf Hitler est traité à l'hopital de Pasewalk par hypnose pour une cécité hystérique suite à une attaque aux gaz. Le psychiatre, Forster, se reprochera d'être à l'origine du nazisme en ayant suggéré aux cours de ces séances d'hypnose la confiance en lui inébranlable qui manquait à Hitler. Il se suicide en 1933. Les historiens dits sérieux répugnent à cette thèse qui manque de preuves. Je ne la trouve pas invraisemblable : c'est tout à fait dans le domaine de ce que l'hypnose peut faire avec un patient coopératif comme devait l'être Hitler.
Bruxelles : les évêques y sont aussi navrants qu'à Paris
Certes, je ne suis pas le seul à avoir vécu une messe de Noël navrante.
Moi, c'était à Bruxelles et par un évêque siouplaît.
Nous n'avons même pas échappé à la fine plaisanterie sur les Autrichiens qui, ouf, avaient bien voté. Vous voyez le genre et le niveau.
Le naufrage moral et intellectuel du clergé et du haut clergé est une catastrophe. Il ne faut pas se voiler la face : ce n'est pas seulement un problème de comprenette, c'est avant tout un problème de lâcheté et de veulerie.
On veut bien tonner et admonester, mais seulement contre des gens, les "petits blancs", dont on sait qu'ils ne répliqueront pas. Contre les musulmans, contre les vraies puissances, c'est autre chose. Ha ! Vipères et engeance de vipères ! Sépulcres mal blanchis !
************
Nota : il y a deux niveaux, aussi navrants l'un que l'autre :
1) Le niveau moral, ce que les évêques et les prêtres devraient dire et faire.
2) Le niveau intellectuel, comment ils devraient le dire et le faire.
Et les deux sont défaillants. L'irénisme et la mièvrerie qui conviendraient à un enfant de dix ans chez un adulte qui dépasse les soixante mettent très mal à l'aise. On a honte pour eux. Il est normal que des pasteurs qui ne protègent pas leurs ouailles les perdent.
On me dit que les réguliers tiennent en grand mépris les séculiers, ils ont hélas quelques raisons.
Moi, c'était à Bruxelles et par un évêque siouplaît.
Nous n'avons même pas échappé à la fine plaisanterie sur les Autrichiens qui, ouf, avaient bien voté. Vous voyez le genre et le niveau.
Le naufrage moral et intellectuel du clergé et du haut clergé est une catastrophe. Il ne faut pas se voiler la face : ce n'est pas seulement un problème de comprenette, c'est avant tout un problème de lâcheté et de veulerie.
On veut bien tonner et admonester, mais seulement contre des gens, les "petits blancs", dont on sait qu'ils ne répliqueront pas. Contre les musulmans, contre les vraies puissances, c'est autre chose. Ha ! Vipères et engeance de vipères ! Sépulcres mal blanchis !
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Nota : il y a deux niveaux, aussi navrants l'un que l'autre :
1) Le niveau moral, ce que les évêques et les prêtres devraient dire et faire.
2) Le niveau intellectuel, comment ils devraient le dire et le faire.
Et les deux sont défaillants. L'irénisme et la mièvrerie qui conviendraient à un enfant de dix ans chez un adulte qui dépasse les soixante mettent très mal à l'aise. On a honte pour eux. Il est normal que des pasteurs qui ne protègent pas leurs ouailles les perdent.
On me dit que les réguliers tiennent en grand mépris les séculiers, ils ont hélas quelques raisons.
Libellés :
Armagnacs et Bourguignons,
mitres molles
vendredi, décembre 23, 2016
Il se souvient de la promesse faite à nos pères
Je me permets de rappeler le texte du Magnificat. Que mes lecteurs me pardonnent ma méfiance, la culture en France, notamment religieuse, me donne quelques excuses.
C'est le chant de Marie à la Visitation (ne pas confondre avec l'Annonciation).
Mon âme exalte Le Seigneur
Exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante
Désormais tous les âges me diront bienheureuse
Le Puissant fit pour moi des merveilles
Saint est son Nom !
Son Amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui Le craignent
Déployant la Force de Son bras
Il disperse les superbes
Renverse les puissants de leurs trônes
Elève les humbles
Comble de biens l’affamé
Renvoie les riches les mains vides
Relève Israël Son serviteur et se souvient de Son Amour
De la Promesse faite à nos pères en faveur d’Abraham et de sa race à jamais
C'est un des plus beaux chants chrétiens.
En ces temps de Noël, devenu pour beaucoup la fête de la bouffe et du vide intérieur, un chrétien doit rappeler qu'il s'agit de fêter la réalisation de la promesse de Dieu à Son peuple. Et du renouvellement de cette promesse à l'humanité toute entière.
A Noël, nous est né un sauveur, le Sauveur, pour tous les hommes, qu'ils y croient ou non.
C'est le chant de Marie à la Visitation (ne pas confondre avec l'Annonciation).
Mon âme exalte Le Seigneur
Exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante
Désormais tous les âges me diront bienheureuse
Le Puissant fit pour moi des merveilles
Saint est son Nom !
Son Amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui Le craignent
Déployant la Force de Son bras
Il disperse les superbes
Renverse les puissants de leurs trônes
Elève les humbles
Comble de biens l’affamé
Renvoie les riches les mains vides
Relève Israël Son serviteur et se souvient de Son Amour
De la Promesse faite à nos pères en faveur d’Abraham et de sa race à jamais
C'est un des plus beaux chants chrétiens.
En ces temps de Noël, devenu pour beaucoup la fête de la bouffe et du vide intérieur, un chrétien doit rappeler qu'il s'agit de fêter la réalisation de la promesse de Dieu à Son peuple. Et du renouvellement de cette promesse à l'humanité toute entière.
A Noël, nous est né un sauveur, le Sauveur, pour tous les hommes, qu'ils y croient ou non.
Alliés
Ce film a été éreinté par la critique. Pourtant, il m'est difficile d'en dire du mal. Et du bien aussi.
Malgré de grandes faiblesses, un scénario sans surprise, une réalisation froide, un Pitt pas crédible, il se dégage de ce film un charme certain.
Malgré de grandes faiblesses, un scénario sans surprise, une réalisation froide, un Pitt pas crédible, il se dégage de ce film un charme certain.
Trump et Hollande : où sont les conflits d'intérêts ?
Les journaux gauchistes croient avoir trouvé un nouvel angle d'attaque contre Trump : les multiples « conflits d'intérêts » (comprenez par là mélange des intérêts privés des dirigeants avec les affaires publiques) de la future administration Trump.
Or, il ne semble pas que le public s'en émeuve. Aurait-il, comme d'habitude, compris quelque chose que les journalistes ignorent ?
D'abord, cette histoire de conflits d'intérêts est curieusement hémiplégique. Elle ne concerne que des gens venant du privé. Pourtant, quand, en France, des hauts fonctionnaires de carrière, comme Jospin ou Hollande, déversent des centaines de milliards d'argent volé aux contribuables sur les fonctionnaires pour sauver leur place, les journalistes ne nous parlent pas de conflit d'intérêts. Pourtant, il est gigantesque, maousse costaud, tout ce que pourra faire Trump sera minable à coté. C'est si vrai que, chez nos amis britanniques, un fonctionnaire doit démissionner avant de se présenter aux élections (et un franc-maçon doit se déclarer).
Alors, ces histoires de conflits d'intérêts ne seraient-elles pas un moyen d'interdire aux non-fonctionnaires de s'occuper des affaires de l'Etat ? Premier soupçon.
Et puis, ce conflit d'intérêts, est-ce si grave ?
La monarchie française était un conflit d'intérêts permanent puisqu'il était admis qu'un ministre s'enrichisse à certaines conditions :
1) qu'il ne soit pas en conflit avec le roi.
2) que cet enrichissement ne devienne pas offensant.
3) que sa politique donne satisfaction.
Mais, quand le roi est mécontent, alors la corruption pèse dans la balance. J'aime assez l'idée qu'un ministre puisse se retrouver à Montfaucon ou à Pignerol.
Il ne me semble pas que, sauf peut-être dans ses dernières années, l'ancienne France fût mal dirigée.
C'est là le point essentiel : conflit d'intérêts ou pas, quand on fait la bonne politique, tout passe.
D'où le deuxième soupçon : cette insistance sur les conflits d'intérêts ne serait-elle pas une manière d'avouer que Trump ne laisse pour l'instant que peu de prise à la contradiction politique ?
Bref, les conflits d'intérêts, on s'en fout. On en reparlera si Trump se plante. Les journalo-gauchistes sont une fois de plus en complet décalage.
Or, il ne semble pas que le public s'en émeuve. Aurait-il, comme d'habitude, compris quelque chose que les journalistes ignorent ?
D'abord, cette histoire de conflits d'intérêts est curieusement hémiplégique. Elle ne concerne que des gens venant du privé. Pourtant, quand, en France, des hauts fonctionnaires de carrière, comme Jospin ou Hollande, déversent des centaines de milliards d'argent volé aux contribuables sur les fonctionnaires pour sauver leur place, les journalistes ne nous parlent pas de conflit d'intérêts. Pourtant, il est gigantesque, maousse costaud, tout ce que pourra faire Trump sera minable à coté. C'est si vrai que, chez nos amis britanniques, un fonctionnaire doit démissionner avant de se présenter aux élections (et un franc-maçon doit se déclarer).
Alors, ces histoires de conflits d'intérêts ne seraient-elles pas un moyen d'interdire aux non-fonctionnaires de s'occuper des affaires de l'Etat ? Premier soupçon.
Et puis, ce conflit d'intérêts, est-ce si grave ?
La monarchie française était un conflit d'intérêts permanent puisqu'il était admis qu'un ministre s'enrichisse à certaines conditions :
1) qu'il ne soit pas en conflit avec le roi.
2) que cet enrichissement ne devienne pas offensant.
3) que sa politique donne satisfaction.
Mais, quand le roi est mécontent, alors la corruption pèse dans la balance. J'aime assez l'idée qu'un ministre puisse se retrouver à Montfaucon ou à Pignerol.
Il ne me semble pas que, sauf peut-être dans ses dernières années, l'ancienne France fût mal dirigée.
C'est là le point essentiel : conflit d'intérêts ou pas, quand on fait la bonne politique, tout passe.
D'où le deuxième soupçon : cette insistance sur les conflits d'intérêts ne serait-elle pas une manière d'avouer que Trump ne laisse pour l'instant que peu de prise à la contradiction politique ?
Bref, les conflits d'intérêts, on s'en fout. On en reparlera si Trump se plante. Les journalo-gauchistes sont une fois de plus en complet décalage.
Le crétinisme princier et l'élite roturière
Notre commentateur Curmudgeon nous transmets cette déclaration du Prince Charles de la Galle :
**********
Normally at Christmas we think of the Birth of our Lord Jesus Christ. I wonder though if this year we might remember how the story of the nativity unfolds, with the fleeing of the holy family to escape violent persecution. And we might also remember that when the prophet Muhammad migrated from Mecca to Medina he was seeking the freedom for himself and his followers to worship.
Whichever religious path we follow, the destination is the same – to value and respect the other person, accepting their right to live out their peaceful response to the love of God.
**********
Nous n'en attendions pas moins de ce crétin de compétition (je vous rappelle que la monarchie est ce régime politique qui prend acte du fait que, la plupart du temps, les dirigeants sont des crétins et essaie de vivre avec).
Un autre commentateur a répondu à Charles le Crétin : sauf que Jésus n'est pas reviendu l'épée à la main et marié à une gamine de 9 ans.
Bon.
Chesterton avait prévu que les dirigeants européens seraient attirés par l'islam parce qu'il permet un contrôle plus facile des populations.
Les populations européennes sont elles aussi attirées par l'islam, parce qu'elles sont de plus en plus abruties et que, ça tombe bien, l'islam est une religion pour abrutis (rien à comprendre, il suffit d'obéir).
Il est certain qu'une bonne part des populations européennes, celle des forts d'esprit qui déclarent ne plus croire en rien, est plus près de se convertir à l'islam qu'au christianisme (« Quand on ne croit plus en rien, on est prêt à croire à n'importe quoi » GKC, et ça tombe bien, l'islam est un bon n'importe quoi). Il suffirait que l'islam prenne le pouvoir pour que cette molle part s'islamise sans difficulté, c'est le scénario de Houellebecq.
Mais je pense qu'il y a aussi une petite part des populations européennes authentiquement attachée à la liberté, pas seulement à son ennemi intime, la licence. Liberté indissociable du christianisme, même si tous n'en ont pas conscience.
Ce levain dans la pâte, je l'évalue à 5 %. C'est un chiffre à peu près constant, c'est la proportion d'as parmi les pilotes, c'est la proportion des Résistants (en comptant large) dans la population française, c'est la proportion de ceux qui ne mettent pas un nez rouge quand tous les autres le font, etc.
Sera-t-il suffisant ? Je l'espère.
Cette crise due à l'invasion migratoire musulmane dépasse évidemment la question d'accepter l'islam ou pas. C'est toute la manière d'envisager la vie qui est mise en cause. Et je suis persuadé que la tourbe des zombies ne compte pas beaucoup, même si elle a un grand pouvoir d'oppression.
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Normally at Christmas we think of the Birth of our Lord Jesus Christ. I wonder though if this year we might remember how the story of the nativity unfolds, with the fleeing of the holy family to escape violent persecution. And we might also remember that when the prophet Muhammad migrated from Mecca to Medina he was seeking the freedom for himself and his followers to worship.
Whichever religious path we follow, the destination is the same – to value and respect the other person, accepting their right to live out their peaceful response to the love of God.
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Nous n'en attendions pas moins de ce crétin de compétition (je vous rappelle que la monarchie est ce régime politique qui prend acte du fait que, la plupart du temps, les dirigeants sont des crétins et essaie de vivre avec).
Un autre commentateur a répondu à Charles le Crétin : sauf que Jésus n'est pas reviendu l'épée à la main et marié à une gamine de 9 ans.
Bon.
Chesterton avait prévu que les dirigeants européens seraient attirés par l'islam parce qu'il permet un contrôle plus facile des populations.
Les populations européennes sont elles aussi attirées par l'islam, parce qu'elles sont de plus en plus abruties et que, ça tombe bien, l'islam est une religion pour abrutis (rien à comprendre, il suffit d'obéir).
Il est certain qu'une bonne part des populations européennes, celle des forts d'esprit qui déclarent ne plus croire en rien, est plus près de se convertir à l'islam qu'au christianisme (« Quand on ne croit plus en rien, on est prêt à croire à n'importe quoi » GKC, et ça tombe bien, l'islam est un bon n'importe quoi). Il suffirait que l'islam prenne le pouvoir pour que cette molle part s'islamise sans difficulté, c'est le scénario de Houellebecq.
Mais je pense qu'il y a aussi une petite part des populations européennes authentiquement attachée à la liberté, pas seulement à son ennemi intime, la licence. Liberté indissociable du christianisme, même si tous n'en ont pas conscience.
Ce levain dans la pâte, je l'évalue à 5 %. C'est un chiffre à peu près constant, c'est la proportion d'as parmi les pilotes, c'est la proportion des Résistants (en comptant large) dans la population française, c'est la proportion de ceux qui ne mettent pas un nez rouge quand tous les autres le font, etc.
Sera-t-il suffisant ? Je l'espère.
Cette crise due à l'invasion migratoire musulmane dépasse évidemment la question d'accepter l'islam ou pas. C'est toute la manière d'envisager la vie qui est mise en cause. Et je suis persuadé que la tourbe des zombies ne compte pas beaucoup, même si elle a un grand pouvoir d'oppression.
Attentats : Dalrymple tient la chandelle
Like a Candle In Berlin: on the curious habits of the spiritual-but-not-religious
***********
The reason (I surmise) that so many people claim to be spiritual rather than religious is that being spiritual imposes no discipline upon them, at least none that they do not choose themselves. Being religious, on the other hand, implies an obligation to observe rules and rituals that may interfere awkwardly with daily life. Being spiritual-but-not-religious gives you that warm, inner feeling, a bit like whiskey on a cold day, and reassures you that there is more to life—or, at least, to your life—than meets the eye, without actually having to interrupt the flux of everyday existence. It is the gratification of religion without the inconvenience of religion. Unfortunately, like many highly diluted solutions, it has no taste.
***********
Cela rejoint le problème des « christianistes », les ceusses qui se disent de culture chrétienne tout en refusant d'être chrétiens. Je touche là un point sensible, puisque, sous ce billet, des fidèles de ce blog m'en ont fait une batteuse. Pourtant je n'en démords pas : si tu penses que le christianisme était assez bon pour tes ancêtres, pourquoi ne l'est-il pas pour toi ? Tout le reste est pusillanimité et manque de couilles (bin oui, faut des couilles aujourd'hui pour être chrétien).
Evidemment, je vais encore vexer mon lot de commentateurs à qui j'ai mis le nez dans leurs inconséquences.
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The reason (I surmise) that so many people claim to be spiritual rather than religious is that being spiritual imposes no discipline upon them, at least none that they do not choose themselves. Being religious, on the other hand, implies an obligation to observe rules and rituals that may interfere awkwardly with daily life. Being spiritual-but-not-religious gives you that warm, inner feeling, a bit like whiskey on a cold day, and reassures you that there is more to life—or, at least, to your life—than meets the eye, without actually having to interrupt the flux of everyday existence. It is the gratification of religion without the inconvenience of religion. Unfortunately, like many highly diluted solutions, it has no taste.
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Cela rejoint le problème des « christianistes », les ceusses qui se disent de culture chrétienne tout en refusant d'être chrétiens. Je touche là un point sensible, puisque, sous ce billet, des fidèles de ce blog m'en ont fait une batteuse. Pourtant je n'en démords pas : si tu penses que le christianisme était assez bon pour tes ancêtres, pourquoi ne l'est-il pas pour toi ? Tout le reste est pusillanimité et manque de couilles (bin oui, faut des couilles aujourd'hui pour être chrétien).
Evidemment, je vais encore vexer mon lot de commentateurs à qui j'ai mis le nez dans leurs inconséquences.
jeudi, décembre 22, 2016
Alep et Berlin : Nous sommes dirigés par des fous.
L'analyse immédiate est claire. Mais que fait-on ? Comment vire-t-on ceux qui nous tuent, les Hollande, les Merkel ?
mardi, décembre 20, 2016
Donald ist ein Berliner
Comme d’hab, il n’y a que Trump à ne pas tourner autour du pot :
« Nos cœurs et nos prières sont avec les proches des victimes de l’horrible attaque terroriste de Berlin. Des civils innocents ont été assassinés dans les rues alors qu’ils se préparaient à célébrer la fête de Noel. Daech et les autres terroristes islamistes, dans le cadre de leur jihad mondial, continuent à massacrer des chrétiens dans leurs communautés et leurs lieux de cultes. Ces terroristes doivent être éradiqués de la surface de la Terre, une mission que nous allons mener à bien avec nos partenaires épris de liberté ».
Je lui conteste juste « islamistes » : les terroristes sont des musulmans. La différence islamiste/musulman est fallacieuse.
Il n'y a qu'une différence à faire, entre, d'une part, les individus qui, par malheur, sont musulmans et ont vocation, soit à ne pas le rester, soit à quitter les pays occidentaux, et la religion-mode de vie musulmane, appelée islam, par nature violente, et dont toutes les expressions doivent être empêchées ou sévèrement restreintes dans nos pays. Bref, l'islam est notre ennemie, pas les musulmans ... s''ils ne restent pas musulmans.
Le 19 décembre a été une rude journée. Mais là où est grandit le danger, grandit le remède.
Je crois que la stratégie des salafistes (la conquête par la démographie et par l'usage pervers des droits de l'homme) est la bonne mais les musulmans ne peuvent s'empêcher d'être violents, c'est la nature de l'islam, ce qui provoque des prises de conscience.
Nous ne sommes pas encore conquis.
Addendum :
Et notre Mou-Président national (c'est moi qui souligne) :
« Le Président de la République exprime sa solidarité et sa compassion à la Chancelière Merkel, au peuple allemand et aux familles après qu'un camion a provoqué de nombreuses victimes dans la foule d'un marché de Noël dans le centre de Berlin. Les Français partagent le deuil des allemands face à cette tragédie qui frappe toute l'Europe.»
Méchant, méchant camion !
La voiture sans chauffeur, c’est pas encore au point. En revanche, sur le camion sans chauffeur, ils progressent à donf rue du Faubourg Saint Honoré.
« Nos cœurs et nos prières sont avec les proches des victimes de l’horrible attaque terroriste de Berlin. Des civils innocents ont été assassinés dans les rues alors qu’ils se préparaient à célébrer la fête de Noel. Daech et les autres terroristes islamistes, dans le cadre de leur jihad mondial, continuent à massacrer des chrétiens dans leurs communautés et leurs lieux de cultes. Ces terroristes doivent être éradiqués de la surface de la Terre, une mission que nous allons mener à bien avec nos partenaires épris de liberté ».
Je lui conteste juste « islamistes » : les terroristes sont des musulmans. La différence islamiste/musulman est fallacieuse.
Il n'y a qu'une différence à faire, entre, d'une part, les individus qui, par malheur, sont musulmans et ont vocation, soit à ne pas le rester, soit à quitter les pays occidentaux, et la religion-mode de vie musulmane, appelée islam, par nature violente, et dont toutes les expressions doivent être empêchées ou sévèrement restreintes dans nos pays. Bref, l'islam est notre ennemie, pas les musulmans ... s''ils ne restent pas musulmans.
Le 19 décembre a été une rude journée. Mais là où est grandit le danger, grandit le remède.
Je crois que la stratégie des salafistes (la conquête par la démographie et par l'usage pervers des droits de l'homme) est la bonne mais les musulmans ne peuvent s'empêcher d'être violents, c'est la nature de l'islam, ce qui provoque des prises de conscience.
Nous ne sommes pas encore conquis.
Addendum :
Et notre Mou-Président national (c'est moi qui souligne) :
« Le Président de la République exprime sa solidarité et sa compassion à la Chancelière Merkel, au peuple allemand et aux familles après qu'un camion a provoqué de nombreuses victimes dans la foule d'un marché de Noël dans le centre de Berlin. Les Français partagent le deuil des allemands face à cette tragédie qui frappe toute l'Europe.»
Méchant, méchant camion !
La voiture sans chauffeur, c’est pas encore au point. En revanche, sur le camion sans chauffeur, ils progressent à donf rue du Faubourg Saint Honoré.
lundi, décembre 19, 2016
Trump, les femmes blanches et le mépris de classe des féministes
C'est un euphémisme de dire que les féministes se sont trompé à propos de l'élection présidentielle américaine et du vote des femmes.
Ce n'est pas surprenant : en 2016, les féministes sont des pétasses bourgeoises, oisives, narcissiques et névrosées qui ont trouvé le féminisme comme moyen d'exprimer leur haine anti-viril et de faire parler d'elles.
Dans cette description, le mot le plus important, c'est « bourgeoises » : le féminisme est un luxe de désoeuvrées (même si elles en font un métier, c'est un métier qui ne sert à rien sauf flatter leur ego). On est féministe comme on était femme au foyer.
Les féministes ont oublié (n'ont jamais su ?) que les femmes ordinaires ont des pères, des fils, des maris, des amants, des frères et qu'elles ne partageaient peut-être pas leur vision du monde comme une guerre des sexes.
Mais ne vous inquiétez pas pour les féministes. Elles restent droites dans leurs bottes. Elles ont déjà commencé à ne pas comprendre et à ne pas tirer la leçon de la victoire de Trump. Tout va bien pour elles, elles continuent à être persuadées d'avoir raison.
Je vous laisse à cet article dévastateur :
How Women in Media Missed the Women’s Vote
**************
They [les féministes à la mode dans les médias] had heads full of academic theory and millennial angst but little life experience with—and virtually no interest in—military wives from South Carolina or Walmart managers from Staten Island, who also happen to fall into the category “women.” Nor did the new luminaries or their bosses seem to notice that the latter group far outnumbered their own rarefied crowd. Luckily for them, when the 2016 election came along, it seemed designed by a goddess determined to make reality conform to their vision of it. Social media had already let loose a seething crowd of loutish young men who enjoy nothing more than taunting the popular girls; their tweets and posts, ranging from the obnoxious to the genuinely threatening, seemed to prove the worst about white male iniquity.
[…]
Gender-identity politics requires its practitioners to use the oppression of women as the organizing principle for interpreting the world. All issues can be understood as a version of this Manichean struggle—in the case of the 2016 election, between feminism and misogyny. Relying on a theory from Democratic pollster Celinda Lake, Goldberg argued that women were voting for Trump because they depended on their husbands and did what they were told. Both Lake and Goldberg failed to notice that “glass ceiling,” “harassment,” and even “equal pay” didn’t rank with the main sources of working-class discontent such as jobs, the cost of health-care premiums, and terrorism.
Working-class and other Trump-leaning women, much like their male counterparts, are well aware that media elites sneer at them (when they bother thinking about them). So great is their suspicion of their self-appointed betters that instead of being appalled by Trump stories, some assumed that the stories were planted. “I think this is the Clinton campaign,” Karen Diehl the co-owner of a southern Ohio insurance company and sometime Republican activist told me when I asked about the lurid Trump headlines. “The media wants her to win.”
In the end, the gender-identity politicos’ assumption that they were speaking for “women” only served to accentuate the class, education, and geographic divide that they already personified. The election’s aftermath does not suggest that they’re interested in reflecting on that divide. Instead of trying to find out why so many women failed to conform to their model of the world, they have burrowed back down into gender theory. Emily Crockett, Vox’s “staff writer on gender,” explained “Why Misogyny Won.” Buzzfeed’s Ann Helen Peterson lamented, “This is How Much America Hates Women.” As for Trump-voting women, they were obviously mindless and self-deluded. The election results reveal “internalized misogyny,” wrote New York’s Rebecca Traister, a phrase repeated on MSNBC by Jess McIntosh, director of communications for Emily’s List.
For pure self-delusion, no one could beat Clinton surrogate and Manhattan-raised, Oberlin-educated media darling Lena Dunham, the most famous of the gender experts. Dunham rued the “white women, so unable to see the unity of female identity, so unable to look past their violent privilege, and so inoculated with hate for themselves.” She continued: “It wasn’t supposed to go this way. It was supposed to be her [Clinton’s] job. She worked her whole life for the job. It’s her job.”
Like her comrades in gender-identity politics, the Girls creator and star doesn’t know much about “women,” but she has a Ph.D. in privilege.
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Ce n'est pas surprenant : en 2016, les féministes sont des pétasses bourgeoises, oisives, narcissiques et névrosées qui ont trouvé le féminisme comme moyen d'exprimer leur haine anti-viril et de faire parler d'elles.
Dans cette description, le mot le plus important, c'est « bourgeoises » : le féminisme est un luxe de désoeuvrées (même si elles en font un métier, c'est un métier qui ne sert à rien sauf flatter leur ego). On est féministe comme on était femme au foyer.
Les féministes ont oublié (n'ont jamais su ?) que les femmes ordinaires ont des pères, des fils, des maris, des amants, des frères et qu'elles ne partageaient peut-être pas leur vision du monde comme une guerre des sexes.
Mais ne vous inquiétez pas pour les féministes. Elles restent droites dans leurs bottes. Elles ont déjà commencé à ne pas comprendre et à ne pas tirer la leçon de la victoire de Trump. Tout va bien pour elles, elles continuent à être persuadées d'avoir raison.
Je vous laisse à cet article dévastateur :
How Women in Media Missed the Women’s Vote
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They [les féministes à la mode dans les médias] had heads full of academic theory and millennial angst but little life experience with—and virtually no interest in—military wives from South Carolina or Walmart managers from Staten Island, who also happen to fall into the category “women.” Nor did the new luminaries or their bosses seem to notice that the latter group far outnumbered their own rarefied crowd. Luckily for them, when the 2016 election came along, it seemed designed by a goddess determined to make reality conform to their vision of it. Social media had already let loose a seething crowd of loutish young men who enjoy nothing more than taunting the popular girls; their tweets and posts, ranging from the obnoxious to the genuinely threatening, seemed to prove the worst about white male iniquity.
[…]
Gender-identity politics requires its practitioners to use the oppression of women as the organizing principle for interpreting the world. All issues can be understood as a version of this Manichean struggle—in the case of the 2016 election, between feminism and misogyny. Relying on a theory from Democratic pollster Celinda Lake, Goldberg argued that women were voting for Trump because they depended on their husbands and did what they were told. Both Lake and Goldberg failed to notice that “glass ceiling,” “harassment,” and even “equal pay” didn’t rank with the main sources of working-class discontent such as jobs, the cost of health-care premiums, and terrorism.
Working-class and other Trump-leaning women, much like their male counterparts, are well aware that media elites sneer at them (when they bother thinking about them). So great is their suspicion of their self-appointed betters that instead of being appalled by Trump stories, some assumed that the stories were planted. “I think this is the Clinton campaign,” Karen Diehl the co-owner of a southern Ohio insurance company and sometime Republican activist told me when I asked about the lurid Trump headlines. “The media wants her to win.”
In the end, the gender-identity politicos’ assumption that they were speaking for “women” only served to accentuate the class, education, and geographic divide that they already personified. The election’s aftermath does not suggest that they’re interested in reflecting on that divide. Instead of trying to find out why so many women failed to conform to their model of the world, they have burrowed back down into gender theory. Emily Crockett, Vox’s “staff writer on gender,” explained “Why Misogyny Won.” Buzzfeed’s Ann Helen Peterson lamented, “This is How Much America Hates Women.” As for Trump-voting women, they were obviously mindless and self-deluded. The election results reveal “internalized misogyny,” wrote New York’s Rebecca Traister, a phrase repeated on MSNBC by Jess McIntosh, director of communications for Emily’s List.
For pure self-delusion, no one could beat Clinton surrogate and Manhattan-raised, Oberlin-educated media darling Lena Dunham, the most famous of the gender experts. Dunham rued the “white women, so unable to see the unity of female identity, so unable to look past their violent privilege, and so inoculated with hate for themselves.” She continued: “It wasn’t supposed to go this way. It was supposed to be her [Clinton’s] job. She worked her whole life for the job. It’s her job.”
Like her comrades in gender-identity politics, the Girls creator and star doesn’t know much about “women,” but she has a Ph.D. in privilege.
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Libellés :
Ca Trump énormément,
lubies et fariboles féministes
dimanche, décembre 18, 2016
Ne nous y Fillon pas !
Entretien avec Patrick Buisson :
Patrick Buisson : "Cette percée idéologique... par bvoltaire
Je suis d'accord avec Patrick Buisson : il est vain d'attendre un homme providentiel, Fillon ou un autre. Les hommes providentiels, avec la part d'inattendu, sont rarissimes en politique. Jeanne d'Arc. Peut-être De Gaulle, et c'est tout. Même Bonaparte n'est pas vraiment providentiel dans le sens où tout cela, comme disait Sieyès, aurait fini en dictature militaire avec Napoléon ou un autre.
Le basculement viendra de plus profond.
Pendant ce temps, dans notre belle France :
Patrick Buisson : "Cette percée idéologique... par bvoltaire
Je suis d'accord avec Patrick Buisson : il est vain d'attendre un homme providentiel, Fillon ou un autre. Les hommes providentiels, avec la part d'inattendu, sont rarissimes en politique. Jeanne d'Arc. Peut-être De Gaulle, et c'est tout. Même Bonaparte n'est pas vraiment providentiel dans le sens où tout cela, comme disait Sieyès, aurait fini en dictature militaire avec Napoléon ou un autre.
Le basculement viendra de plus profond.
Pendant ce temps, dans notre belle France :
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Buisson,
conservatisme à la française,
Fillon
samedi, décembre 17, 2016
Fillon, bulle de savon (2)
J'ai de très gros doutes sur le sieur Fillon. A l'évidence, je ne suis pas le seul :
Quand Fillon met toutes les chances du côté du FN
1) Je me félicite tous les jours de ne pas avoir participé à la mascarade connue sous le nom de « primaire de la droite et du centre », dont le principal effet a été de prendre neuf millions d'euros supplémentaires aux Français, pour le profit de politiciens discrédités par leur inaptitude. Le rôle du cocu mais content, très peu pour moi. Enfin ... s'il y en a que ça amuse. Cela ne m'étonne pas des bourgeois de droite qui ont voté à la primaire : ils adorent ça, être cocus, c'est même une habitude historique.
2) J'espère que le peuple français va continuer le jeu de chamboule-tout commencé par les peuples anglais et américain. Mais j'y crois peu pour une raison simple et imparable : le mode de scrutin est fait pour éviter les surprises. Cependant, François Fillon est sur la bonne pente pour qu'une majorité de Français envisage dans six mois qu'un duel Mélenchon-Le Pen serait catastrophique, mais moins qu'une perpétuation du sytème qui nous tue par M. Fillon.
Que sera sera.
Quand Fillon met toutes les chances du côté du FN
1) Je me félicite tous les jours de ne pas avoir participé à la mascarade connue sous le nom de « primaire de la droite et du centre », dont le principal effet a été de prendre neuf millions d'euros supplémentaires aux Français, pour le profit de politiciens discrédités par leur inaptitude. Le rôle du cocu mais content, très peu pour moi. Enfin ... s'il y en a que ça amuse. Cela ne m'étonne pas des bourgeois de droite qui ont voté à la primaire : ils adorent ça, être cocus, c'est même une habitude historique.
2) J'espère que le peuple français va continuer le jeu de chamboule-tout commencé par les peuples anglais et américain. Mais j'y crois peu pour une raison simple et imparable : le mode de scrutin est fait pour éviter les surprises. Cependant, François Fillon est sur la bonne pente pour qu'une majorité de Français envisage dans six mois qu'un duel Mélenchon-Le Pen serait catastrophique, mais moins qu'une perpétuation du sytème qui nous tue par M. Fillon.
Que sera sera.
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Trump : la bien-pensance ne désarme pas
La bien-pensance mène contre Trump une campagne en illégitimité et en incompétence qui aurait été traitée de fasciste si elle était venue du camp d'en face.
L'avantage de ce comportement est qu'il fait éclater les alibis moraux que ces gens-là se donnent. Il devient évident, même pour les moins bien informés, qu'il s'agit d'une classique et cynique lutte de pouvoir.
Les bien-pensants ont raison de faire feu de tout bois : la bien-pensance est en danger de mort. Il faut absolument que Trump, et aussi le Brexit, échouent pour prouver qu'il n'y a pas d'alternative à la mondialisation et au multi-culturalisme.
C'est pourquoi ils ne peuvent pas adopter une attitude sereine, laisser Trump tranquille et attendre de voir ce qui se passe. L'enjeu est trop important, c'est leur pouvoir qui est menacé. S'ils arrêtent de pilonner Trump, c'est cuit.
En même temps, s'ils en font trop, ils se ridiculisent (ce qui ne leur fait pas peur, ils se ridiculisent depuis des années).
Nous vivons des temps intéressants.
L'avantage de ce comportement est qu'il fait éclater les alibis moraux que ces gens-là se donnent. Il devient évident, même pour les moins bien informés, qu'il s'agit d'une classique et cynique lutte de pouvoir.
Les bien-pensants ont raison de faire feu de tout bois : la bien-pensance est en danger de mort. Il faut absolument que Trump, et aussi le Brexit, échouent pour prouver qu'il n'y a pas d'alternative à la mondialisation et au multi-culturalisme.
C'est pourquoi ils ne peuvent pas adopter une attitude sereine, laisser Trump tranquille et attendre de voir ce qui se passe. L'enjeu est trop important, c'est leur pouvoir qui est menacé. S'ils arrêtent de pilonner Trump, c'est cuit.
En même temps, s'ils en font trop, ils se ridiculisent (ce qui ne leur fait pas peur, ils se ridiculisent depuis des années).
Nous vivons des temps intéressants.
Les médiocres, la politique et la vraie vie
François Hollande, un personnage de la IVe République égaré sous la Ve République
La classe jacassante médiatico-politique entretient la fable, qui l'arrange, que les politiciens seraient l'élite de nos pays. C'est faux, on peut le constater tous les jours, les politiciens ne constituent ni une élite morale ni une élite intellectuelle.
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Je pense que son père [de Hollande], qui est un personnage étrange, mystérieux et romanesque, pro-Algérie Française dans la campagne normande des années 50 et qui trempait à l'époque dans des affaires immobilières assez louches, est le point de départ de l'engagement politique de François Hollande. Georges Hollande s'est lui-même présenté deux fois aux élections municipales mais il dédaignait la politique. Il était ORL et considérait qu'il était plus noble d'être médecin ou de réussir dans les affaires.
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Cela me fait penser à la phrase de feu Michael Crichton, généticien, scénariste de Jurassic Park et climato-sceptique : « Dans ma famille, les intelligents font de la science. Les ratés font de la politique ».
Ou encore, ces phrases terribles d'Yves Rocard, grand scientifique s'il en fut (en partie, inspiration à Hergé du professeur Tournesol !) à son fils, rapportées par Michel lui-même : « Tu as décidé de faire Sciences-Po. Tu vas apprendre à t'occuper des affaires des autres, à vivre sur leur dos et à emmerder le monde. Je te coupe les vivres ».
La classe jacassante médiatico-politique entretient la fable, qui l'arrange, que les politiciens seraient l'élite de nos pays. C'est faux, on peut le constater tous les jours, les politiciens ne constituent ni une élite morale ni une élite intellectuelle.
C'est une élite du bagout, du mépris de classe et de l'absence de scrupules. Il n'y a vraiment pas de quoi se vanter. Najat Vallaud-Belkacem, qui ne connaît rien à rien avec un aplomb phénoménal, n'est pas une exception mais un symbole. D'ailleurs, que connaît François Hollande ?
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Je pense que son père [de Hollande], qui est un personnage étrange, mystérieux et romanesque, pro-Algérie Française dans la campagne normande des années 50 et qui trempait à l'époque dans des affaires immobilières assez louches, est le point de départ de l'engagement politique de François Hollande. Georges Hollande s'est lui-même présenté deux fois aux élections municipales mais il dédaignait la politique. Il était ORL et considérait qu'il était plus noble d'être médecin ou de réussir dans les affaires.
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Cela me fait penser à la phrase de feu Michael Crichton, généticien, scénariste de Jurassic Park et climato-sceptique : « Dans ma famille, les intelligents font de la science. Les ratés font de la politique ».
Ou encore, ces phrases terribles d'Yves Rocard, grand scientifique s'il en fut (en partie, inspiration à Hergé du professeur Tournesol !) à son fils, rapportées par Michel lui-même : « Tu as décidé de faire Sciences-Po. Tu vas apprendre à t'occuper des affaires des autres, à vivre sur leur dos et à emmerder le monde. Je te coupe les vivres ».
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Les gros nuls
La solution danoise
Danemark, les secrets d’une identité heureuse
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Malheureusement le reportage passionnant et important d’Alexia Mayer a été classé d’avance par la rédaction de l’actualité de France 2 dans la même rubrique que les sujets « bébé panda né au zoo d’Amsterdam » et « topinambour, les coulisses d’un légume oublié ». C’est vraiment dommage car, en creux, Alexia Mayer nous dit que le secret du Danemark, c’est qu’il n’est pas multiculturel, ou comme le dit le sociologue « qu’il est culturellement homogène ». Autrement dit, qu’il n’y a pas ou peu d’immigration et/ou que l’assimilation – et non pas l’intégration – y marche très bien. Le Danemark n’est donc pas « riche de ses différences » mais tout le contraire, riche et heureux grâce à l’absence ou à la très grande faiblesse des différences en son sein.
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Malheureusement le reportage passionnant et important d’Alexia Mayer a été classé d’avance par la rédaction de l’actualité de France 2 dans la même rubrique que les sujets « bébé panda né au zoo d’Amsterdam » et « topinambour, les coulisses d’un légume oublié ». C’est vraiment dommage car, en creux, Alexia Mayer nous dit que le secret du Danemark, c’est qu’il n’est pas multiculturel, ou comme le dit le sociologue « qu’il est culturellement homogène ». Autrement dit, qu’il n’y a pas ou peu d’immigration et/ou que l’assimilation – et non pas l’intégration – y marche très bien. Le Danemark n’est donc pas « riche de ses différences » mais tout le contraire, riche et heureux grâce à l’absence ou à la très grande faiblesse des différences en son sein.
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vendredi, décembre 16, 2016
Aguirre : la réalité dépasse la fiction
Aguirre, la colère de Dieu :
En 1560, des conquistadores partent du Pérou vers l'Amazonie à la recherche de l'Eldorado.
Dans le film, ils finissent par se perdre sur l'Amazone.
Mais la réalité est encore plus folle : après des mois et des mois dans la jungle (faites quelques secondes de pause pour vous imaginer ce que c'est), ils atteignent l'Atlantique et ... attaquent le premier fort espagnol qu'ils rencontrent !
Je me dis qu'à coté de ces aventuriers, nous sommes des minus. Pensons, pêle-mêle, à Colomb, à Cartier, à Magellan, à Cook, à Lapérouse et, peut-être le plus grand de tous, à Cortes.
Mais les aventuriers ne sont pas si loin de nous, par exemple, Francis Garnier. Et pourtant, je ne peux m'empêcher de penser que nous avons perdu la recette pour faire de tels hommes.
Bien sûr, il y eut les pionniers de l'aviation (la conquête de l'espace était beaucoup plus bureaucratique).
A noter, pour les amateurs d'exotisme, que, sous le bénitier de l'église Saint-Séverin, non loin de la place Saint-Michel, à Paris, il y a une plaque commémorative avec le texte suivant :
« Le dernier jour de janvier MDCLXXVI en cette paroisse de Saint Séverin est mort rue des Mâcons-Sorbonne Bertrand Ogeron, Sieur de la Bouère-en-Jallais, qui, de MDCLXIV à MDCLXXV, jeta les fondements d’une société civile et religieuse au milieu des flibustiers et des boucaniers des îles de la Tortue et de Saint-Domingue. Il prépara ainsi, par les voies mystérieuses de la Providence les destinées de la république d’Haïti. »
Je m'y suis souvent arrêté pour rêvasser, après avoir déjeuné dans un restaurant grec douteux ou après avoir mangé une crêpe toute aussi douteuse.
En 1560, des conquistadores partent du Pérou vers l'Amazonie à la recherche de l'Eldorado.
Dans le film, ils finissent par se perdre sur l'Amazone.
Mais la réalité est encore plus folle : après des mois et des mois dans la jungle (faites quelques secondes de pause pour vous imaginer ce que c'est), ils atteignent l'Atlantique et ... attaquent le premier fort espagnol qu'ils rencontrent !
Je me dis qu'à coté de ces aventuriers, nous sommes des minus. Pensons, pêle-mêle, à Colomb, à Cartier, à Magellan, à Cook, à Lapérouse et, peut-être le plus grand de tous, à Cortes.
Mais les aventuriers ne sont pas si loin de nous, par exemple, Francis Garnier. Et pourtant, je ne peux m'empêcher de penser que nous avons perdu la recette pour faire de tels hommes.
Bien sûr, il y eut les pionniers de l'aviation (la conquête de l'espace était beaucoup plus bureaucratique).
A noter, pour les amateurs d'exotisme, que, sous le bénitier de l'église Saint-Séverin, non loin de la place Saint-Michel, à Paris, il y a une plaque commémorative avec le texte suivant :
« Le dernier jour de janvier MDCLXXVI en cette paroisse de Saint Séverin est mort rue des Mâcons-Sorbonne Bertrand Ogeron, Sieur de la Bouère-en-Jallais, qui, de MDCLXIV à MDCLXXV, jeta les fondements d’une société civile et religieuse au milieu des flibustiers et des boucaniers des îles de la Tortue et de Saint-Domingue. Il prépara ainsi, par les voies mystérieuses de la Providence les destinées de la république d’Haïti. »
Je m'y suis souvent arrêté pour rêvasser, après avoir déjeuné dans un restaurant grec douteux ou après avoir mangé une crêpe toute aussi douteuse.
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jeudi, décembre 15, 2016
Je n'ai pas peur de Poutine mais de notre faiblesse
Je l'ai déjà dit, je suis partisan de moins d'atlantisme et de plus de rapprochement avec la Russie.
Mais à la condition que ce soit en position ferme et en parfaite adéquation avec les intérêts de la France. Par exemple, je ne rechignerai pas à baser quelques Rafales nucléaires en Pologne.
Malheureusement, j'ai peur que, si rapprochement russe il y a, il s'agisse de la recherche d'un nouveau protecteur par ces Français qui sont incapables de croire que la France peut se débrouiller seule.
Mais à la condition que ce soit en position ferme et en parfaite adéquation avec les intérêts de la France. Par exemple, je ne rechignerai pas à baser quelques Rafales nucléaires en Pologne.
Malheureusement, j'ai peur que, si rapprochement russe il y a, il s'agisse de la recherche d'un nouveau protecteur par ces Français qui sont incapables de croire que la France peut se débrouiller seule.
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politique étrangère,
Poutine,
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mercredi, décembre 14, 2016
Fillon, bulle de savon
Un article ravageur sur François Fillon :
Santé : que retenir du pénible moment Fillon ?
De toute façon, quand on sait qu'un des proches de Fillon est Henri de Castries, on a tout compris : manieur d'argent et de réseaux, technocrate, mondialiste, Young Leader et Bilderberg, il est tout ce que les peuples détestent de plus en plus.
*********
Breizh-Info : Monsieur Fillon a fait une belle percée avec dans son sillage des gens comme Monsieur Retailleau. N’est-ce pas un petit peu, votre ligne de pensée, celle que vous avez semé par le passé, qui pourrait arriver au pouvoir au printemps prochain ?
Philippe de Villiers : Connaissant les deux hommes, connaissant leur passé, connaissant la pente de leur caractère, je pense que c’est une gigantesque imposture. Ces gens là prennent des idées auxquelles ils n’ont jamais cru, qui les ont portés là où ils sont, pour mieux les trahir ensuite lorsqu’ils seront au pouvoir.
*********
Au fond, derrière son style rigoureux, Fillon est comme tous les autres, les Chirac, Hollande, Juppé. un finasseur, un petit arrangeur : un pauvre type qui croit qu'on peut bidouiller les choses à la marge sans s'attaquer au Système qui l'a fait ce qu'il est. Alors on prend des Castries comme conseiller et on se fait bouffer par les technocrates.
Mais les peuples n'en sont plus là. Aujourd'hui, ils veulent aller à l'essentiel. Ils veulent des vrais changements et tant pis pour la casse. Ce qui distingue Fillon d'un Français de base, c'est que ce dernier n'a plus rien à perdre.
C'est ce que Trump a compris : sa communication par Twitter et ses nominations fracassantes sont une façon de ne pas se laisser circonvenir par l'administration, de résister aux sables mouvants de la bureaucratie, de ne pas pas se laisser anesthésier par le conformisme du Système. Et tant pis s'il commet quelques bourdes.
Au contraire, Fillon semble tout disposé à se laisser anesthésier, à glisser sur la pente fatale de la Bonne Pensée.
Il ne fera aucune des trois ruptures nécessaires (avec la technocratie et l'étatisme, avec l'Euro et l'Europe, avec l'immigration et le mondialisme).
Ce qui ne l'empêchera pas d'être élu et nous de perdre encore cinq ans.
Santé : que retenir du pénible moment Fillon ?
De toute façon, quand on sait qu'un des proches de Fillon est Henri de Castries, on a tout compris : manieur d'argent et de réseaux, technocrate, mondialiste, Young Leader et Bilderberg, il est tout ce que les peuples détestent de plus en plus.
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Breizh-Info : Monsieur Fillon a fait une belle percée avec dans son sillage des gens comme Monsieur Retailleau. N’est-ce pas un petit peu, votre ligne de pensée, celle que vous avez semé par le passé, qui pourrait arriver au pouvoir au printemps prochain ?
Philippe de Villiers : Connaissant les deux hommes, connaissant leur passé, connaissant la pente de leur caractère, je pense que c’est une gigantesque imposture. Ces gens là prennent des idées auxquelles ils n’ont jamais cru, qui les ont portés là où ils sont, pour mieux les trahir ensuite lorsqu’ils seront au pouvoir.
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Au fond, derrière son style rigoureux, Fillon est comme tous les autres, les Chirac, Hollande, Juppé. un finasseur, un petit arrangeur : un pauvre type qui croit qu'on peut bidouiller les choses à la marge sans s'attaquer au Système qui l'a fait ce qu'il est. Alors on prend des Castries comme conseiller et on se fait bouffer par les technocrates.
Mais les peuples n'en sont plus là. Aujourd'hui, ils veulent aller à l'essentiel. Ils veulent des vrais changements et tant pis pour la casse. Ce qui distingue Fillon d'un Français de base, c'est que ce dernier n'a plus rien à perdre.
C'est ce que Trump a compris : sa communication par Twitter et ses nominations fracassantes sont une façon de ne pas se laisser circonvenir par l'administration, de résister aux sables mouvants de la bureaucratie, de ne pas pas se laisser anesthésier par le conformisme du Système. Et tant pis s'il commet quelques bourdes.
Au contraire, Fillon semble tout disposé à se laisser anesthésier, à glisser sur la pente fatale de la Bonne Pensée.
Il ne fera aucune des trois ruptures nécessaires (avec la technocratie et l'étatisme, avec l'Euro et l'Europe, avec l'immigration et le mondialisme).
Ce qui ne l'empêchera pas d'être élu et nous de perdre encore cinq ans.
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mardi, décembre 13, 2016
Alep : la mauvaise pitié
La pitié pour les civils d'Alep qu'on nous demande, que dis-je ?, qu'on exige de nous sans discussion, est doublement malsaine.
1) elle est le paravent de grosses arrières-pensées. Cette focalisation sur les civils d'Alep dissimule une prise de position anti-Assad et, mécaniquement, pro-islamique, qui, lorsqu'on est français, oscille entre la bêtise et la trahison pure et simple : ce n'est pas dans l'intérêt de la France que les islamistes gagnent en Syrie.
Je sais bien que tous les politiciens et tous les journalistes sont des « appeasers » ou des complices de l'islam conquérant, c'est cela que manifeste une fois de plus cette insistance sur Alep. Vous n'êtes pas obligé de tomber dans le panneau..
2) c'est de la pitié dangereuse, dont j'ai bien peur qu'elle soit plus destinée à nous donner bonne conscience (comme d'habitude) qu'à vraiment résoudre les problèmes des victimes.
En effet, que la guerre fasse des morts civils, la belle découverte ! On voit tout de suite la qualité de l'analyse de ceux qui nous exhortent à la pitié. Mais si nous nous soucions vraiment des habitants d'Alep, souvenons nous qu'il n'y a qu'un moyen d'arrêter rapidement une guerre, c'est de la gagner. Sommes nous prêts à aider Assad pour abréger les souffrances des Aleppins ? Bien sûr que non.
Alors arrêtons de ramener notre fraise, c'est indécent, d'autant plus que nous ne sommes pas pour rien, avec notre diplomatie à la gomme, aux analyses toutes plus erronées les unes que les autres et aux initiatives intempestives, dans le prolongement de cette guerre.
Si vous appliquez les critères de Volkoff permettant de reconnaître la désinformation, il y en a au moins trois sur quatre.
Qu'on me comprenne bien, je ne critique personne qui, en ce temps de l'Avent, montre de la pitié pour ses frères humains, encore faut-il que cela vienne d'un coeur pur et d'une cervelle qui pense juste.
Sinon, ce n'est qu'une mascarade répugnante.
1) elle est le paravent de grosses arrières-pensées. Cette focalisation sur les civils d'Alep dissimule une prise de position anti-Assad et, mécaniquement, pro-islamique, qui, lorsqu'on est français, oscille entre la bêtise et la trahison pure et simple : ce n'est pas dans l'intérêt de la France que les islamistes gagnent en Syrie.
Je sais bien que tous les politiciens et tous les journalistes sont des « appeasers » ou des complices de l'islam conquérant, c'est cela que manifeste une fois de plus cette insistance sur Alep. Vous n'êtes pas obligé de tomber dans le panneau..
2) c'est de la pitié dangereuse, dont j'ai bien peur qu'elle soit plus destinée à nous donner bonne conscience (comme d'habitude) qu'à vraiment résoudre les problèmes des victimes.
En effet, que la guerre fasse des morts civils, la belle découverte ! On voit tout de suite la qualité de l'analyse de ceux qui nous exhortent à la pitié. Mais si nous nous soucions vraiment des habitants d'Alep, souvenons nous qu'il n'y a qu'un moyen d'arrêter rapidement une guerre, c'est de la gagner. Sommes nous prêts à aider Assad pour abréger les souffrances des Aleppins ? Bien sûr que non.
Alors arrêtons de ramener notre fraise, c'est indécent, d'autant plus que nous ne sommes pas pour rien, avec notre diplomatie à la gomme, aux analyses toutes plus erronées les unes que les autres et aux initiatives intempestives, dans le prolongement de cette guerre.
Si vous appliquez les critères de Volkoff permettant de reconnaître la désinformation, il y en a au moins trois sur quatre.
Qu'on me comprenne bien, je ne critique personne qui, en ce temps de l'Avent, montre de la pitié pour ses frères humains, encore faut-il que cela vienne d'un coeur pur et d'une cervelle qui pense juste.
Sinon, ce n'est qu'une mascarade répugnante.
dimanche, décembre 11, 2016
Le Front National entre tactique et stratégie
Le destin politique du Front National m'indiffère : je crois que, par son coté entreprise familiale, il n'a pas les capacités d'exercer un jour le pouvoir. Et je ne sais pas s'il est bénéfique ou dangereux pour les idées qui me sont chères.
Cependant, son destin est intéressant.
Marine Le Pen aurait du se souvenir de ce qu'est un chevènementiste (Philippot, son âme damnée, se considère comme tel). Un chevènementiste est un type qui perd toutes les élections nationales auxquelles il participe.
La « dédiabolisation » et la gauchisation sont une tactique qui a produit des fruits de court terme, puisque le FN est maintenant établi dans certaines régions et augmente son score national.
Mais, stratégiquement, c'est une catastrophe (Marine Le Pen est moins intelligente que son père ou sa nièce. C'est une gourde, elle a plus d'ambition que d'intelligence), elle fait une erreur de « timing » peut-être irréparable :
1) elle se « dédiabolise » au moment où les medias sont tellement discrédités qu'être « diabolisé » par eux est un avantage (voir le Brexit et Trump).
2) la France populaire a bien compris désormais qu'Etat-providence et immigrationnisme avaient partie liée (voir les analyses de Christophe Guilluy). Réserver les prestations sociales aux Français ne suffit plus puisque nombre de ceux que les Français de souche considèrent comme non-Français ont la nationalité française.
Le FN a donc perdu la maitrise de son destin. Son seul espoir est dans l'échec du président élu en 2017.
Mais, si celui-ci réussit, on verra peut-être Marion Maréchal participer à un gouvernement Fillon (par exemple) 3 ou 4 et la fin du Front National.
Cela me rappelle l'armée allemande : excellente tacticienne, piètre stratège. Or, la mauvaise tactique coûte mais n'est pas mortelle. En revanche, la mauvaise stratégie perd les guerres.
Cependant, son destin est intéressant.
Marine Le Pen aurait du se souvenir de ce qu'est un chevènementiste (Philippot, son âme damnée, se considère comme tel). Un chevènementiste est un type qui perd toutes les élections nationales auxquelles il participe.
La « dédiabolisation » et la gauchisation sont une tactique qui a produit des fruits de court terme, puisque le FN est maintenant établi dans certaines régions et augmente son score national.
Mais, stratégiquement, c'est une catastrophe (Marine Le Pen est moins intelligente que son père ou sa nièce. C'est une gourde, elle a plus d'ambition que d'intelligence), elle fait une erreur de « timing » peut-être irréparable :
1) elle se « dédiabolise » au moment où les medias sont tellement discrédités qu'être « diabolisé » par eux est un avantage (voir le Brexit et Trump).
2) la France populaire a bien compris désormais qu'Etat-providence et immigrationnisme avaient partie liée (voir les analyses de Christophe Guilluy). Réserver les prestations sociales aux Français ne suffit plus puisque nombre de ceux que les Français de souche considèrent comme non-Français ont la nationalité française.
Le FN a donc perdu la maitrise de son destin. Son seul espoir est dans l'échec du président élu en 2017.
Mais, si celui-ci réussit, on verra peut-être Marion Maréchal participer à un gouvernement Fillon (par exemple) 3 ou 4 et la fin du Front National.
Cela me rappelle l'armée allemande : excellente tacticienne, piètre stratège. Or, la mauvaise tactique coûte mais n'est pas mortelle. En revanche, la mauvaise stratégie perd les guerres.
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Front National,
politique
vendredi, décembre 09, 2016
Les confettis de l'Empire
On apprend, en lisant Patrick Buisson, que De Gaulle, auquel il est bien vu de vouer un culte en public, n'est pas la tasse de thé de Nicolas Sarkozy. On le comprend : à coté de Mongénéral, Sarkozy est un nain dans tous les sens du terme.
Les conditions de l'abandon de la l'Algérie française restent une tache indélébile sur l'honneur de Charles De Gaulle, et aussi, sur l'honneur de la France. Pas besoin de venir d'une famille harki ou pied-noir pour le penser.
Mais les nostalgiques de l'Algérie française vont plus loin : ce ne sont pas seulement les conditions de l'abandon qui sont scandaleuses, c'est l'abandon lui-même.
Dans Le coeur rebelle, Dominique Venner argumente cette thèse. Voici ce que j'écrivais :
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Avec le recul, il [Dominique Venner] considère que sa participation à la guerre d'Algérie était une défense aux avant-postes de la civilisation occidentale dans la lutte millénaire qui l'oppose à la civilisation musulmane. Dans ces guerres de civilisation, la bonne défense se fait au-delà des frontières. Défendre ses frontières, c'est déjà avoir trop reculé. Sans aller jusqu'à écrire que les accords d'Evian sont l'équivalent moderne de la chute de Constantinople, il y voit un très mauvais signe.
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L'abandon de l'Algérie est une rationalité à court terme. Mais à long terme, c'est autre chose.
D'ailleurs, on voit que la menace de « Colombey-les-deux-mosquées » n'a pas été conjurée par la décolonisation de l'Algérie, qui, au lieu de conduire à une séparation et à un éloignement bienvenus, finit en colonisation de la France par les Algériens.
Ce détour par le passé pour vous parler du présent.
Il y a une pression sourde, de celle qui ne fait pas la une des journaux, mais constante, de l'ONU pour que la France, à travers des statuts de plus en plus autonomes, abandonne les confettis d'empire qui lui restent : Nouvelle-Calédonie, Réunion, Antilles, etc.
Il y a un argument de défense que même un technocrate abruti (pléonasme) peut comprendre : ces confettis donnent à la France un immense domaine maritime. C'est d'ailleurs une des raisons qui motivent les coeurs purs, comme les Etats-Unis, à tant lutter pour la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes et, surtout, des richesses qu'on pourra leur racheter pour une bouchée de pain.
Mais il n'y a pas que l'argument matériel, il y a l'argument spirituel : tout recul territorial (aussi étrange que cela puisse paraître quand on écoute les arguments prétendus rationnels), est toujours un recul de la volonté de vivre d'un peuple.
Les conditions de l'abandon de la l'Algérie française restent une tache indélébile sur l'honneur de Charles De Gaulle, et aussi, sur l'honneur de la France. Pas besoin de venir d'une famille harki ou pied-noir pour le penser.
Mais les nostalgiques de l'Algérie française vont plus loin : ce ne sont pas seulement les conditions de l'abandon qui sont scandaleuses, c'est l'abandon lui-même.
Dans Le coeur rebelle, Dominique Venner argumente cette thèse. Voici ce que j'écrivais :
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Avec le recul, il [Dominique Venner] considère que sa participation à la guerre d'Algérie était une défense aux avant-postes de la civilisation occidentale dans la lutte millénaire qui l'oppose à la civilisation musulmane. Dans ces guerres de civilisation, la bonne défense se fait au-delà des frontières. Défendre ses frontières, c'est déjà avoir trop reculé. Sans aller jusqu'à écrire que les accords d'Evian sont l'équivalent moderne de la chute de Constantinople, il y voit un très mauvais signe.
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L'abandon de l'Algérie est une rationalité à court terme. Mais à long terme, c'est autre chose.
D'ailleurs, on voit que la menace de « Colombey-les-deux-mosquées » n'a pas été conjurée par la décolonisation de l'Algérie, qui, au lieu de conduire à une séparation et à un éloignement bienvenus, finit en colonisation de la France par les Algériens.
Ce détour par le passé pour vous parler du présent.
Il y a une pression sourde, de celle qui ne fait pas la une des journaux, mais constante, de l'ONU pour que la France, à travers des statuts de plus en plus autonomes, abandonne les confettis d'empire qui lui restent : Nouvelle-Calédonie, Réunion, Antilles, etc.
Il y a un argument de défense que même un technocrate abruti (pléonasme) peut comprendre : ces confettis donnent à la France un immense domaine maritime. C'est d'ailleurs une des raisons qui motivent les coeurs purs, comme les Etats-Unis, à tant lutter pour la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes et, surtout, des richesses qu'on pourra leur racheter pour une bouchée de pain.
Mais il n'y a pas que l'argument matériel, il y a l'argument spirituel : tout recul territorial (aussi étrange que cela puisse paraître quand on écoute les arguments prétendus rationnels), est toujours un recul de la volonté de vivre d'un peuple.
mercredi, décembre 07, 2016
Le Testament de William S.
Je ne suis pas un grand amateur de BD, mais, de temps en temps, je m'y laisse aller.
Un Blake et Mortimer agréable, avec une escapade dans la campagne italienne en Ferrari 250 Testarossa !
Un Blake et Mortimer agréable, avec une escapade dans la campagne italienne en Ferrari 250 Testarossa !
Les naufrageurs
Le naufrage de l'école est le pire de tous, car il coupe le fil de la transmission, de manière irréversible.
C'est d'ailleurs le but poursuivi par les criminels de bureau qui sont à l'oeuvre. Ce que vous et moi considérons comme une horrible catastrophe, eux le voient comme une réussite. C'est pourquoi ils continuent imperturbablement.
PISA, RSI : les élites françaises et leur culture du déni
Les naufrageurs de l'Ecole pérorent encore
C'est d'ailleurs le but poursuivi par les criminels de bureau qui sont à l'oeuvre. Ce que vous et moi considérons comme une horrible catastrophe, eux le voient comme une réussite. C'est pourquoi ils continuent imperturbablement.
PISA, RSI : les élites françaises et leur culture du déni
Les naufrageurs de l'Ecole pérorent encore
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Naufrage de l'Etat-mamma
mardi, décembre 06, 2016
Sully
Il n’y a pas à dire, Clint Eastwood est bon.
Ce film sur le « miracle de l’Hudson » aurait pu être chiant, il en a fait un film concentré, sans digression, sur un type qui fait son boulot à la perfection.
Quant à l’accident lui-même, le rapport d’enquête dit « excellent Crew Ressources Management » (1). Ce n’est pas tous les jours qu’on trouve le mot « excellent » dans une rapport d’enquête sur un accident aérien. Les passagers ont eu beaucoup de chance dans leur malheur.
Nota : certains critiques de cinéma français analysent ce film en insistant sur le fait qu'Eastwood a soutenu Trump, crime impardonnable, et regardent le film à cette lumière. On voit bien que tous ces gens sont passionnés par le cinéma. On est quand même vachement cerné par les cons, mais vous le saviez.
**********
(1) : Crew Ressources Management, CRM : tout ce qui a trait aux relations dans le cockpit en cas d'accident. Répartition des tâches, annonces, contrôles croisés, etc.
Prenons deux exemples pour comprendre. AF447 et Cactus 1549 :
AF447 : les deux pilotes touchent aux commandes en même temps, le commandant de bord arrive dans le cockpit et ajoute à la confusion, pas de diagnostic clair.
Cactus 1549 : annonce que le CdB prend les commandes, le copilote ne touche plus les commandes et gère les systèmes, applique la procédure de redémarrage des moteurs, annonces claires. Décision prise très tôt (environ à la 40ème seconde) de finir dans l'Hudson mais essaie de garder une autre option (Teterboro) ouverte. On pouvait difficilement faire mieux.
Flight 1549 FAA New York TRACON
Ce film sur le « miracle de l’Hudson » aurait pu être chiant, il en a fait un film concentré, sans digression, sur un type qui fait son boulot à la perfection.
Quant à l’accident lui-même, le rapport d’enquête dit « excellent Crew Ressources Management » (1). Ce n’est pas tous les jours qu’on trouve le mot « excellent » dans une rapport d’enquête sur un accident aérien. Les passagers ont eu beaucoup de chance dans leur malheur.
Nota : certains critiques de cinéma français analysent ce film en insistant sur le fait qu'Eastwood a soutenu Trump, crime impardonnable, et regardent le film à cette lumière. On voit bien que tous ces gens sont passionnés par le cinéma. On est quand même vachement cerné par les cons, mais vous le saviez.
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(1) : Crew Ressources Management, CRM : tout ce qui a trait aux relations dans le cockpit en cas d'accident. Répartition des tâches, annonces, contrôles croisés, etc.
Prenons deux exemples pour comprendre. AF447 et Cactus 1549 :
AF447 : les deux pilotes touchent aux commandes en même temps, le commandant de bord arrive dans le cockpit et ajoute à la confusion, pas de diagnostic clair.
Cactus 1549 : annonce que le CdB prend les commandes, le copilote ne touche plus les commandes et gère les systèmes, applique la procédure de redémarrage des moteurs, annonces claires. Décision prise très tôt (environ à la 40ème seconde) de finir dans l'Hudson mais essaie de garder une autre option (Teterboro) ouverte. On pouvait difficilement faire mieux.
Flight 1549 FAA New York TRACON
dimanche, décembre 04, 2016
Those angry days (L. Olson)
L'auteur est une gauchiste, d'où il résulte certaines réflexions mal venues. C'est dommage car ce livre est passionnant.
Il traite des années 1938-1941 où se combattent aux Etats-Unis l'isolationnisme, avec Charles Lindbergh comme figure de proue, et l'interventionnisme, porté discrètement pas le président Roosevelt.
Ceux qui ont connu ces « jours de colère » disent qu'il n'y en eut jamais de tels, la tension dans le pays était maximale, les querelles autour de la guerre du Vietnam n'étaient pas aussi intenses.
Cette tension fut oubliée après Pearl Harbour, effacée comme si la question de l'isolationnisme avait été anecdotique. C'est l'intérêt de cet ouvrage de la rappeler.
Linbergh avait une personnalité polarisante : hyper-sensible pour tout ce qui le concernait, totalement insensible pour tout ce qui concernait les autres, politiquement naïf, voire idiot. On l'aimait ou on le détestait. Un membre de sa belle-famille qui ne l'aimait guère dit de lui : « Sans le Vol de l'Aigle Solitaire, il aurait fini pompiste dans une station-service ». Oui, mais il y a eu ce fameux vol.
Franklin Delano Roosevelt avait une personnalité aussi polémique. Charmeur, il était manipulateur au point de susciter la haine.
Le plus passionnant dans cette étude est l'effet du temps et des événements extérieurs : l'opinion américaine se tourne vers le bellicisme à mesure que la menace grandit d'une hégémonie nazie en Europe mais il semble y avoir une latence, un écart de six mois environ. C'est assez curieux, mais pas contradictoire avec ce que l'on sait sur la formation des opinions.
Il traite des années 1938-1941 où se combattent aux Etats-Unis l'isolationnisme, avec Charles Lindbergh comme figure de proue, et l'interventionnisme, porté discrètement pas le président Roosevelt.
Ceux qui ont connu ces « jours de colère » disent qu'il n'y en eut jamais de tels, la tension dans le pays était maximale, les querelles autour de la guerre du Vietnam n'étaient pas aussi intenses.
Cette tension fut oubliée après Pearl Harbour, effacée comme si la question de l'isolationnisme avait été anecdotique. C'est l'intérêt de cet ouvrage de la rappeler.
Linbergh avait une personnalité polarisante : hyper-sensible pour tout ce qui le concernait, totalement insensible pour tout ce qui concernait les autres, politiquement naïf, voire idiot. On l'aimait ou on le détestait. Un membre de sa belle-famille qui ne l'aimait guère dit de lui : « Sans le Vol de l'Aigle Solitaire, il aurait fini pompiste dans une station-service ». Oui, mais il y a eu ce fameux vol.
Franklin Delano Roosevelt avait une personnalité aussi polémique. Charmeur, il était manipulateur au point de susciter la haine.
Le plus passionnant dans cette étude est l'effet du temps et des événements extérieurs : l'opinion américaine se tourne vers le bellicisme à mesure que la menace grandit d'une hégémonie nazie en Europe mais il semble y avoir une latence, un écart de six mois environ. C'est assez curieux, mais pas contradictoire avec ce que l'on sait sur la formation des opinions.
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Seconde guerre mondiale
samedi, décembre 03, 2016
Sur les chemins noirs (S. Tesson)
Après une chute d'ivrogne qui l'a bien amoché, Sylvain Tesson choisit comme rééducation de traverser à pied la France du Mercantour au nez de Jobourg, en passant par les chemins noirs, ces chemins ignorés de la modernité. Son but est de toucher le moins de goudron possible.
Il passe par cette « hyper-ruralité » que nos technocrates se sont donné la mission sacrée d'éradiquer et qui pour Tesson est le paradis.
La philosophie de Tesson est simple. Napoléon disait : « Il y a deux sortes d'hommes : ceux qui commandent et ceux qui obéissent ». Tesson précise : « Pas assez veule pour être soumis, pas assez narcissique pour être révolutionnaire, je fuis. Je ne commande ni n'obéit ; ce qui est encore une manière de commander sa propre vie ». Et il ajoute : « Pourquoi aller au Kamchatka quand on a l'Indre-et Loire ? ».
Il fait même l'éloge de Jean-Henri Fabre, le naturaliste enfermé dans son jardin-monde.
Vous imaginez bien que tout cela m'agrée.
Comme Tesson, je suis horrifié par ce monde d'esclaves que nous fabrique la société des écrans.
Mais il y a moins de souffle que ses meilleurs livres, Tesson est encore en convalescence.
Il passe par cette « hyper-ruralité » que nos technocrates se sont donné la mission sacrée d'éradiquer et qui pour Tesson est le paradis.
La philosophie de Tesson est simple. Napoléon disait : « Il y a deux sortes d'hommes : ceux qui commandent et ceux qui obéissent ». Tesson précise : « Pas assez veule pour être soumis, pas assez narcissique pour être révolutionnaire, je fuis. Je ne commande ni n'obéit ; ce qui est encore une manière de commander sa propre vie ». Et il ajoute : « Pourquoi aller au Kamchatka quand on a l'Indre-et Loire ? ».
Il fait même l'éloge de Jean-Henri Fabre, le naturaliste enfermé dans son jardin-monde.
Vous imaginez bien que tout cela m'agrée.
Comme Tesson, je suis horrifié par ce monde d'esclaves que nous fabrique la société des écrans.
Mais il y a moins de souffle que ses meilleurs livres, Tesson est encore en convalescence.
jeudi, décembre 01, 2016
Liberté des Anciens, liberté des Modernes
Pendant qu'Eric Zemmour stagne un peu (« Conservateur et libéral, la grande tension »), Vincent Coussedière est plus original dans son analyse du vote Fillon :
François Fillon, un vote bourgeois, vraiment ?
Cette analyse rejoint celle de Christophe Guilluy et de Patrick Buisson : ce sont les Français de France qui finiront par demander le démantèlement de l'Etat-providence car il profite trop au Grand Remplacement.
Et si vous vouliez avoir des raisons de vous méfier de l'Etat :
David Thomson: « Les djihadistes qui reviennent ne sont pas repentis »
François Fillon, un vote bourgeois, vraiment ?
Cette analyse rejoint celle de Christophe Guilluy et de Patrick Buisson : ce sont les Français de France qui finiront par demander le démantèlement de l'Etat-providence car il profite trop au Grand Remplacement.
Et si vous vouliez avoir des raisons de vous méfier de l'Etat :
David Thomson: « Les djihadistes qui reviennent ne sont pas repentis »
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