Je pense que le personnel politique français est la lie de notre société (mis à part quelques groupes que je ne considère pas comme français) et Bob Marchenoir trouve encore une occasion de nous le confirmer en commentaire.
Nos politiciens ont des qualités qui tiennent de l'escroc et du vendeur d'aspirateur. Ils présentent bien, ils savent embobiner le chaland, ils n'ont aucun doute que le destin d'une promesse est d'être trahie, leurs fins justifient tous les moyens et ils savent planter des poignards dans tous les dos qui se présentent.
Ne soyons pas naïfs : ces qualités sont indispensables au politicien moderne. Le problème est qu'ils n'ont que celles-là.
Pour le reste, et pour autant qu'on puisse en juger par leur comportement, leurs actions et leurs propos, ils sont égocentriques, méprisants, versatiles, superficiels, lâches, cupides, incultes et vulgaires.
Pourquoi ?
mercredi, octobre 31, 2012
L'éloge funèbre de Roland de La Poype - par Max Armanet
Pas un ministre aux obsèques de La Poype ! Comme dit Merchet, il était simplement Compagnon de la Libération, Grand-Croix de la Légion d'Honneur, Héros de l'Union Soviétique. On a vraiment un gouvernement de peigne-culs.
Le choeur de l'Armée Rouge a fait le déplacement, c'est déjà ça.
L'éloge funèbre de Roland de La Poype - par Max Armanet
Le choeur de l'Armée Rouge a fait le déplacement, c'est déjà ça.
L'éloge funèbre de Roland de La Poype - par Max Armanet
mardi, octobre 30, 2012
Philippe Nemo et les pigeons
Je mets juste un lien :
Philippe Nemo et les pigeons
Cet texte un longuet et reprend des idées que j'ai émises sur ce blog sous une forme plus synthétique.
Philippe Nemo et les pigeons
Cet texte un longuet et reprend des idées que j'ai émises sur ce blog sous une forme plus synthétique.
Libellés :
le socialisme partout,
Nemo,
saloperies gauchistes
Pourquoi la shoahlâtrie ?
Lorsqu'une artiste décide de superposer des photos de lieux où l'on vit et des photos de la seconde guerre mondiale, elle commence par Auschwitz (en contradiction avec sa propre démarche, puisqu'on ne vit pas à Auschwitz en 2012).
Pourquoi cette idolâtrie autour du judéocide hitlérien ? C'est du domaine de l'irrationnel : ce n'est pas un détail de l'histoire, mais ce n'est pas non plus un événement totalement inédit, comme une comète qui traverserait le ciel.
Il y a eu d'autres génocides, plus ou moins industrialisés, et qui ont fait plus de victimes, avant et après. Et même du point de vue de l'analyse de la seconde guerre mondiale, faire de la Shoah l'événement central interdit totalement d'en comprendre le déroulement.
Par un curieux paradoxe, les seuls acteurs de la seconde guerre mondiale à considérer le judéocide comme primordial sont Hitler et les nazis. J'en viens à me demander si l'obsession contemporaine du judéocide ne fait pas partie de cette victoire posthume d'Hitler que dénonçait Jacques Ellul en août 1945.
Bien sûr, c'est une victoire en miroir (1), mais finalement les catégories mentales sont similaires.
************
(1°) : Hitler était obsédé par le mal fait par les juifs, notre époque est obsédée par le mal fait aux juifs. Hitler vénérait le race pure et méprisait le métis. Notre époque idolâtre le métis (obamania) et notre époque méprise le pure race (ethnomasochisme anti-blanc). Hitler se voulait raciste, notre époque se veut anti-raciste.
Pourquoi cette idolâtrie autour du judéocide hitlérien ? C'est du domaine de l'irrationnel : ce n'est pas un détail de l'histoire, mais ce n'est pas non plus un événement totalement inédit, comme une comète qui traverserait le ciel.
Il y a eu d'autres génocides, plus ou moins industrialisés, et qui ont fait plus de victimes, avant et après. Et même du point de vue de l'analyse de la seconde guerre mondiale, faire de la Shoah l'événement central interdit totalement d'en comprendre le déroulement.
Par un curieux paradoxe, les seuls acteurs de la seconde guerre mondiale à considérer le judéocide comme primordial sont Hitler et les nazis. J'en viens à me demander si l'obsession contemporaine du judéocide ne fait pas partie de cette victoire posthume d'Hitler que dénonçait Jacques Ellul en août 1945.
Bien sûr, c'est une victoire en miroir (1), mais finalement les catégories mentales sont similaires.
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(1°) : Hitler était obsédé par le mal fait par les juifs, notre époque est obsédée par le mal fait aux juifs. Hitler vénérait le race pure et méprisait le métis. Notre époque idolâtre le métis (obamania) et notre époque méprise le pure race (ethnomasochisme anti-blanc). Hitler se voulait raciste, notre époque se veut anti-raciste.
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François Hollande, dogmatique ou rusé ?
On m'explique que François Hollande est supérieurement rusé, voire retors, et qu'il a bien l'intention de b..ser son électorat et ses camarades, c'est-à-dire de faire ce qui doit être fait pour la France, baisser les dépenses publiques.
J'ai beaucoup de mal à y croire. De toute façon, un peu comme les théories complotistes, cette hypothèse est indécidable : si on dit qu'on ne la voit pas venir, on répond que c'est justement ce qui prouve la ruse supérieure de François Hollande.
Pour ma part, je m'en tiens au précepte d'Alain Madelin : si vous hésitez entre l'incompétence et le machiavélisme pour expliquer une décision gouvernementale incompréhensible, choisissez l'incompétence, vous avez plus de chances d'avoir raison.
François Hollande m'apparaît comme un dangereux dogmatique et, jusqu'à preuve du contraire, je continuerai à la considérer comme tel.
Nota : si le comportement brouillon de François Hollande était une ruse pour cacher quelque chose, cela cacherait plutôt la pulsion totalitaire que le libéralisme. Hollande est un aigri et un refoulé comme tous les dictateurs totalitaires, et il a les idées du totalitarisme.
J'ai beaucoup de mal à y croire. De toute façon, un peu comme les théories complotistes, cette hypothèse est indécidable : si on dit qu'on ne la voit pas venir, on répond que c'est justement ce qui prouve la ruse supérieure de François Hollande.
Pour ma part, je m'en tiens au précepte d'Alain Madelin : si vous hésitez entre l'incompétence et le machiavélisme pour expliquer une décision gouvernementale incompréhensible, choisissez l'incompétence, vous avez plus de chances d'avoir raison.
François Hollande m'apparaît comme un dangereux dogmatique et, jusqu'à preuve du contraire, je continuerai à la considérer comme tel.
Nota : si le comportement brouillon de François Hollande était une ruse pour cacher quelque chose, cela cacherait plutôt la pulsion totalitaire que le libéralisme. Hollande est un aigri et un refoulé comme tous les dictateurs totalitaires, et il a les idées du totalitarisme.
Propos de table : optimiste ou pessimiste ?
Francis, arrête de trainer sur internet et retourne au boulot
Nous avons discuté avec un collègue du sujet suivant.
Nous sommes d'accord sur la situation actuelle : la France est au bord du gouffre et le gouvernement Hollande lui fait faire un grand pas en avant.
La discussion portait sur la suite, après la banqueroute :
> scénario argentin : les esprits persistent dans l'erreur, les bonnes idées ne sont toujours mises dans le débat public, les partis politiques n'offrent pas d'alternative, la chasse aux boucs-émissaires et la surenchère d'analyse démagogique jouent à fond.
> scénario islandais : nécessité fait loi, on se retrousse les manches, on se remet en cause et ça repart.
Pour ma part, j'ai perdu toute confiance dans les Français (en tout cas, dans ceux qui votent) et dans les institutions. Je crois que nous serons incapables d'autre chose que du scénario argentin. Les Français se sont accoutumés à la servitude social-clientéliste, ils voudront y rester, même au prix de la misère.
Il est intéressant de se rappeler qu'on trouve dans la littérature des témoignages d'esclaves qui n'avaient pas envie de sortir de l'escalavage, car l'irresponsabilité peut Ítre psychologiquement douillette.
Les opposants au socialisme ont toujours dit qu'il ne pervertissait pas seulement la politique et l'économie, mais aussi les moeurs et les esprits. Nous y sommes : je crois que les Français ont perdu le goût de la liberté, ils ont juste gardé un goût pour le caprice puéril. Une grosse colère, deux trois grèves, une petite manif, et on rentre coucouche panier.
Nous avons discuté avec un collègue du sujet suivant.
Nous sommes d'accord sur la situation actuelle : la France est au bord du gouffre et le gouvernement Hollande lui fait faire un grand pas en avant.
La discussion portait sur la suite, après la banqueroute :
> scénario argentin : les esprits persistent dans l'erreur, les bonnes idées ne sont toujours mises dans le débat public, les partis politiques n'offrent pas d'alternative, la chasse aux boucs-émissaires et la surenchère d'analyse démagogique jouent à fond.
> scénario islandais : nécessité fait loi, on se retrousse les manches, on se remet en cause et ça repart.
Pour ma part, j'ai perdu toute confiance dans les Français (en tout cas, dans ceux qui votent) et dans les institutions. Je crois que nous serons incapables d'autre chose que du scénario argentin. Les Français se sont accoutumés à la servitude social-clientéliste, ils voudront y rester, même au prix de la misère.
Il est intéressant de se rappeler qu'on trouve dans la littérature des témoignages d'esclaves qui n'avaient pas envie de sortir de l'escalavage, car l'irresponsabilité peut Ítre psychologiquement douillette.
Les opposants au socialisme ont toujours dit qu'il ne pervertissait pas seulement la politique et l'économie, mais aussi les moeurs et les esprits. Nous y sommes : je crois que les Français ont perdu le goût de la liberté, ils ont juste gardé un goût pour le caprice puéril. Une grosse colère, deux trois grèves, une petite manif, et on rentre coucouche panier.
Dalrymple se paye Habermas
J'ai une dent contre les verbeux qui parlent complexe pour cacher la vacuité de leur pensée. Dalrymple, qui adore parler droit, se paye le pompeux Habermas avec alacrité.
Jürgen Habermas’ European Dreams
Jürgen Habermas’ European Dreams
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Habermas
L'ère du vide (en politique aussi)
Dans cette émission, Eric Zemmour fait remarquer que la campagne électorale François Hollande était vide (l'antisarkozysme primaire viscéral qui faisait le tout de cette campagne peut à juste titre être considéré comme le niveau zéro de la politique). Cet abruti de Nicolas Domenach se récrie, contre l'évidence. Au contraire, il devrait assumer : "Voyez comme on a bien baisé la droite. Avec une campagne vide, aucune prise pour le débat."
Ce n'Ètait pas une première : la campagne électorale de Barack Obama en 2008 était tout aussi vide.
Bien loin d'être un inconvénient, ce vide est une arme quasi-imparable quand on s'adresse à une certaine population, à certains types d'électeurs. En effet, les imbéciles, les cons, les naïfs, les gogos et ceux qui ne s'intéressent que de loin à la politique (ce qui fait une très large majorité) peuvent alors projeter sur le candidat vierge tout ce qu'ils veulent. Comme disait Talleyrand : "C'est un grand avantage de n'avoir rien fait mais il ne faut pas en abuser."
Il est assez stupéfiant de lire la liste des épithètes flatteurs qu'une presse partisane a pu attrribuer sans être contredite à ces deux hommes qui n'avaient jamais rien fait de significatif. Leur insignifiance était leur meilleur atout.
Or, on ne peut décemment baser l'exercice du pouvoir sur le vide. Surtout quand l'Etat occupe la place (très excessive) qu'il occupe. Mais comme ces gens ne sont pas décents, ils essaient à tout prix de maintenir la virginité qui les a faits rois. On comprend alors que l'arsenal des techniques destinées à dévier leurs responsabilités sur d'autres n'est pas circonstanciel mais consubstantiel à leurs personnes et leur "politique" : François Hollande n'a pas de politique pour la france, il a juste une politique pour la réélection de François Hollande.
Il est difficile de les accuser de trahison : on hurle "yes we can" ou "le changement c'est maintenant" pour se donner une contenance, pour créer l'illusion d'un mouvement, mais ils ont bien été élus comme candidats de l'immobilisme, ceux qui promettaient de ne bousculer personne (à part de la population bouc-émissaire des "riches") et de ne demander à personne d'efforts et de sacrifices.
Les Èlecteurs qui disent déçus d'Obama ou de Hollande ont bien tort : ils ont exactement ce pour quoi ils ont voté. Mais c'est le vice de cette politique du vide que de tromper les électeurs naïfs sur le contenu de leur vote, ils croient voter pour une chose qu'ils ont eux-mêmes projetée, et finissent par s'apercevoir qu'il n'y avait que du vide et qu'ils ont voté pour du vide.
"Mais un peu tard et jurant qu'on ne l'y reprendrait plus". Mais si, on les y reprendra très bien : c'est ce qu'il y a de bien en politique avec les cons, c'est qu'ils ne sont pas fatigants : pas la peine de s'épuiser à inventer, on leur fait dix fois le même coup et ils tombent dix fois dans le panneau.
Libellés :
Les conneries de Hollande,
politique
dimanche, octobre 28, 2012
Les fossoyeurs T. 1 (Pertinax)
C'est un livre écrit à la va-vite par André Géraud, alias Pertinax, journaliste de droite anti-totalitaire. Publié à New-York en 1943 puis réédité en France en 1947.
Ecrit au vitriol, il dresse le portrait d'une classe politique médiocre, perdu dans son univers de combinaisons parlementaires alors que le monde s'écroule autour d'elle.
Ses jugements sur Albert Lebrun, polytechnicien d'élite mais président catastrophique, et sur Edouard Daladier, le taureau aux cornes d'escargot, sont ravageurs.
On remarquera que les hommes de cet ancien régime ne furent pas véritablement éliminés par la guerre et qu'il fallut attendre 1958 pour qu'enfin ces fossoyeurs disparaissent de la scène politique. Il n'y a pas de justice en politique.
J'ai comparé Nicolas Sarkozy à Paul Reynaud.
Mais, ces «comitards» qui combinent de subtiles formules politiques dans leurs cornues alors que les événements exigent des chefs, font irrésistiblement penser à François Hollande.
Pourtant, il n'y a pas d'équivalent de notre président actuel : un mou jaloux et sectaire, qui n'a jamais dépassé le stade de président de conseil général qui se retrouve propulsé, à la suite de combinaisons sordides et d'une campagne de caniveau, à la présidence de la république.
Je ne peux pas dire que cela m'emplisse d'optimisme béat.
Ecrit au vitriol, il dresse le portrait d'une classe politique médiocre, perdu dans son univers de combinaisons parlementaires alors que le monde s'écroule autour d'elle.
Ses jugements sur Albert Lebrun, polytechnicien d'élite mais président catastrophique, et sur Edouard Daladier, le taureau aux cornes d'escargot, sont ravageurs.
On remarquera que les hommes de cet ancien régime ne furent pas véritablement éliminés par la guerre et qu'il fallut attendre 1958 pour qu'enfin ces fossoyeurs disparaissent de la scène politique. Il n'y a pas de justice en politique.
J'ai comparé Nicolas Sarkozy à Paul Reynaud.
Mais, ces «comitards» qui combinent de subtiles formules politiques dans leurs cornues alors que les événements exigent des chefs, font irrésistiblement penser à François Hollande.
Pourtant, il n'y a pas d'équivalent de notre président actuel : un mou jaloux et sectaire, qui n'a jamais dépassé le stade de président de conseil général qui se retrouve propulsé, à la suite de combinaisons sordides et d'une campagne de caniveau, à la présidence de la république.
Je ne peux pas dire que cela m'emplisse d'optimisme béat.
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Les présidentielles américaines
Tiens, je ne vous en ai pas parlé.
Je souhaite que Romney gagne, mais j'en doute. La démographie et les medias sont contre Romney, cela fait beaucoup.
Je souhaite que Romney gagne, mais j'en doute. La démographie et les medias sont contre Romney, cela fait beaucoup.
Japon : le spectre d'une faillite inquiète les financiers
Japon : le spectre d'une faillite panique les financiers
Je n'aurais pas la muflerie de rappeler aux journalistes du Figaro que le verbe "paniquer" n'existe pas en français : nous sommes désormais habitués à ce que les journalistes écrivent comme des pieds.
Le fond du problème est bien connu.
Charles Gave et Jean-Pierre Petit le répètent à longueur d'années : tant que le taux d'intérêt à dix ans est inférieur à la croissance, on peut s'endetter avec inconscience et irresponsabilité, la sanction ne vient pas.
Mais le jour (qui finit toujours par arriver car la dette incontrôlée sert à financer le clientélisme qui tue la croissance) où le taux d'intérêt devient supérieur à la croissance, c'est la panique.
On notera avec intérêt que les crises de surdendettement étatique, en Europe, aux Etats-Unis, au Japon, ont toujours la même cause, malgré les différences culturelles : l'étouffement de la démocratie par une oligarchie qui, pour se maintenir au pouvoir malgré son illégitimité, achète des clientèles avec de la dette.
Il y a bien une «solution» : la célébrissime «planche à billets». La banque centrale rachète les dettes étatiques. Mais cela induit une guerre des changes à l'extérieur et une inflation à l'intérieur.
Toutes choses très néfastes pour un pays vieillissant comme le Japon.
L'heure de vérité approche. Et pour tout le monde. Car qui peut croire que la banqueroute de la deuxième économie du monde serait sans conséquences partout ailleurs ?
Je n'aurais pas la muflerie de rappeler aux journalistes du Figaro que le verbe "paniquer" n'existe pas en français : nous sommes désormais habitués à ce que les journalistes écrivent comme des pieds.
Le fond du problème est bien connu.
Charles Gave et Jean-Pierre Petit le répètent à longueur d'années : tant que le taux d'intérêt à dix ans est inférieur à la croissance, on peut s'endetter avec inconscience et irresponsabilité, la sanction ne vient pas.
Mais le jour (qui finit toujours par arriver car la dette incontrôlée sert à financer le clientélisme qui tue la croissance) où le taux d'intérêt devient supérieur à la croissance, c'est la panique.
On notera avec intérêt que les crises de surdendettement étatique, en Europe, aux Etats-Unis, au Japon, ont toujours la même cause, malgré les différences culturelles : l'étouffement de la démocratie par une oligarchie qui, pour se maintenir au pouvoir malgré son illégitimité, achète des clientèles avec de la dette.
Il y a bien une «solution» : la célébrissime «planche à billets». La banque centrale rachète les dettes étatiques. Mais cela induit une guerre des changes à l'extérieur et une inflation à l'intérieur.
Toutes choses très néfastes pour un pays vieillissant comme le Japon.
L'heure de vérité approche. Et pour tout le monde. Car qui peut croire que la banqueroute de la deuxième économie du monde serait sans conséquences partout ailleurs ?
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samedi, octobre 27, 2012
L'ENA facteur du déclin français
L'ENA facteur du déclin français
Il n'est pas anodin que notre actuel gouvernement, bien parti pour être un des plus mauvais de notre histoire, est aussi celui qui compte le plus d'énarques.
Il n'est pas anodin que notre actuel gouvernement, bien parti pour être un des plus mauvais de notre histoire, est aussi celui qui compte le plus d'énarques.
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ENA,
la France qui coule,
oligarchie
Gave, Petit, Saubot
Cette émission est excellente :
Les experts 26 octobre 2012
Le passage le plus important est Charles Gave disant qu'il faut cesser de raisonner l'économie en termes moraux, «le méchant patron contre le gentil pauvre», pour réfléchir en termes d'efficacité «Qu'est-ce qui marche ?».
Là est le noeud du problème.
Si l'on raisonne en termes d'efficacité, le socialisme et son cortège de misères disparaissent aussitôt, remplacés par le libéralisme (passons sur le fait que, en plus d'être efficace, le libéralisme est plus moral que le socialisme, en vraie morale).
Or, l'inflation scolaire fait qu'une nouvelle plaie d'Egypte ravage nos démocraties : les demi-habiles. Assez instruits pour avoir perdu le bon sens paysan, pas assez intelligents pour penser le monde dans sa complexité.
Pour ceux-là, raisonner l'économie en termes de bons et de méchants est parfaitement adapté à leurs moyennes capacités. C'est d'autant plus facile que, l'économie n'étant pas le domaine de la morale, on peut y dire n'importe quoi : le rusé politicien laisse toujours entendre aux demi-habiles qui votent pour lui qu'ils sont du coté des gentils.
Ce sont les gros bataillons du socialisme. D'ailleurs, François Hollande lui-même et tout son gouvernement font partie de ces demi-habiles (je pense qu'on pourrait aisément y ajouter Lénine, Staline et Pol-Pot).
Maintenant, comment renverser le règne des demi-habiles ?
Les experts 26 octobre 2012
Le passage le plus important est Charles Gave disant qu'il faut cesser de raisonner l'économie en termes moraux, «le méchant patron contre le gentil pauvre», pour réfléchir en termes d'efficacité «Qu'est-ce qui marche ?».
Là est le noeud du problème.
Si l'on raisonne en termes d'efficacité, le socialisme et son cortège de misères disparaissent aussitôt, remplacés par le libéralisme (passons sur le fait que, en plus d'être efficace, le libéralisme est plus moral que le socialisme, en vraie morale).
Or, l'inflation scolaire fait qu'une nouvelle plaie d'Egypte ravage nos démocraties : les demi-habiles. Assez instruits pour avoir perdu le bon sens paysan, pas assez intelligents pour penser le monde dans sa complexité.
Pour ceux-là, raisonner l'économie en termes de bons et de méchants est parfaitement adapté à leurs moyennes capacités. C'est d'autant plus facile que, l'économie n'étant pas le domaine de la morale, on peut y dire n'importe quoi : le rusé politicien laisse toujours entendre aux demi-habiles qui votent pour lui qu'ils sont du coté des gentils.
Ce sont les gros bataillons du socialisme. D'ailleurs, François Hollande lui-même et tout son gouvernement font partie de ces demi-habiles (je pense qu'on pourrait aisément y ajouter Lénine, Staline et Pol-Pot).
Maintenant, comment renverser le règne des demi-habiles ?
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vendredi, octobre 26, 2012
Ayrault-Hollande : pourquoi sont-ils si nuls ?
Comme pendant la campagne présidentielle, les journalistes sont les alliés médiatiques du gouvernement.
Ils constatent la nullité du gouvernement parce qu'ils ne peuvent vraiment pas faire autrement, mais, suivant une technique éprouvée, bien connue de tous les propagandistes, ils détournent l'attention sur des causes subalternes et occupent ainsi tout l'espace médiatique afin d'éviter que les vraies causes, celles qui comptent réellement, apparaissent dans le débat.
Si le gouvernement est si nul, ce n'est pas tant à cause de l'impréparation, d'un caractère mou ou d'un entourage défaillant, c'est parce qu'il est socialiste.
Pour la première fois depuis avril 1937 (et on sait comment cette expérience a fini), la France est dirigée par de vrais socialistes, donc sectaires et doctrinaires -quelles que soient les apparences, ayant de plus tous les pouvoirs. François Mitterrand n'était pas un socialiste de conviction, c'est le moins qu'on puisse dire, et Lionel Jospin était bridé par la cohabitation.
Le socialisme repose sur deux piliers :
> un pilier sentimental : l'envie, la jalousie. D'où découlent le goût de la punition et de la confiscation pour ses ennemis et, inversement, la pulsion clientéliste pour ses amis.
> un pilier intellectuel : l'idée qu'on peut ignorer le réel, le mépriser, qu'on peut façonner un nouveau monde et un nouvel homme par les seules forces de la volonté, du verbe et de la loi. D'où les mesures et les décisions en dépit du bon sens, consubstantielles au vrai socialisme. Dire à un socialiste qu'il a du bon sens, du réalisme et du pragmatisme, c'est l'insulter puisque vous le dépouillez de la dimension utopique dont l'imbécile se fait gloire.
Pourquoi le gouvernement est-il si nul ? Parce qu'il est socialiste. Tout le reste, c'est du verbiage pour occuper l'antenne.
Si le gouvernement paraît quelquefois indécis, ce n'est pas faute de convictions, c'est qu'il en a trop : le socialisme a toujours été une catastrophe mais, aujourd'hui, en nos temps de mondialisation, plus que jamais. Plutôt que de renoncer purement et simplement à cette funeste idée socialiste, notre gouvernement passe son temps à louvoyer pour essayer de faire passer le socialisme malgré tous les signes, qui s'accumulent à la vue de tous, montrant que c'est criminel.
Espérer d'un socialiste qu'il comprenne quelque chose à l'économie, c'est aussi intelligent que d'attendre d'un phoque qu'il chante comme un rossignol.
Et après ? 2017 ? L'offre politique qui se dessine ne comprend ni sortie de l'Euro ni libéralisme économique, qui sont les deux piliers de la solution de nos problèmes économiques. Comme le répète l'économiste Jean-Pierre Petit, la France est engagée dans un tunnel de sous-performance politique et économique de long terme. Cela a commencé il y a quarante ans et durera bien encore quelques décennies. Jusqu'à ce que les Français en aient marre, peut-être, d'osciller perpétuellement entre le drame et la médiocrité.
Combat de nains : Copé-Fillon
C'est un scandale de faire se battre des nains à la télé. Que fait la police !
Quand Copé et Fillon étaient distraits
Quand Copé et Fillon étaient distraits
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jeudi, octobre 25, 2012
Encore une chose sur le racisme anti-blanc
Piqué chez l'Amiral Woland :
Un des problèmes majeurs du concept de racisme anti-blanc est qu’il laisse penser que l’immigration massive et le remplacement de population ne serait un problème qu’en raison de l’amour très modéré que les néo-français manifestent aux desouches.
C’est absurde puisque même s’ils étaient très gentils et qu’ils venaient chez nous montés sur des licornes chiant de l’or et rotant des arcs-en-ciel parfumés au bacon ça ne changerait rien au problème initial. Nous ne voulons pas que notre « chez nous » devienne un « chez tous ceux qui passent ». Nous ne voulons pas que notre culture ne subsiste que dans les musées et disparaisse de nos rues.
Nous ne voulons pas être forcés de devenir autre chose que ce que nous sommes. C’est, ma foi, aussi simple que cela.
Un des problèmes majeurs du concept de racisme anti-blanc est qu’il laisse penser que l’immigration massive et le remplacement de population ne serait un problème qu’en raison de l’amour très modéré que les néo-français manifestent aux desouches.
C’est absurde puisque même s’ils étaient très gentils et qu’ils venaient chez nous montés sur des licornes chiant de l’or et rotant des arcs-en-ciel parfumés au bacon ça ne changerait rien au problème initial. Nous ne voulons pas que notre « chez nous » devienne un « chez tous ceux qui passent ». Nous ne voulons pas que notre culture ne subsiste que dans les musées et disparaisse de nos rues.
Nous ne voulons pas être forcés de devenir autre chose que ce que nous sommes. C’est, ma foi, aussi simple que cela.
PSA : les politiciens français sont extraordinaires
Les politiciens français sont extraordinaires : ils font tout pendant des années, à coups de taxes et de règlements, pour tuer l'automobile. Et quand ils y parviennent comme dans le cas de PSA, ils se lamentent.
Comprenne qui pourra.
Comprenne qui pourra.
Montebourg veut diriger PSA ? Chiche !
Arnaud Montebourg est un insupportable connard (comme sa greluche) : il donne son avis sur la gestion de PSA, il veut l'influencer mais sans en assumer les responsabilités.
Il veut diriger PSA ? Très bien, qu'il nationalise et se fasse nommer PDG. On verra ce qu'il sait faire.
Ah non ? C'est pas ça qu'il voulait ? On l'a mal compris ?
Foie jaune, pied tendre. Que de la gueule !
Il veut diriger PSA ? Très bien, qu'il nationalise et se fasse nommer PDG. On verra ce qu'il sait faire.
Ah non ? C'est pas ça qu'il voulait ? On l'a mal compris ?
Foie jaune, pied tendre. Que de la gueule !
Libellés :
Arnaud Modeste Monteàrebours,
PSA
mercredi, octobre 24, 2012
Décès de Roland de la Poype
Aristocrate, pilote, entrepreneur, et aussi Compagnon de la Libération et Héros de l'Union Soviétique. Il n'était plus de notre temps. Mais nous sommes heureusement encore quelques uns à savoir qui sont les vrais héros.
Roland de la Poype
Roland de la Poype
Et si l'islam était le problème ?
Et si l'islam était le problème ?
Je partage l'avis du père Boulad : l'islamisme n'est pas une perversion de l'islam mais sa pointe avancée.
J'ai déjà écrit sur la question (lire aussi les commentaires) :
Dissimulation, islam et intégration
Le mécanisme de l'invasion islamiste
Islam, islamisme et immigration
Je vais choquer en écrivant cela, mais j'ai plus de respect pour un islamiste qui sacrifie sa vie à sa cause que pour les idiots utiles de l'islamisation qui sautent comme des cabris en hurlant "Islamophobie ! Islamophobie !" et qui ne comprennent rien ou, pire, qui comprennent mais se contentent d'espérer une place de valet dhimmi dans le califat qui vient.
Heureusement, tous les musulmans ne sont pas des islamistes en puissance, à condition qu'on ne laisse pas les islamistes être les seuls à les influencer. Et l'on en revient à la thèse du père de Foucauld, qui savait de quoi il parlait : comment faire vivre harmonieusement des musulmans dans un pays occidental ? En les convertissant au christianisme.
Je partage l'avis du père Boulad : l'islamisme n'est pas une perversion de l'islam mais sa pointe avancée.
J'ai déjà écrit sur la question (lire aussi les commentaires) :
Dissimulation, islam et intégration
Le mécanisme de l'invasion islamiste
Islam, islamisme et immigration
Je vais choquer en écrivant cela, mais j'ai plus de respect pour un islamiste qui sacrifie sa vie à sa cause que pour les idiots utiles de l'islamisation qui sautent comme des cabris en hurlant "Islamophobie ! Islamophobie !" et qui ne comprennent rien ou, pire, qui comprennent mais se contentent d'espérer une place de valet dhimmi dans le califat qui vient.
Heureusement, tous les musulmans ne sont pas des islamistes en puissance, à condition qu'on ne laisse pas les islamistes être les seuls à les influencer. Et l'on en revient à la thèse du père de Foucauld, qui savait de quoi il parlait : comment faire vivre harmonieusement des musulmans dans un pays occidental ? En les convertissant au christianisme.
mardi, octobre 23, 2012
L'affaire Jimmy Savile : c'était bon tant que ça a duré
L'affaire Jimmy Savile est un vrai délice pour un mal-pensant anti-festiviste comme moi.
Jimmy était un animateur de télévision vulgaire à souhait (un Delarue britannique), donc très populaire, décédé il y a un an.
Il touchait toutes les cases à dix mille francs du Monopoly des fausses idoles contemporaines : issu de milieu populaire, anobli, millionnaire, débauché et le revendiquant, donateur tapageur à des associations caritatives. Les prêtres journalo-festivistes le qualifiaient de "saint laïque".
Son décès a donné lieu à la cataracte lacrymale habituelle depuis le décès d'une autre fausse valeur, la princesse Diana. "Jimmy, on t'aime", camions de fleurs déversés devant le domicile du défunt, présentateurs à la mine de circonstance, vedettes faisant part de leur extrême émotion, pays quasi-à l'arrêt le jour des funérailles quasi-nationales et des heures et des heures d'hommage narcissique, où des gens de la télé s'extasient de constater à quel point les gens de la télé sont formidables. Inutile que j'insiste, vous connaissez.
Comble de la vulgarité, l'épitaphe : "C'était bon tant que ça a duré".
Je pourrais gloser sur la vacuité et le nihilisme de cette épitaphe, mais ce n'est pas le plus comique de l'affaire. Cela aurait pu s'arrêter à cette épitaphe de merde, c'eut été dommage dans une optique d'édification des foules. Car voici la suite.
Voilà t-y pas qu'on apprend il y a quelques semaines que le "saint laïque" était un pédophile vorace qui a fait des dizaines, voire des centaines, de victimes. Ne reculant pas devant les petits plaisirs faciles, il profitait des pensionnaires des asiles et des hôpitaux qu'il subventionnait. Le tout couvert, avant et après sa mort, par la BBC.
Enorme scandale. Et l'on s'empresse de bruler ce qu'on avait adoré, avec la même hystérie et le même panurgisme. On n'a rien appris.
L'épitaphe, "c'était bon tant que ça a duré", devient du coup beaucoup plus épicée et prend l'allure d'un joli bras d'honneur à la société.
Et la famille a remis une couche de vulgarité. Imaginez la scène : le démontage de la pierre tombale, de nuit, sous protection de la police. C'est regrettable : cette pierre tombale aurait pu rester un symbole, un avertissement contre les engouements médiatiques et les fausses idoles festivistes.
Mais vous savez ce que c'est : les foules n'apprennent jamais rien et les festivistes adorent effacer le passé qui les dérange.
Qu'est-ce que je me marre ... C'est bon tant que ça dure.
Jimmy était un animateur de télévision vulgaire à souhait (un Delarue britannique), donc très populaire, décédé il y a un an.
Il touchait toutes les cases à dix mille francs du Monopoly des fausses idoles contemporaines : issu de milieu populaire, anobli, millionnaire, débauché et le revendiquant, donateur tapageur à des associations caritatives. Les prêtres journalo-festivistes le qualifiaient de "saint laïque".
Son décès a donné lieu à la cataracte lacrymale habituelle depuis le décès d'une autre fausse valeur, la princesse Diana. "Jimmy, on t'aime", camions de fleurs déversés devant le domicile du défunt, présentateurs à la mine de circonstance, vedettes faisant part de leur extrême émotion, pays quasi-à l'arrêt le jour des funérailles quasi-nationales et des heures et des heures d'hommage narcissique, où des gens de la télé s'extasient de constater à quel point les gens de la télé sont formidables. Inutile que j'insiste, vous connaissez.
Comble de la vulgarité, l'épitaphe : "C'était bon tant que ça a duré".
Je pourrais gloser sur la vacuité et le nihilisme de cette épitaphe, mais ce n'est pas le plus comique de l'affaire. Cela aurait pu s'arrêter à cette épitaphe de merde, c'eut été dommage dans une optique d'édification des foules. Car voici la suite.
Voilà t-y pas qu'on apprend il y a quelques semaines que le "saint laïque" était un pédophile vorace qui a fait des dizaines, voire des centaines, de victimes. Ne reculant pas devant les petits plaisirs faciles, il profitait des pensionnaires des asiles et des hôpitaux qu'il subventionnait. Le tout couvert, avant et après sa mort, par la BBC.
Enorme scandale. Et l'on s'empresse de bruler ce qu'on avait adoré, avec la même hystérie et le même panurgisme. On n'a rien appris.
L'épitaphe, "c'était bon tant que ça a duré", devient du coup beaucoup plus épicée et prend l'allure d'un joli bras d'honneur à la société.
Et la famille a remis une couche de vulgarité. Imaginez la scène : le démontage de la pierre tombale, de nuit, sous protection de la police. C'est regrettable : cette pierre tombale aurait pu rester un symbole, un avertissement contre les engouements médiatiques et les fausses idoles festivistes.
Mais vous savez ce que c'est : les foules n'apprennent jamais rien et les festivistes adorent effacer le passé qui les dérange.
Qu'est-ce que je me marre ... C'est bon tant que ça dure.
La politique économique de François Hollande est limpide
Certains reprochent à François Hollande le manque de clarté de sa politique économique. Ce reproche m'étonne. On peut lui reprocher sa folie suicidaire, son clientélisme, tout un tas de choses, mais certainement pas son manque de clarté. La politique économique de François Hollande est limpide (bien plus que celle de Nicolas Sarkozy) :
> préserver au maximum de tout effort les clientèles socialistes : fonctionnaires, assistés, prébendiers publics divers.
> matraquer, de manière confuse au point par point mais parfaitement claire dans le tableau d'ensemble, ceux qui toute façon ne votent pas socialiste : ouvriers du privé, entrepreneurs, investisseurs, militaires.
> prier pour qu'une "reprise" mondiale permette à ce chateau branlant de tenir jusqu'aux Èlections de 2017. François Hollande aura alors une chance d'être réélu, puisqu'il aura préservé ses clientèles au détriment de ses adversaires politiques.
Je ne vois pas où il y a une obscurité, c'est vraiment clair comme de l'eau de roche. Bien sûr, les discours sur la compétitivité sont trompeurs, mais qui croit encore les politiciens sur parole ? Quand on regarde les faits, c'est-à-dire la fiscalité votée, il n'y a aucun doute sur la politique menée.
François Hollande décide de la politique économique uniquement en fonction de critères politiques. C'est très dangereux pour l'économie française, mais d'une part, il est totalement incompétent en économie, d'autre part, la politicaillerie, il ne sait faire que cela. On ne peut pas lui reprocher de faire ce qu'il a fait toute sa vie. Ce sont ses È
électeurs qui méritent des reproches.
Et ne vous faites pas d'illusions : les capacités d'apprentissage des Français sont très restreintes. A la Libération, ils se replongèrent dans les délices du régime des partis alors qu'ils venaient juste de se remettre d'une défaite humiliante provoquée par ce régime. Il fallut deux guerres coloniales de plus pour qu'enfin ils tirent les leçons des échecs précédents.
Alors, on peut compter sur les Français pour tirer les leçons de l'expérience Hollande. Mais pas trop.
La France, le France et le fisc
Par association d'idées avec l'actualité, m'est revenue en mémoire l'anecdote suivante : à l'occasion de la traversée inaugurale du France, le fisc n'avait rien trouvé de mieux pour encourager le commerce que de faire un contrôle fiscal aux passagers de première classe.
J'aimerais croire que nous nous sommes améliorés, mais, hélas, le fisc referait aujourd'hui exactement la même chose, sauf qu'en 2012, il n'y a plus un armateur français capable de faire construire le France. Le résultat de trop d'impôts et de trop de tracasseries fiscales ?
lundi, octobre 22, 2012
Aquila : séisme judiciaire
Suite au séisme d'Aquila, les sismologues ont été condamnés à la la prison ferme !
Quand on a conscience qu'on ne sait prédire ni le lieu, ni la date ni l'intensité d'un séisme, un tel verdict relève du procès en sorcellerie. Voilà où nous mène la déréalité moderne.
Alors, une fois seulement, rappelons la réalité : les hommes vivent et meurent. Ils ne savent ni la date ni le lieu de leur mort. Et s'ils meurent dans un séisme, le seul coupable est le destin, ou Dieu, suivant les croyances.
Bien sûr, on peut essayer d'y parer, par des constructions anti-sismiques. Mais reprocher à des sismologues de s'être trompés, c'est aussi intelligent que de reprocher à un politicien de leur avoir demandé leur avis et de ne pas avoir rasé toute l'Italie pour entièrement tout reconstruire en para-sismique.
Quand on en est à ce stade de terreur de la vie et de ses aleas, autant organiser directement un suicide collectif. Vous me direz : c'est à peu près ce à quoi nous assistons.
**********
Nota : les commentaires anti-scientifiques des lecteurs du Figaro sont affligeants de bêtise.
Quand on a conscience qu'on ne sait prédire ni le lieu, ni la date ni l'intensité d'un séisme, un tel verdict relève du procès en sorcellerie. Voilà où nous mène la déréalité moderne.
Alors, une fois seulement, rappelons la réalité : les hommes vivent et meurent. Ils ne savent ni la date ni le lieu de leur mort. Et s'ils meurent dans un séisme, le seul coupable est le destin, ou Dieu, suivant les croyances.
Bien sûr, on peut essayer d'y parer, par des constructions anti-sismiques. Mais reprocher à des sismologues de s'être trompés, c'est aussi intelligent que de reprocher à un politicien de leur avoir demandé leur avis et de ne pas avoir rasé toute l'Italie pour entièrement tout reconstruire en para-sismique.
Quand on en est à ce stade de terreur de la vie et de ses aleas, autant organiser directement un suicide collectif. Vous me direz : c'est à peu près ce à quoi nous assistons.
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Nota : les commentaires anti-scientifiques des lecteurs du Figaro sont affligeants de bêtise.
"Mariage homosexuel" : l'oxymore comme langage du festivisme
L'avantage des grands penseurs est que leur pensée dure. Le texte ci-dessous de P. Muray date de 1998 et s'intéresse à l'actualité. Pourtant, il n'a pas pris une ride.
Du festivisme comme langage et comme idéologie
Muray explique que l'oxymore, la contradiction dans les termes ("mariage homosexuel" par exemple), loin d'être une faiblesse mortelle, est, au contraire, le puissant outil qu'utilise le festivisme pour nier le réel. Comment voulez raisonner et argumenter contre une proposition absurde si ceux qui l'utilisent n'en voient pas spontanément l'absurdité ? Comment peut-on croire que les arguments contre le "mariage homosexuel" peuvent convaincre ceux que cette expression ne fait pas rire ? Les psychiatres ont déjà mis en lumière le terrifiant pouvoir de contrôle de l'injonction paradoxale.
Tenter de barrer la route au moindre oxymore festiviste, c'est tenter de projeter la lumière du réel sur le festivisme. Combat perdu d'avance. C'est pourquoi l'oxymore festiviste qui a le vent en poupe aujourd'hui, "mariage homosexuel", finira par passer dans la loi. Sinon, cela signifierait la fin du festivisme, qui est incroyable en l'état actuel des choses.
Mais on n'est pas obligé d'abdiquer : je continuerais à écrire "mariage homosexuel" avec des guillements et à considérer le dit "mariage" comme une grotesque parodie. Quand les hommes n'avaient pas encore renoncé au réel, un auteur a pu écrire qu'il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer.
Libellés :
dictature du Bien,
Muray
Le Grand Remplacement : pourquoi c'est un problème
Un mien collègue a un fils étrange : il est conservateur sur bien des sujets mais ne voit pas de problème au Grand Remplacement.
Pourtant, il n'est pas difficile de comprendre que les hommes ont des racines, une histoire, une culture, une langue, une hérédité. De comprendre que les hommes ne sont pas interchangeables. Que le couscous et le petit salé aux lentilles ne sont pas substituables, qu'une mosquée n'est pas une église, que le chant du muezzin n'est pas le chant grégorien, que les aventures de Simbad ne sont pas les aventures de Pantagruel, que l'arabe n'est pas le français.
Et que la France, avec le tiers de ses habitants qui n'est plus de "race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne", n'est plus la France. Mais ce n'est pas non plus le Maroc. C'est autre chose : rien, le vide, le néant. Les immigrés qui prénomment leurs enfants Mohammed à la quatrième génération n'y sont pas enracinés, mais les Français qui prénomment leurs rejetons Kevin et Samantha en sont déjà déracinés. La France n'est plus un pays, c'est juste un territoire, un espace géographique, une friche industrielle, un terrain vague, où des populations ennemies s'affrontent de manière plus ou moins larvée.
On peut trouver l'immigration de masse jolie tant qu'on est majoritaire et dominant, mais quand on devient minoritaire ou, simplement, qu'on cesse de dominer, on devient étranger dans son pays même. C'est un destin plaisant pour personne.
Ce que nous prépare le Grand Remplacement, c'est soit la domination des Français pour les nouveaux colonisateurs (qui font déjà régner leurs lois dans certains quartiers -c'est humain, cela devrait servir d'avertissement), soit la guerre civile. Je ne vois vraiment pas de raisons d'approuver ou, simplement, de s'en désintéresser.
Que conseillerais-je au fils de cet ami ? De faire un voyage au Japon, seul pays avancé qui ne vit pas sous la menace d'un Grand Remplacement. L'homogénéité ethnique et culturelle y garantit une civilité que l'on a perdu chez nous depuis longtemps. Les images du métro japonais d'aujourd'hui rappellent le métro parisien des années 50 et ce n'est pas sans susciter nostalgie et angoisse.
J'ai bien des raisons d'aimer le Japon, mais le fait que les hommes y soient à leur place participe à ce plaisir d'y séjourner. Plaisir depuis longtemps perdu en France. Plaisir remplacé par le malaise de n'être plus entre soi, d'être étranger chez soi.
Mais il n'est même pas besoin d'aller au Japon. Il suffit de rester en France, celle d'avant le Grand Remplacement, celle d'avant 1976. Point de problèmes d'islamisation des banlieues, point de prosélytisme islamique dans les prisons, point de hallal dans les cantines scolaires, point de voilées et de barbus.
Le monde d'avant le Grand Remplacement n'était pas parfait, prétendre que nous avons la nostalgie d'un bon vieux temps parfait est une caricature véhiculée par nos ennemis. Mais il était mieux. Une société a besoin d'ordre pour être vivable pour ses membres. On peut même affirmer que la vie en société consiste justement à produire de l'ordre. Or, il n'y a pas de plus grand désordre que de mélanger de force des populations. J'écris "de force" car jamais les hôtes, les Français, n'ont été consultés, on s'est vicieusement abstenu de leur poser la question, on a fait tout ce qui était possible pour que les Français entendent que, comme disait le président Delegorgue, "la question ne sera pas posée".
Et si les européistes avaient raison ?
Les européistes tuent la démocratie, en jouant du fait accompli technocratique, pour installer leur fantasme, l'UERSS. Cela, c'est un fait incontestable, malgré leurs dénégations auxquelles ils ne croient même pas.
La question qui me parait mériter débat est : et s'ils avaient raison de bafouer la démocratie ? Et si nous avions cessé de mériter la démocratie ?
La question qui me parait mériter débat est : et s'ils avaient raison de bafouer la démocratie ? Et si nous avions cessé de mériter la démocratie ?
Libellés :
Euro ou démocratie ils ont choisi pour vous
samedi, octobre 20, 2012
Les enfants du paradis
Ce chef d'oeuvre absolu du cinéma ressort en DVD et Blu-ray.
Des acteurs extraordinaires, des dialogues sans égal. Ce film se détache tellement de tous les autres qu'il fut unique : il n'a ni descendance, ni imitation, ni «remake».
Arletty et Pierre Brasseur - Les Enfants du... par Tushratta
Des acteurs extraordinaires, des dialogues sans égal. Ce film se détache tellement de tous les autres qu'il fut unique : il n'a ni descendance, ni imitation, ni «remake».
Arletty et Pierre Brasseur - Les Enfants du... par Tushratta
Le rabbin Bernheim à propos du «mariage homosexuel»
A mes yeux, le «mariage homosexuel» relève de la maladie mentale chez ceux qui le revendiquent. Et du nihilisme ou de l'imbécilité chez ceux qui l'approuvent.
Je n'ai pas grand'chose à dire de plus, mais l'exposé du rabbin Bernheim m'a semblé lumineux :
Le rabbin Bernheim à propos du «mariage homosexuel»
Je n'ai pas grand'chose à dire de plus, mais l'exposé du rabbin Bernheim m'a semblé lumineux :
Le rabbin Bernheim à propos du «mariage homosexuel»
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lubies homosexuelles
Le racisme comme terreur littéraire (R. Mlillet)
Ayant signalé que je n'avais pas lu Richard Millet, un mien collègue s'est empressé de me prêter (sous le manteau, bien entendu) cet opuscule.
Sur le fond du propos, je suis d'accord, on rejoint Philippe Muray et Renaud Camus : le Grand Remplacement est l'arme qu'ont trouvée les salauds pour détruire notre civilisations.
Mais que son style, auquel il tient fort, est lourd !
Je préfère Philippe Muray : l'humour est très noir, mais c'est encore de l'humour.
Sur le fond du propos, je suis d'accord, on rejoint Philippe Muray et Renaud Camus : le Grand Remplacement est l'arme qu'ont trouvée les salauds pour détruire notre civilisations.
Mais que son style, auquel il tient fort, est lourd !
Je préfère Philippe Muray : l'humour est très noir, mais c'est encore de l'humour.
Les Pigeons, un mouvement corporatiste comme les autres
Il sont bien sympathiques, ces Pigeons. Mais ils ne sont qu'un mouvement corporatiste comme les autres.
Du moment que le pal fiscal qu'on leur promettait s'éloigne de leur fondement, peu leur importe qu'il aille ravager un autre derrière pour compenser le manque à gagner. Et, d'ailleurs, ils se sont faits couillonner : la reculade qu'ils ont obtenue est si complexe qu'elle est quasi-inappliccable.
Non, la solution ne peut être clientéliste, puisque le problème est justement le clientélisme. L'addition des problèmes particuliers ne peut être renversée que par une solution globale, c'est-à-dire politique.
Or, d'offre politique alternative, pas l'ombre d'une, puisque la France a cette étonnante particularité que tous ses partis politiques sont socialistes. Ils se chamaillent sur les modalités de ce socialisme, mais aucun ne remet en cause la base du socialisme : la croyance que l'Etat est légitime dans tous les domaines, du berceau à la tombe.
CPEF.
Du moment que le pal fiscal qu'on leur promettait s'éloigne de leur fondement, peu leur importe qu'il aille ravager un autre derrière pour compenser le manque à gagner. Et, d'ailleurs, ils se sont faits couillonner : la reculade qu'ils ont obtenue est si complexe qu'elle est quasi-inappliccable.
Non, la solution ne peut être clientéliste, puisque le problème est justement le clientélisme. L'addition des problèmes particuliers ne peut être renversée que par une solution globale, c'est-à-dire politique.
Or, d'offre politique alternative, pas l'ombre d'une, puisque la France a cette étonnante particularité que tous ses partis politiques sont socialistes. Ils se chamaillent sur les modalités de ce socialisme, mais aucun ne remet en cause la base du socialisme : la croyance que l'Etat est légitime dans tous les domaines, du berceau à la tombe.
CPEF.
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libéralisme,
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vendredi, octobre 19, 2012
Foutage de gueule gouvernemental
Vincent Peillon veut rétablir la morale à l'école mais est favorable à la dépénalisation du cannabis.
Moscovici et Cahuzac (1) ne tarissent de mots d'amours pour les entrepreneurs mais les volent et les contraignent à l'exil.
Ayrault nous serine la "compétitivité hors-coûts" (qui ne demande aucun effort à l'Etat), mais c'est de "compétitivité coûts" (qui exige des efforts de l'Etat) dont les entreprises ont besoin pour fiancer la "compétitivité hors-coûts".
Valls joue les fiers-à-bras mais veut encore plus de naturalisations express.
Ce gouvernement se fout de notre gueule, mais le fond de l'affaire, c'est qu'il est socialiste : autrement dit, il estime que toute la société appartient à l'Etat et doit lui être soumise.
**********
(1) : ceux-là portent sur le gueule qu'ils nous prennent pour des cons. Avec leurs petits airs supérieurs, ils n'arrivent même pas à le dissimuler.
Moscovici et Cahuzac (1) ne tarissent de mots d'amours pour les entrepreneurs mais les volent et les contraignent à l'exil.
Ayrault nous serine la "compétitivité hors-coûts" (qui ne demande aucun effort à l'Etat), mais c'est de "compétitivité coûts" (qui exige des efforts de l'Etat) dont les entreprises ont besoin pour fiancer la "compétitivité hors-coûts".
Valls joue les fiers-à-bras mais veut encore plus de naturalisations express.
Ce gouvernement se fout de notre gueule, mais le fond de l'affaire, c'est qu'il est socialiste : autrement dit, il estime que toute la société appartient à l'Etat et doit lui être soumise.
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(1) : ceux-là portent sur le gueule qu'ils nous prennent pour des cons. Avec leurs petits airs supérieurs, ils n'arrivent même pas à le dissimuler.
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jeudi, octobre 18, 2012
Baisse de charges : surtout pas sur les bas salaires
Nos politiciens sont vraiment des ignares en économie.
Baisser les charges seulement sur les bas salaires crée des effets de seuil, d'aubaine et d'éviction qui incitent les patrons à ne surtout pas augmenter leurs salariés.
Conjuguée à un salaire minimum beaucoup trop haut, cette politique de gribouille fait qu'un Français peu qualifié n'a que deux possibilités : chômeur ou smicard toute sa vie. Joyeuse perspective.
Remarquez bien que les Français peu qualifiés, les politiciens s'en foutent : ils ne votent pas, ou votent Front National.
Il serait préférable de baisser les charges salariales uniformément. Et aussi de baisser les impôts sur le capital. Mais pour que cela ne revienne pas à déshabiller Pierre pour habiller Paul, il faudrait commencer par baisser massivement les dépenses publiques. On n'en prend pas du tout le chemin.
L'économie française est foutue.
Baisser les charges seulement sur les bas salaires crée des effets de seuil, d'aubaine et d'éviction qui incitent les patrons à ne surtout pas augmenter leurs salariés.
Conjuguée à un salaire minimum beaucoup trop haut, cette politique de gribouille fait qu'un Français peu qualifié n'a que deux possibilités : chômeur ou smicard toute sa vie. Joyeuse perspective.
Remarquez bien que les Français peu qualifiés, les politiciens s'en foutent : ils ne votent pas, ou votent Front National.
Il serait préférable de baisser les charges salariales uniformément. Et aussi de baisser les impôts sur le capital. Mais pour que cela ne revienne pas à déshabiller Pierre pour habiller Paul, il faudrait commencer par baisser massivement les dépenses publiques. On n'en prend pas du tout le chemin.
L'économie française est foutue.
Libellés :
euthanasie de l'économie française
mercredi, octobre 17, 2012
A président normal, repentance normale
A président normal, repentance normale. C'est-à-dire complètement débile.
Remettons les choses en place avec deux liens extraits du blog de Bernard Lugan :
Repentance esclavage
Repentance octobre 1961
Reste à expliquer l'appétit de repentance de nos dirigeants, quatre composantes : le conformisme, le mépris de classe, la vanité et la peur des Français.
> le conformisme : c'est si facile de faire exactement ce que les crétins des medias attendent.
> le mépris de classe : les salauds, ce sont toujours les franchouillards. Nous, l'élite mondialisée cosmopolite, sommes au-dessus de tout cela.
> la vanité : regardez combien nous sommes plus intelligents que nos ancêtres, ils étaient des criminels, nous sommes des consciences universelles.
> la peur des Français : qui sait ? Si on arrête de leur marteler qu'ils sont des salauds, peut-être que les Français se redresseront assez pour flanquer aux politiciens le coup de pied au derrière qu'ils méritent.
Remettons les choses en place avec deux liens extraits du blog de Bernard Lugan :
Repentance esclavage
Repentance octobre 1961
Reste à expliquer l'appétit de repentance de nos dirigeants, quatre composantes : le conformisme, le mépris de classe, la vanité et la peur des Français.
> le conformisme : c'est si facile de faire exactement ce que les crétins des medias attendent.
> le mépris de classe : les salauds, ce sont toujours les franchouillards. Nous, l'élite mondialisée cosmopolite, sommes au-dessus de tout cela.
> la vanité : regardez combien nous sommes plus intelligents que nos ancêtres, ils étaient des criminels, nous sommes des consciences universelles.
> la peur des Français : qui sait ? Si on arrête de leur marteler qu'ils sont des salauds, peut-être que les Français se redresseront assez pour flanquer aux politiciens le coup de pied au derrière qu'ils méritent.
Libellés :
Les conneries de Hollande,
repentance à la con
Voici tes fils ! (P. Lefranc)
Pierre Lefranc, décédé récemment, est à la fois un jeune résistant et un résistant de la première heure, puisqu'il a dix-huit ans lorsqu'il organise, avec d'autres, la manifestation étudiante du 11 novembre 1940, ce qui lui vaut de connaitre les joies de la prison de la Santé.
Membre d'un réseau, grillé, il passe en Espagne fin 42. Prisons, camps, expulsion, engueulade par De Gaulle qui reproche aux volontaires d'avoir trainé (cela leur plaît beaucoup : ce discours les change des larmes de crocodile du pétainisme), arrivée en Grande-Bretagne, cadets de la France Libre, parachutage dans un maquis de Touraine.
Ce faux roman raconte ses aventures entre sa sortie de France et son retour. Beaucoup d'humour. Il ne nous épargne pas ses conquêtes et les difficultés d'enlever le corsage militaire des auxiliaires féminines peu farouches.
Il projette même de séduire la princesse Elizabeth et de l'épouser pour redorer le prestige terni de la France ! Ambition qu'il racontera, au cours d'un diner à l'Elysée, trente ans plus tard, à l'intéressée devenue reine. Elle voudra bien en sourire.
En 1974, ce livre rompait avec la solennité résistantialiste. En 2012, il rompt avec la morbidité repentante.
Membre d'un réseau, grillé, il passe en Espagne fin 42. Prisons, camps, expulsion, engueulade par De Gaulle qui reproche aux volontaires d'avoir trainé (cela leur plaît beaucoup : ce discours les change des larmes de crocodile du pétainisme), arrivée en Grande-Bretagne, cadets de la France Libre, parachutage dans un maquis de Touraine.
Ce faux roman raconte ses aventures entre sa sortie de France et son retour. Beaucoup d'humour. Il ne nous épargne pas ses conquêtes et les difficultés d'enlever le corsage militaire des auxiliaires féminines peu farouches.
Il projette même de séduire la princesse Elizabeth et de l'épouser pour redorer le prestige terni de la France ! Ambition qu'il racontera, au cours d'un diner à l'Elysée, trente ans plus tard, à l'intéressée devenue reine. Elle voudra bien en sourire.
En 1974, ce livre rompait avec la solennité résistantialiste. En 2012, il rompt avec la morbidité repentante.
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livre,
Pierre Lefranc,
résistance
lundi, octobre 15, 2012
Socialisme à la française : pourquoi nous ne donnerons pas un coup de volant avant de taper le mur
Certains me disent : «Les politiciens savent ce qu'il faut faire, ils finiront bien par le faire, c'est-à-dire par abandonner le social-clientélisme». Mettons de coté cet optimisme délirant qui fait dire que les politiciens savent ce qu'il faut faire.
J'ai déjà utilisé les arguments qui suivent.
Nous irons droit dans le mur sans donner un seul coup de volant pour l'éviter :
1) Les politiciens socio-clientélistes, de la vraie gauche comme de la fausse droite, ont fait carrière depuis trente ans en tondant la moitié des Français, ceux qui ne manifestent pas, ceux qui ne font pas grève, ceux qui ne votent pas (les salariés du privé, les entrepreneurs, les jeunes, les chômeurs) pour acheter les votes de ceux qui gueulent, qui font grève, qui votent (les fonctionnaires et assimilés, les assistés, les grands patrons accointés avec l'Etat, les retraités).
Ce comportement a merveilleusement réussi à nos politiciens, qui ont multiplié les prébendes avec la décentralisation et qui alternent au pouvoir avec une régularité de métronomes.
Pourquoi changeraient-ils ce qui a fait toute leur vie d'adulte et leur a si bien réussi ? Les Hollande, les Ayrault, les Fillon, les Copé ne portent pas sur leurs personnes les marques de la souffrance et de la misère, que je sache.
Et d'ailleurs, ils ne connaissent que cela, le social-clientélisme.
2) Même si, par un coup de baguette magique, il se trouvait un politicien ayant la volonté et l'intelligence de sortir du social-clientélisme, il n'aurait aucune chance d'être élu, puisque la moitié parasite de la population française, celle qu'on entend le plus, vit de ce social-clientélisme.
C'est pourquoi nous irons droit dans le mur, car nous n'aurons ni le politicien pour donner le coup de volant salvateur, ni la majorité, s'il existait, pour l'élire.
Vous me direz : «Et l'Espagne ? Et l'Italie ?». C'est vrai, ces pays souffrent comme nous du social-clientélisme et tentent de s'en sortir.
Mais, d'une part, rien ne prouve aujourd'hui qu'ils vont réussir. D'autre part, ils sont moins gravement atteints que nous. Ils n'ont pas ce culte imbécile et suicidaire de l'Etat qui atrophie la société et bride les énergies. En France, une bonne part de la vie sociale consiste à essayer d'obtenir plus de l'Etat que son voisin.
Ce qui m'inquiète vraiment, c'est ce qui se passera après la banqueroute (nominale ou déguisée).
Fera-t-on de vrais efforts pour sortir du social-clientélisme, comme la Suède, ou, au contraire, retomberons-nous très vite dans nos folies social-clientélistes, comme l'Argentine ?
J'ai déjà utilisé les arguments qui suivent.
Nous irons droit dans le mur sans donner un seul coup de volant pour l'éviter :
1) Les politiciens socio-clientélistes, de la vraie gauche comme de la fausse droite, ont fait carrière depuis trente ans en tondant la moitié des Français, ceux qui ne manifestent pas, ceux qui ne font pas grève, ceux qui ne votent pas (les salariés du privé, les entrepreneurs, les jeunes, les chômeurs) pour acheter les votes de ceux qui gueulent, qui font grève, qui votent (les fonctionnaires et assimilés, les assistés, les grands patrons accointés avec l'Etat, les retraités).
Ce comportement a merveilleusement réussi à nos politiciens, qui ont multiplié les prébendes avec la décentralisation et qui alternent au pouvoir avec une régularité de métronomes.
Pourquoi changeraient-ils ce qui a fait toute leur vie d'adulte et leur a si bien réussi ? Les Hollande, les Ayrault, les Fillon, les Copé ne portent pas sur leurs personnes les marques de la souffrance et de la misère, que je sache.
Et d'ailleurs, ils ne connaissent que cela, le social-clientélisme.
2) Même si, par un coup de baguette magique, il se trouvait un politicien ayant la volonté et l'intelligence de sortir du social-clientélisme, il n'aurait aucune chance d'être élu, puisque la moitié parasite de la population française, celle qu'on entend le plus, vit de ce social-clientélisme.
C'est pourquoi nous irons droit dans le mur, car nous n'aurons ni le politicien pour donner le coup de volant salvateur, ni la majorité, s'il existait, pour l'élire.
Vous me direz : «Et l'Espagne ? Et l'Italie ?». C'est vrai, ces pays souffrent comme nous du social-clientélisme et tentent de s'en sortir.
Mais, d'une part, rien ne prouve aujourd'hui qu'ils vont réussir. D'autre part, ils sont moins gravement atteints que nous. Ils n'ont pas ce culte imbécile et suicidaire de l'Etat qui atrophie la société et bride les énergies. En France, une bonne part de la vie sociale consiste à essayer d'obtenir plus de l'Etat que son voisin.
Ce qui m'inquiète vraiment, c'est ce qui se passera après la banqueroute (nominale ou déguisée).
Fera-t-on de vrais efforts pour sortir du social-clientélisme, comme la Suède, ou, au contraire, retomberons-nous très vite dans nos folies social-clientélistes, comme l'Argentine ?
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dimanche, octobre 14, 2012
Richard Millet chez Elkabbach
Je ne connais pas Richard Millet. J'ai des livres de lui, je n'ai pas réussi à les lire. Je ne connais que la récente polémique où des maitres censeurs furent d'ignobles staliniens.
Cet entretien est donc une découverte. Elle me donne envie de lire ses livres : il est posé, net, droit. C'est Elkabbach qui ne comprend pas toujours tout.
Il insiste sur le "chant de la kalachnikov" comme quelque chose d'horrible. Mais ce journaliste aurait de la culture, même superficielle, il saurait que tous les écrivains de guerre, absolument tous, ont décrit le moment du combat comme une grande excitation où le plaisir ancestral du chasseur joue un rôle.
Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres : on sent plusieurs fois que Millet parle de réalités trop fines pour les catégories grossières d'un membre de la classe jacassante comme Elkabbach.
Cet entretien est donc une découverte. Elle me donne envie de lire ses livres : il est posé, net, droit. C'est Elkabbach qui ne comprend pas toujours tout.
Il insiste sur le "chant de la kalachnikov" comme quelque chose d'horrible. Mais ce journaliste aurait de la culture, même superficielle, il saurait que tous les écrivains de guerre, absolument tous, ont décrit le moment du combat comme une grande excitation où le plaisir ancestral du chasseur joue un rôle.
Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres : on sent plusieurs fois que Millet parle de réalités trop fines pour les catégories grossières d'un membre de la classe jacassante comme Elkabbach.
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Le socialisme comme maladie mentale
Tout est déjà dit sur la psychologie du socialisme par Gustave Le Bon.
Mais amusons nous tout de même. Les socialistes adorent psychiatriser leurs adversaires : critiquer le socialisme, c'est une preuve de folie.
Retournons l'argument pour le plaisir de jouer.
Un président socialiste déclare, alors qu'il n'est que candidat : "C'est vrai, je l'avoue, je n'aime pas les riches". Or, il se trouve que ce monsieur se classe parmi les riches selon sa propre définition. Cela ne relève-t-il pas un petit peu de la psychiatrie ?
Mais peut-être est-ce une exception ?
Hé bien non, regardez le parcours des socialistes, les Fabius, les Strauss-Kahn, ce sont tous des grands bourgeois. Je regarde autour de moi : à quelques exceptions près, les socialistes que je connais sont tous des dégueulasses qui s'achètent une conscience vis-à-vis de leurs dégueulasseries en votant socialiste, manière de se débarrasser de leurs devoirs vis-à-vis de leurs compatriotes en payant des impôts.
Ils donnent des leçons à la terre entière, mais quand il s'agit non plus de parler mais d'agir, alors là, c'est les grandes vacheries, la saloperie par bidon de 50 litres.
Ce n'est peut-être pas une maladie mentale, c'est au moins un comportement peu digne d'être cité en exemple aux enfants.
Mais amusons nous tout de même. Les socialistes adorent psychiatriser leurs adversaires : critiquer le socialisme, c'est une preuve de folie.
Retournons l'argument pour le plaisir de jouer.
Un président socialiste déclare, alors qu'il n'est que candidat : "C'est vrai, je l'avoue, je n'aime pas les riches". Or, il se trouve que ce monsieur se classe parmi les riches selon sa propre définition. Cela ne relève-t-il pas un petit peu de la psychiatrie ?
Mais peut-être est-ce une exception ?
Hé bien non, regardez le parcours des socialistes, les Fabius, les Strauss-Kahn, ce sont tous des grands bourgeois. Je regarde autour de moi : à quelques exceptions près, les socialistes que je connais sont tous des dégueulasses qui s'achètent une conscience vis-à-vis de leurs dégueulasseries en votant socialiste, manière de se débarrasser de leurs devoirs vis-à-vis de leurs compatriotes en payant des impôts.
Ils donnent des leçons à la terre entière, mais quand il s'agit non plus de parler mais d'agir, alors là, c'est les grandes vacheries, la saloperie par bidon de 50 litres.
Ce n'est peut-être pas une maladie mentale, c'est au moins un comportement peu digne d'être cité en exemple aux enfants.
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psychopathie socialiste
samedi, octobre 13, 2012
Drogues et gauchistes : siouplaît, pas d'amalgame !
Quand un type de droite rencontre un patron, c'est la preuve que la droite est vendue au CAC 40. En revanche, quand une élue de gauche trafique de la drogue, cela n'a évidemment rien à voir avec la permissivité de la gauche en matière de drogue.
Padamalgam ! Padamalgam !
Tous ces corniauds gauchistes qui nous les brisent menues en passant leur vie à nous faire la morale, ils ont bonne mine maintenant. Je me marre, mais je me marre.
Ah, j'oubliais :
Padamalgam ! Padamalgam !
Trêve de plaisanterie : ce n'est pas ce genre d'affaires qui va me faire revenir sur mon idée que les politiciens sont la lie de notre société.
Addendum 14/10/2012 :
Bon, je me suis trompé. Il ne s'agit pas de trafic de drogue. Il s'agit juste de blanchiment de trafic de drogue, à l'insu de l'élue gauchiste, suite à une fraude fiscale.
Mais avouez que c'est quand même marrant !
Padamalgam ! Padamalgam !
Padamalgam ! Padamalgam !
Tous ces corniauds gauchistes qui nous les brisent menues en passant leur vie à nous faire la morale, ils ont bonne mine maintenant. Je me marre, mais je me marre.
Ah, j'oubliais :
Padamalgam ! Padamalgam !
Trêve de plaisanterie : ce n'est pas ce genre d'affaires qui va me faire revenir sur mon idée que les politiciens sont la lie de notre société.
Addendum 14/10/2012 :
Bon, je me suis trompé. Il ne s'agit pas de trafic de drogue. Il s'agit juste de blanchiment de trafic de drogue, à l'insu de l'élue gauchiste, suite à une fraude fiscale.
Mais avouez que c'est quand même marrant !
Padamalgam ! Padamalgam !
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EADS-BAE, et si l'Allemagne avait raison ?
Pour la classe jacassante française, tout ce qui se fait en arguant du rêve impérial européiste est bel et bon. Il était donc prévisible qu'elle criât haro sur le baudet merkelien pour avoir bloqué la fusion EADS-BAE.
En 2000, Jospin, DSK et Lagardère ont bradé Aérospatiale au nom de ce rêve impérial européen. L'Allemagne et la France n'auraient jamais du être à parité dans cette fusion : l'égalité des parts ne reflétait absolument pas le poids des entités constitutives. C'était un cadeau immérité aux Allemands. Depuis, ils utilisent sans retenue le levier que nous leur avons imprudemment donné.
Nous nous apprêtions à refaire cette erreur toujours au nom de deux pétitions de principe "Big is beautiful" et "L'Europe ! L'Europe ! L'Europe !".
Voici ce qu'on trouve sur le blog du Figaro Avions et Cies :
Berlin n'a reculé devant rien pour faire échouer un projet qui aurait contrarié ses plans de reconquête dans l'aérospatiale. Première puissance aéronautique jusqu'au déclenchement de la seconde guerre mondiale, l'Allemagne vaincue a été mise sous tutelle par les Américains, les Français et les Britanniques. Les alliés ne voulaient pas que l'Allemagne reconstruise une base technologique qui lui serve à menacer à nouveau ses voisins européens. Elle a perdu le droit de fabriquer des matériels militaires. Ces meilleurs ingénieurs se sont expatriés aux Etats-Unis et en France pour travailler dans les secteurs des moteurs à réaction et des missiles tactiques. C'est à un ingénieur allemand que la France doit l'aérodynamique des missiles air-air.
Ce n'est qu'en 1954, que l'Allemagne est à nouveau autorisée, à la demande de la France, à disposer d'une armée et à acheter de l'armement. La France et l'Allemagne réconciliées lancent des programmes communs comme le Transall. Au fil du temps, sous l'impulsion de Franz Joseph Strauss, devenu ministre président de Bavière en 1978, l'industrie aéronautique allemande renait de ces cendres. Mais c'est avec EADS que l'Allemagne se voit offrir la plus belle possibilité de revenir pleinement dans le jeu. ´"La France a accepté un deal à 50-50 entre Aerospatiale-Matra et Dasa pour des raisons politiques. Dès lors les Allemands n'ont cessé de profiter des erreurs des Français pour grignoter du terrain et rapatrier de la charge de travail en Allemagne", développe un historien des affaires aéronautiques européennes.
EADS-BAE n'allait pas dans le bon sens aux yeux de Merkel puisque l'Allemagne aurait été marginalisée dans un ensemble plus vaste dominé par la France et la Grande-Bretagne, les deux grandes puissances militaires européennes, celles qui investissent le plus dans la défense et qui sont des puissances nucléaires. "La constitution d'EADS-BAE aurait fait réapparaître une réalité géostratégique qui leur déplaît. L'ombre de 1945 porte toujours", analyse un proche des deux groupes.
Bref, la cause est entendue : du point de vue allemand, l'échec de la fusion EADS-BAE est une bonne chose.
Et du point de vue français ? C'est beaucoup plus mitigé. D'un coté, cette fusion aurait remis l'Allemagne aéronautique à sa vraie place. De l'autre, les atouts et le pouvoir français auraient encore plus été dilués et, comme avant-guerre, nous nous serions probablement soumis à la "gouvernante anglaise".
Sire, point d'augmentations d'impôts
Sire, point d'augmentations d'impôts
De plus, Turgot écrit bien mieux que nos politiciens. Ce n'est pas de la bouillie hollandaise.
Lire La disgrâce de Turgot, d'Edgar Faure. L'auteur fut un piètre politicien mais son expérience confère à son ouvrage un intérêt que ne pouvait lui donner aucun historien de métier. Et il est très plaisant à lire.
J'avais écrit un billet Necker ou Turgot ? :
Pendant qu'on y est, on rappellera la divergence entre Condorcet et Turgot : Condorcet, le théoricien, préconisait une réforme qui frappe comme la foudre, pour prendre de vitesse les oppositions, qu'elles n'aient pas le temps de s'organiser. Turgot, l'homme pratique, préféra le pas à pas.
Avec le recul, on sait que Condorcet avait raison : les réformes décisives, celles qui frappent les conservatismes au coeur de leur puissance, doivent être immédiates.
Surtout, Edgar Faure donne comme raison principale de l'échec de Turgot l'absence de voix du peuple, de représentation de l'intérêt général face aux intérêts particuliers coalisés. Le roi avait vocation à être cette voix. A cause de son éducation et de son caractère, et malgré une bonne volonté manifeste, Louis XVI ne le fut pas. Il paya cette faiblesse de sa vie.
On retrouve aujourd'hui, les mêmes tares :
> les politiciens sont tellement occupés à gagner les élections qu'ils arrivent au pouvoir dans un état d'impréparation qui partout ailleurs relèverait de la faute grave entrainant le licenciement sans indemnités. On l'a encore vu avec N. Sarkozy et F. Hollande. Donc, évidemment, impossible de frapper comme la foudre.
> dans notre démocratie non-représentative, en réalité une oligarchie politico-médiatique, la voix du peuple, telle qu'exprimée -par exemple- de façon posée et réfléchie dans un référendum, est complètement étouffée.
Il ne m'étonnerait pas que les mêmes causes entraînent les mêmes effets.
De plus, Turgot écrit bien mieux que nos politiciens. Ce n'est pas de la bouillie hollandaise.
Lire La disgrâce de Turgot, d'Edgar Faure. L'auteur fut un piètre politicien mais son expérience confère à son ouvrage un intérêt que ne pouvait lui donner aucun historien de métier. Et il est très plaisant à lire.
J'avais écrit un billet Necker ou Turgot ? :
Pendant qu'on y est, on rappellera la divergence entre Condorcet et Turgot : Condorcet, le théoricien, préconisait une réforme qui frappe comme la foudre, pour prendre de vitesse les oppositions, qu'elles n'aient pas le temps de s'organiser. Turgot, l'homme pratique, préféra le pas à pas.
Avec le recul, on sait que Condorcet avait raison : les réformes décisives, celles qui frappent les conservatismes au coeur de leur puissance, doivent être immédiates.
Surtout, Edgar Faure donne comme raison principale de l'échec de Turgot l'absence de voix du peuple, de représentation de l'intérêt général face aux intérêts particuliers coalisés. Le roi avait vocation à être cette voix. A cause de son éducation et de son caractère, et malgré une bonne volonté manifeste, Louis XVI ne le fut pas. Il paya cette faiblesse de sa vie.
On retrouve aujourd'hui, les mêmes tares :
> les politiciens sont tellement occupés à gagner les élections qu'ils arrivent au pouvoir dans un état d'impréparation qui partout ailleurs relèverait de la faute grave entrainant le licenciement sans indemnités. On l'a encore vu avec N. Sarkozy et F. Hollande. Donc, évidemment, impossible de frapper comme la foudre.
> dans notre démocratie non-représentative, en réalité une oligarchie politico-médiatique, la voix du peuple, telle qu'exprimée -par exemple- de façon posée et réfléchie dans un référendum, est complètement étouffée.
Il ne m'étonnerait pas que les mêmes causes entraînent les mêmes effets.
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vendredi, octobre 12, 2012
L'enfant comme accessoire de mode
Est-ce moi qui aie l'esprit mal tourné ? Je suis vaguement mal à l'aise devant ces photos de Nicole Kidman avec ses enfants. Ce qui est privé doit rester privé.
Il est est vrai que l'enfant est de plus en plus traité comme un objet de consommation, comme s'il y avait un droit à l'enfant (cf la revendication d'adoption par les homosexuels) alors que, dans une conception saine, il y a des devoirs vis-à-vis de l'enfant (protection, éducation).
Dans notre société, le général Lee serait un extraterrestre («Le plus beau mot de notre langue est "devoir"»).
Mascarade à Oslo
L'UE, prix Nobel de la paix ! C'est vraiment n'importe quoi.
Rappelons une vérité historique élémentaire : c'est la paix qui a permis l'UE, pas l'inverse. L'idéologie européiste est bâtie sur une assertion fausse, à savoir que les nations causeraient les guerres, mais, en vérité, il est bien d'autres causes de guerre que le nationalisme ; par exemple, obliger les hommes à "vivrensemble" contre leur désir profond.
Un prix attribué à un Barack Obama fraichement élu, donc n'ayant rien fait, ne peut plus être que ridicule.
Le prix Nobel de la paix, c'est le voix du politiquement correct le plus grotesque.
Rappelons une vérité historique élémentaire : c'est la paix qui a permis l'UE, pas l'inverse. L'idéologie européiste est bâtie sur une assertion fausse, à savoir que les nations causeraient les guerres, mais, en vérité, il est bien d'autres causes de guerre que le nationalisme ; par exemple, obliger les hommes à "vivrensemble" contre leur désir profond.
Un prix attribué à un Barack Obama fraichement élu, donc n'ayant rien fait, ne peut plus être que ridicule.
Le prix Nobel de la paix, c'est le voix du politiquement correct le plus grotesque.
jeudi, octobre 11, 2012
Cécile Duflot, LA connasse
On savait Cécile Duflot géographe distinguée, puisqu'elle place le Japon dans l'hémisphère sud.
Voilà maintenant qu'en linguiste confirmée, elle s'offusque que Bernard Accoyer l'appelle Madame LE ministre. Si cette imbécile comprenait quelque chose au français, elle saurait que c'est l'appellation LA ministre qui est sexiste.
Le désespérant, c'est qu'il n'y a plus qu'une poignée de grincheux dans mon genre pour se rebeller contre ce massacre de la langue française qui rappelle le massacre des bébés phoques à coups de gourdins.
Nous sommes tombés bien bas : il n'y a pas si longtemps, quelques décennies à peine, les députés et les ministres parlaient français, ils avaient des lettres.
Voilà maintenant qu'en linguiste confirmée, elle s'offusque que Bernard Accoyer l'appelle Madame LE ministre. Si cette imbécile comprenait quelque chose au français, elle saurait que c'est l'appellation LA ministre qui est sexiste.
Le désespérant, c'est qu'il n'y a plus qu'une poignée de grincheux dans mon genre pour se rebeller contre ce massacre de la langue française qui rappelle le massacre des bébés phoques à coups de gourdins.
Nous sommes tombés bien bas : il n'y a pas si longtemps, quelques décennies à peine, les députés et les ministres parlaient français, ils avaient des lettres.
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Déni (oligarchique et européiste) de démocratie
Seuls 70 députés ont voté contre l'adoption par le parlement du nouveau traité européen.
C'est un déni de démocratie dans la mesure où l'on sait, depuis 2005, que les Français peuvent diverger de leurs représentants sur les questions européennes. Or, en dernier ressort, en cas de désaccord, c'est l'avis des Français qui doit l'emporter.
Certains font gloire à François Mitterrand d'avoir aboli la peine de mort contre l'avis supposé majoritaire. A mes yeux, c'est au contraire une saloperie.
C'est pourquoi, indépendamment du traité adopté, la procédure choisie est un déni de démocratie.
Et ce seront les mêmes salauds qui nous feront la morale droitsdelhommiste.
Cette affaire permet aussi de constater que vraie gauche et fausse droite sont d'accord sur l'essentiel. Autrement dit, les élections sont une mascarade puisqu'elles ne permettent pas une véritable alternance politique mais seulement une alternance de personnes. Là encore, déni de démocratie.
C'est un déni de démocratie dans la mesure où l'on sait, depuis 2005, que les Français peuvent diverger de leurs représentants sur les questions européennes. Or, en dernier ressort, en cas de désaccord, c'est l'avis des Français qui doit l'emporter.
Certains font gloire à François Mitterrand d'avoir aboli la peine de mort contre l'avis supposé majoritaire. A mes yeux, c'est au contraire une saloperie.
C'est pourquoi, indépendamment du traité adopté, la procédure choisie est un déni de démocratie.
Et ce seront les mêmes salauds qui nous feront la morale droitsdelhommiste.
Cette affaire permet aussi de constater que vraie gauche et fausse droite sont d'accord sur l'essentiel. Autrement dit, les élections sont une mascarade puisqu'elles ne permettent pas une véritable alternance politique mais seulement une alternance de personnes. Là encore, déni de démocratie.
Socialisme à la française : un signe de bêtise
Refaire les erreurs que les autres ont déjà faites. Refaire les erreurs que nous avons déjà faites nous-mêmes par le passé. Cela, c'est un signe infaillible de bêtise.
Or, le socialisme a partout et toujours échoué. Même la Suède, qui avait des conditions sociologiques et culturelles propices, l'a abandonné.
On constate que la politique actuelle du gouvernement français est socialiste (1). Ce socialisme est un signe de bêtise de notre gouvernement, c'est-à-dire de chacun des ministres et du président. Et c'est un signe de la bêtise des Français qui les ont portés au pouvoir.
J'en suis navré.
******************
(1) : à mon sens, être socialiste en 2012 se définit par trois piliers :
> il ne faut pas se contenter de l'égalité en droit mais établir une égalité en fait entre les hommes.
> l'Etat est l'instrument de ce nivellement et, comme cette mission est sainte, il a tous les droits. Il n'y a jamais d'abus de pouvoir venant de l'Etat pour remplir cette mission.
> le dogmatisme et le sectarisme, bien illustrés par "Oui, je l'avoue, je n'aime pas les riches". Ils découlent directement des deux premiers principes, totalement irréalistes : le sectarisme et le dogmatisme sont indispensables pour empêcher la réalité de pénétrer, elle ferait immédiatement s'écrouler le socialisme.
Et une modalité :
> les socialistes français ont retenu de l'histoire non pas que le socialisme échouait toujours mais que la brutalité cristallisait les oppositions. Ils ont donc inventé un socialisme mou, fuyant, embrouillé, verbeux. Mais la tare fondamentale du socialisme, qui consiste à nier l'homme réel, et donc à réprimer l'homme réel, n'a rien perdu de sa nocivité.
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mardi, octobre 09, 2012
François Hollande pense à tout : il pense aussi à détruire l'école
Bon, les mesures pour détruire les PMEs, les start-ups, les auto-entrepreneurs, les riches, l'industrie automobile et le mariage sont en route.
Heureusement, François Hollande est vaillant, il ne s'arrête pas en si bon chemin : il songe désormais à détruire l'école (enfin ... Le peu qu'il en reste après trente ans de pédagogisme gauchiste).
Go, go, go, François. A coté de toi, Attila, c'est un Mickey !
Heureusement, François Hollande est vaillant, il ne s'arrête pas en si bon chemin : il songe désormais à détruire l'école (enfin ... Le peu qu'il en reste après trente ans de pédagogisme gauchiste).
Go, go, go, François. A coté de toi, Attila, c'est un Mickey !
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Provocation islamophobe, le retour…
Provocation islamophobe, le retour…
Extrait :
Un homme qui n’a rien n’a que son « honneur » et peut tuer pour un regard de travers. Un islamiste, même milliardaire, peut tuer pour une offense faite à son prophète. Alors rien ne le retient quand il est démuni. Ces jeunes n’ont rien à perdre, sauf un monde fait de femmes inaccessibles et de putes inabordables. Ils ont à gagner un au-delà plein de vierges soumises. Ils cherchent la bagarre et ils la trouveront tôt ou tard, parce que s’il faut être deux pour faire l’amour, il suffit d’être un pour faire la guerre. Si nous ne les arrêtons pas, les petites guerres deviendront des grandes. Par leur culture, leur religion, leur haine et leur envie, ils rêvent de conquérir notre monde. Avec la démographie, l’immigration et l’islamisation de notre société, leurs forces grossissent et le temps nous est compté. Une répression ferme et même disproportionnée de nos ennemis déclarés s’impose, tant que nous sommes les plus forts. Il ne faut pas craindre une solidarité des Musulmans ou un soulèvement dans les banlieues devant leur défaite et leur écrasement. Nous pouvons redouter en revanche une approbation tacite dans la population musulmane voire une fascination grandissante chez certains jeunes s’ils emportent des victoires par forfait sur notre laïcité. Un talon de fer sur la racaille islamiste remettrait de l’ordre dans les esprits et ainsi, nous inspirerions le respect à la majorité des musulmans attentistes qui vivent en paix et qui respectent surtout la force. Si nous tenons à ce que nous sommes et à ce que nous aimons, ce n’est pas le moment de lâcher la barre ou de quitter le navire. Elle est là, notre responsabilité.
Extrait :
Un homme qui n’a rien n’a que son « honneur » et peut tuer pour un regard de travers. Un islamiste, même milliardaire, peut tuer pour une offense faite à son prophète. Alors rien ne le retient quand il est démuni. Ces jeunes n’ont rien à perdre, sauf un monde fait de femmes inaccessibles et de putes inabordables. Ils ont à gagner un au-delà plein de vierges soumises. Ils cherchent la bagarre et ils la trouveront tôt ou tard, parce que s’il faut être deux pour faire l’amour, il suffit d’être un pour faire la guerre. Si nous ne les arrêtons pas, les petites guerres deviendront des grandes. Par leur culture, leur religion, leur haine et leur envie, ils rêvent de conquérir notre monde. Avec la démographie, l’immigration et l’islamisation de notre société, leurs forces grossissent et le temps nous est compté. Une répression ferme et même disproportionnée de nos ennemis déclarés s’impose, tant que nous sommes les plus forts. Il ne faut pas craindre une solidarité des Musulmans ou un soulèvement dans les banlieues devant leur défaite et leur écrasement. Nous pouvons redouter en revanche une approbation tacite dans la population musulmane voire une fascination grandissante chez certains jeunes s’ils emportent des victoires par forfait sur notre laïcité. Un talon de fer sur la racaille islamiste remettrait de l’ordre dans les esprits et ainsi, nous inspirerions le respect à la majorité des musulmans attentistes qui vivent en paix et qui respectent surtout la force. Si nous tenons à ce que nous sommes et à ce que nous aimons, ce n’est pas le moment de lâcher la barre ou de quitter le navire. Elle est là, notre responsabilité.
Hollande socialiste, ça roule pour lui. Pour les autres ...
François Hollande est socialiste. Si vous voulez bien vous souvenir que l'idéal socialiste, c'est l'égalité dans la misère (sauf pour les apparatchiks), vous en aurez une confirmation avec sa politique automobile.
Le jeu de massacre du supermalus écologique
Je craignais que François Hollande fût un idéologue sectaire, prêt à sacrifier la France et les Français plutôt que de renoncer à ses dogmes. Je suis servi au-delà de mes craintes les plus folles.
Le jeu de massacre du supermalus écologique
Je craignais que François Hollande fût un idéologue sectaire, prêt à sacrifier la France et les Français plutôt que de renoncer à ses dogmes. Je suis servi au-delà de mes craintes les plus folles.
Waly a tout compris au socialisme
Waly, c'est le collègue de Dilbert spécialisé dans le tirage au flanc et la philosophie de comptoir.
Sur le même sujet des rapports distanciés des socialauds avec la réalité : Comment on nous prépare à une exception économique française bidon
Sur le même sujet des rapports distanciés des socialauds avec la réalité : Comment on nous prépare à une exception économique française bidon
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lundi, octobre 08, 2012
Ecolo cra-cra en Allemagne
«L'ampoule à économie d'énergie finit comme un déchet dangereux, trop d'isolation favorise les moisissures et les égouts émettent une odeur putride quand tout le monde économise l'eau. Bien des efforts de l'Allemagne visant à protéger l'environnement sont en échec chronique et ce n'est pas susceptible de changer ...»
Plouf 1
Mon commentaire : l'écologisme est une résurgence du vieux paganisme (l'homme prométhéen dérange la généreuse mais colérique mère Nature et doit lui faire des sacrifices, comme de rouler en vélo sous la pluie alors que la bagnole c'est si pratique ou de trier sans rime ni raison des déchets, pour l'apaiser).
Il est tout à fait normal que l'écologisme mène à des décisions irrationnelles puisque c'est une pseudo-religion et que la rationalité n'est, par essence, pas du domaine religieux.
Je ne reproche pas tant aux écolos leur irrationalité, chacun a le droit à sa part d'irrationalité, que de vouloir imposer leurs lubies aux autres en utilisant des arguments faussement rationnels.
Plouf 1
Mon commentaire : l'écologisme est une résurgence du vieux paganisme (l'homme prométhéen dérange la généreuse mais colérique mère Nature et doit lui faire des sacrifices, comme de rouler en vélo sous la pluie alors que la bagnole c'est si pratique ou de trier sans rime ni raison des déchets, pour l'apaiser).
Il est tout à fait normal que l'écologisme mène à des décisions irrationnelles puisque c'est une pseudo-religion et que la rationalité n'est, par essence, pas du domaine religieux.
Je ne reproche pas tant aux écolos leur irrationalité, chacun a le droit à sa part d'irrationalité, que de vouloir imposer leurs lubies aux autres en utilisant des arguments faussement rationnels.
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lubies et fariboles écolos
Surprise : le gouvernement socialiste est ... socialiste !
Du point de vue socialiste, non seulement les hommes sont égaux en droit, mais ont vocation à être égaux en fait. Toute inégalité de fait, notamment de revenus et de patrimoine, est une injustice à corriger, et cette correction est la noble mission de l'Etat.
Dans cette optique, la politique fiscale du gouvernement Hollande est limpide : il faut matraquer les gros salaires et les gros patrimoines, car ils ne sont pas l'expression de la chance ou du talent, mais de l'injustice. Hé oui, le gouvernement socialiste est socialiste !
Bien sûr, comme la conception socialiste est totalement folle, que les hommes sont inégaux en fait, en chance et en talent, que jamais ils ne pourront être rendus égaux en fait, que certains ont beaucoup plus que d'autres par le talent et par la chance, talent et chance qui profitent indirectement à tous, la seule égalisation possible est en supprimant l'expression du talent et de la chance, c'est-à-dire en égalisant dans la misère.
Toutes les élucubrations à la Krugman et à la Stiglitz n'empêcheront pas cette vérité très simple : le développement économique se fait avec l'épanouissement des talents. Si on décourage les hommes talentueux avec des impots confiscatoires, on empêche le développement économique.
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Les conneries de Hollande
dimanche, octobre 07, 2012
Scoop : Arnaud Montebourg ne fait jamais d'erreur
«C'est la fin du laisser faire. C'est-à-dire qu'on ne peut plus faire tout et n'importe quoi, y compris commettre des erreurs», a commenté Arnaud Montebourg dans le cadre du "Grand Rendez-vous" Europe 1/Le Parisien/i-télé.
On se doutait qu'Arnaud Montebourg était un surhomme (il faut l'être, pour supporter la Pulvar plus de cinq minutes sans passer en mode Massacre à la tronçonneuse). Nous en avons confirmation.
En effet, la déclaration ci-dessus n'a qu'une interprétation : les patrons sont des cons qui passent leur temps à faire des tas d'erreurs tandis que lui, Arnaud Montebourg, qui n'a jamais approché une entreprise, sait ce qui est une erreur et ce qui n'en est pas, et va donc mettre son savoir au service des patrons en leur interdisant de faire des erreurs.
Qu'est-ce qu'on dit ? Merci, M. Montebourg ! Je suis sûr que les patrons, ces ingrats, ne vont même pas avoir cette politesse.
Après avoir interdit la prostitution, le chômage puis les erreurs, le gouvernement prévoit d'interdire la misère, la maladie et la mort.
On se doutait qu'Arnaud Montebourg était un surhomme (il faut l'être, pour supporter la Pulvar plus de cinq minutes sans passer en mode Massacre à la tronçonneuse). Nous en avons confirmation.
En effet, la déclaration ci-dessus n'a qu'une interprétation : les patrons sont des cons qui passent leur temps à faire des tas d'erreurs tandis que lui, Arnaud Montebourg, qui n'a jamais approché une entreprise, sait ce qui est une erreur et ce qui n'en est pas, et va donc mettre son savoir au service des patrons en leur interdisant de faire des erreurs.
Qu'est-ce qu'on dit ? Merci, M. Montebourg ! Je suis sûr que les patrons, ces ingrats, ne vont même pas avoir cette politesse.
Après avoir interdit la prostitution, le chômage puis les erreurs, le gouvernement prévoit d'interdire la misère, la maladie et la mort.
Libellés :
Arnaud Modeste Monteàrebours
Faisons un rêve : Sonoma Valley Airport
Sonoma Valley Airport, c'est comme la Ferté-Alais en plus grand, dans un environnement plus sympa (le vignoble californien), avec une une administration moins conne (la FAA est plus compétente que la DGAC en aviation générale) et moins chiante (le lobby des pilotes privés, plus puissant aux USA, limite le délire bureaucratique qui, en France, ne rencontre aucun obstacle) et avec un peu moins d'impôts.
Baltikum (2)
J'ai oublié deux points dans mon précédent billet :
> en postface, Venner publie le récit de sa visite à Ernst Von Salomon quelques mois avant sa mort. C'est étrange de voir ce bourgeois, qui fut un reitre, dans la RFA châtrée (un des fondateurs des Corps Francs finit sa vie comme organisateur du festival de Bayreuth).
> il est à la mode chez certains pompeux imbéciles de prétendre que l'Allemagne d'aujourd'hui est traumatisée par l'hyper-inflation des années 20 et d'autres imbéciles tout aussi pompeux de répondre que le vrai drame, c'est la déflation des années 30 qui amena Hitler au pouvoir.
Débat oiseux et sans intérêt : l'Allemagne des années 20 et 30 était en plein chaos et il est académique de débattre si, dans la tempête, telle vague est plus dangereuse que telle autre.
D'ailleurs, rechercher l'aversion actuelle de l'Allemagne à l'inflation dans un quelconque traumatisme historique prouve qu'on est un con qui n'a rien compris à la situation de 2012. Si l'Allemagne refuse l'inflation, ce n'est pas par traumatisme historique mais par intérêt : tous les pays vieillissants redoutent l'inflation.
D'autre part, je suis stupéfait de constater que l'Allemagne est en train de conquérir l'hégémonie continentale européenne, ce qu'elle avait échoué à faire en deux guerres mondiales.
Bien sûr, la France est associée à cette hégémonie. Comme vassal obéissant. Je ne suis pas sûr que les Français s'en réjouissent, heureusement nos intelligents politiciens font bien attention de ne pas demander l'avis de ces abrutis (qu'ils sont tout de même bien contents de trouver quand il s'agit de raquer les impôts confiscatoires dont ils se repaissent, rappelons le au passage).
> en postface, Venner publie le récit de sa visite à Ernst Von Salomon quelques mois avant sa mort. C'est étrange de voir ce bourgeois, qui fut un reitre, dans la RFA châtrée (un des fondateurs des Corps Francs finit sa vie comme organisateur du festival de Bayreuth).
> il est à la mode chez certains pompeux imbéciles de prétendre que l'Allemagne d'aujourd'hui est traumatisée par l'hyper-inflation des années 20 et d'autres imbéciles tout aussi pompeux de répondre que le vrai drame, c'est la déflation des années 30 qui amena Hitler au pouvoir.
Débat oiseux et sans intérêt : l'Allemagne des années 20 et 30 était en plein chaos et il est académique de débattre si, dans la tempête, telle vague est plus dangereuse que telle autre.
D'ailleurs, rechercher l'aversion actuelle de l'Allemagne à l'inflation dans un quelconque traumatisme historique prouve qu'on est un con qui n'a rien compris à la situation de 2012. Si l'Allemagne refuse l'inflation, ce n'est pas par traumatisme historique mais par intérêt : tous les pays vieillissants redoutent l'inflation.
D'autre part, je suis stupéfait de constater que l'Allemagne est en train de conquérir l'hégémonie continentale européenne, ce qu'elle avait échoué à faire en deux guerres mondiales.
Bien sûr, la France est associée à cette hégémonie. Comme vassal obéissant. Je ne suis pas sûr que les Français s'en réjouissent, heureusement nos intelligents politiciens font bien attention de ne pas demander l'avis de ces abrutis (qu'ils sont tout de même bien contents de trouver quand il s'agit de raquer les impôts confiscatoires dont ils se repaissent, rappelons le au passage).
samedi, octobre 06, 2012
Jérémie Sidney, un délinquant converti à l'Islam radical
Jérémie Sidney, un délinquant converti à l'Islam radical
Deux remarques.
Une mineure : il avait «deux épouses religieuses». C'est parfaitement illégal en France. Mais visiblement, la loi n'est pas appliquée avec la même sévérité pour tous : mieux vaut être un islamiste polygame qu'un bon citoyen dépassant par distraction de 7 km/h la vitesse autorisée.
Une majeure : ces convertis sont une vrai danger. Ils ont le proverbial fanatisme des nouveaux convertis et ne peuvent être détectés sur leur apparence, s'ils sont un peu malins.
Ces conversions ne sont que le produit de notre manque de foi en nous-mêmes, en notre religion et en notre culture. Si les processions et les rogations existaient encore, je ne doute pas qu'ils les suivraient sans rechigner et ne se convertiraient pas. Mais le catholicisme s'est intellectualisé et pédantisé, laissant sur le coté ceux qui étaient faits pour la foi du charbonnier (et à qui l'islam, avec son attachement au rituel et aux apparences, convient parfaitement).
Deux remarques.
Une mineure : il avait «deux épouses religieuses». C'est parfaitement illégal en France. Mais visiblement, la loi n'est pas appliquée avec la même sévérité pour tous : mieux vaut être un islamiste polygame qu'un bon citoyen dépassant par distraction de 7 km/h la vitesse autorisée.
Une majeure : ces convertis sont une vrai danger. Ils ont le proverbial fanatisme des nouveaux convertis et ne peuvent être détectés sur leur apparence, s'ils sont un peu malins.
Ces conversions ne sont que le produit de notre manque de foi en nous-mêmes, en notre religion et en notre culture. Si les processions et les rogations existaient encore, je ne doute pas qu'ils les suivraient sans rechigner et ne se convertiraient pas. Mais le catholicisme s'est intellectualisé et pédantisé, laissant sur le coté ceux qui étaient faits pour la foi du charbonnier (et à qui l'islam, avec son attachement au rituel et aux apparences, convient parfaitement).
Au secours ! Robin des bois, reviens !
J'emprunte ce passage à Jean-Louis Caccomo :
C’est l’éternelle histoire de Robin des bois qui ne volait pas les « riches » pour redistribuer aux « pauvres » comme veut nous le faire croire une vision marxisante de l’histoire. Mais il est vrai que Marx avait l’objectif de proposer une clé simple (simpliste ?) de lecture de toute l’histoire de l’humanité qui se réduirait à une opposition entre deux classes. Un prêt-à-penser bien commode pour qui ne veut pas se donner la peine de réfléchir un peu sur la profondeur et la puissance des mécanismes économiques. Robin des bois – un noble faut-il le rappeler ? – s’est révolté face à un roi illégitime qui avait pris la place du roi légitime (retenu prisonnier en France) et qui se servait des caisses du trésor royal pour assouvir ses ambitions personnelles, décrétant des impôts forcément illégitimes. Alors Robin des bois n’a fait que reprendre dans les caisses du trésor cet argent spolié pour le rendre aux contribuables étranglés.
Et pan, encore un mensonge gauchiste démasqué. Mais il y en a tant d'autres.
C’est l’éternelle histoire de Robin des bois qui ne volait pas les « riches » pour redistribuer aux « pauvres » comme veut nous le faire croire une vision marxisante de l’histoire. Mais il est vrai que Marx avait l’objectif de proposer une clé simple (simpliste ?) de lecture de toute l’histoire de l’humanité qui se réduirait à une opposition entre deux classes. Un prêt-à-penser bien commode pour qui ne veut pas se donner la peine de réfléchir un peu sur la profondeur et la puissance des mécanismes économiques. Robin des bois – un noble faut-il le rappeler ? – s’est révolté face à un roi illégitime qui avait pris la place du roi légitime (retenu prisonnier en France) et qui se servait des caisses du trésor royal pour assouvir ses ambitions personnelles, décrétant des impôts forcément illégitimes. Alors Robin des bois n’a fait que reprendre dans les caisses du trésor cet argent spolié pour le rendre aux contribuables étranglés.
Et pan, encore un mensonge gauchiste démasqué. Mais il y en a tant d'autres.
Baltikum (D. Venner)
Ce livre raconte l'histoire des Corps Francs allemands entre 1918 et 1923.
On comprend que ce sujet ait attiré Dominique Venner, jeune parachutiste en Algérie, membre de l'OAS, emprisonné à la Santé. Le plus célèbre personnage des Corps Francs, Ernst Von Salomon les a appelés Les réprouvés.
Octobre-novembre 1918 : le Reich Allemand se dissout dans la défaite, la famine et la misère. On meurt de faim en Allemagne à cette époque.
Dans ce chaos où l'ordre se volatilise, les communistes prennent le pouvoir localement, à Kiel, à Berlin. Une république soviétique indépendante est proclamée en Bavière. Elle durera six mois, avec tous les attributs de la république soviétique : exécutions sommaires, tueries de masse et terreur.
L'armée qui, quelques jours plus tôt, était le symbole de l'ordre allemand disparaît : les soldats lâchent leur fusil et rentrent chez eux, aussi simplement que je l'écris.
Des officiers, des soldats endurcis par la guerre («La guerre, notre mère» écrit Ernst Jünger) et des étudiants prêts psychologiquement à partir à la guerre, qui n'envisagent pas d'autre vie que dans l'aventure et dans l'ordre, se regroupent volontairement. Ils trouvent dans un premier temps un modus vivendi avec la république de Weimar, qui a besoin d'eux, avant qu'ils ne divorcent.
Les combats entre Corps Francs et milices communistes sont réglés à coups de mitrailleuses et de canons, parfois aussi de chars d'assaut, il y a même un cas de bombardement aérien, dans les rues de Berlin et de Munich. Les morts se comptent par milliers.
Les Corps Francs combattent en Baltique, repoussant les Soviétiques et retrouvant la mission des chevaliers teutoniques, faire barrage aux hordes de l'est.
Ces Corps Francs font le ménage sans pitié. Ernst Von Salomon participe à l'assassinat du ministre Rathenau. On a attribué, avec un simplisme digne d'Anne Hidalgo, cet attentat à l'antisémistisme, c'est un peu plus fin : Rathenau représentait le cosmopolitisme et la dégradation de l'homo sapiens en homo economicus.
Beaucoup de nazis font leurs classes dans les Corps Francs (Hess, Himmler, Hitler lui-même) mais l'idéologie des Corps Francs, conservateurs et aristocratiques, colle mal avec celle du nazisme, révolutionnaire et plébéien. D'ailleurs, le nazisme vient plutôt du sud de l'Allemagne, Bavière et Tyrol, tandis que les Corps Francs sont d'esprit prussien.
C'est pourquoi des membres des Corps Francs, dont Salomon, deviennent anti-nazis tandis que d'autres font carrière dans le régime hitlérien.
On peut comprendre, sans approuver, que devant la perspective, réelle ou exagérée, du retour de telles violences, beaucoup préfèrent le nazisme.
Ces nuances sont importantes, surtout pour des lecteurs de 2012 assommés par un récit manichéen (et stupide) de l'histoire. Cet épisode est généralement ignoré des Français.
En nos temps où les politiciens oeuvrent avec constance, incompétence et lâcheté à détruire tout ce qui fait l'ordre de nos sociétés, il n'est pas inutile de rappeler le potentiel de violence que recèle le désordre.
On comprend que ce sujet ait attiré Dominique Venner, jeune parachutiste en Algérie, membre de l'OAS, emprisonné à la Santé. Le plus célèbre personnage des Corps Francs, Ernst Von Salomon les a appelés Les réprouvés.
Octobre-novembre 1918 : le Reich Allemand se dissout dans la défaite, la famine et la misère. On meurt de faim en Allemagne à cette époque.
Dans ce chaos où l'ordre se volatilise, les communistes prennent le pouvoir localement, à Kiel, à Berlin. Une république soviétique indépendante est proclamée en Bavière. Elle durera six mois, avec tous les attributs de la république soviétique : exécutions sommaires, tueries de masse et terreur.
L'armée qui, quelques jours plus tôt, était le symbole de l'ordre allemand disparaît : les soldats lâchent leur fusil et rentrent chez eux, aussi simplement que je l'écris.
Des officiers, des soldats endurcis par la guerre («La guerre, notre mère» écrit Ernst Jünger) et des étudiants prêts psychologiquement à partir à la guerre, qui n'envisagent pas d'autre vie que dans l'aventure et dans l'ordre, se regroupent volontairement. Ils trouvent dans un premier temps un modus vivendi avec la république de Weimar, qui a besoin d'eux, avant qu'ils ne divorcent.
Les combats entre Corps Francs et milices communistes sont réglés à coups de mitrailleuses et de canons, parfois aussi de chars d'assaut, il y a même un cas de bombardement aérien, dans les rues de Berlin et de Munich. Les morts se comptent par milliers.
Les Corps Francs combattent en Baltique, repoussant les Soviétiques et retrouvant la mission des chevaliers teutoniques, faire barrage aux hordes de l'est.
Ces Corps Francs font le ménage sans pitié. Ernst Von Salomon participe à l'assassinat du ministre Rathenau. On a attribué, avec un simplisme digne d'Anne Hidalgo, cet attentat à l'antisémistisme, c'est un peu plus fin : Rathenau représentait le cosmopolitisme et la dégradation de l'homo sapiens en homo economicus.
Beaucoup de nazis font leurs classes dans les Corps Francs (Hess, Himmler, Hitler lui-même) mais l'idéologie des Corps Francs, conservateurs et aristocratiques, colle mal avec celle du nazisme, révolutionnaire et plébéien. D'ailleurs, le nazisme vient plutôt du sud de l'Allemagne, Bavière et Tyrol, tandis que les Corps Francs sont d'esprit prussien.
C'est pourquoi des membres des Corps Francs, dont Salomon, deviennent anti-nazis tandis que d'autres font carrière dans le régime hitlérien.
On peut comprendre, sans approuver, que devant la perspective, réelle ou exagérée, du retour de telles violences, beaucoup préfèrent le nazisme.
Ces nuances sont importantes, surtout pour des lecteurs de 2012 assommés par un récit manichéen (et stupide) de l'histoire. Cet épisode est généralement ignoré des Français.
En nos temps où les politiciens oeuvrent avec constance, incompétence et lâcheté à détruire tout ce qui fait l'ordre de nos sociétés, il n'est pas inutile de rappeler le potentiel de violence que recèle le désordre.
Echirolles, le progressisme et la loi des nouveaux colons
Mourir pour avoir «fait son Français»
Oui, en France en 2012, on peut mourir pour «avoir fait son Français» comme il y a treize siècles on pouvait mourir eu Maghreb pour «avoir fait son Berbère».
Oui, en France en 2012, on peut mourir pour «avoir fait son Français» comme il y a treize siècles on pouvait mourir eu Maghreb pour «avoir fait son Berbère».
A rapprocher du «mariage» homosexuel
Echirolles : où est le père ?
Les bien-pensants vont me hurler aux oreilles que cela n'a aucun rapport avec le «mariage» homosexuel. Pourtant, le rapport est si évident que je ne sens même pas la nécessité de l'expliciter.
Les bien-pensants vont me hurler aux oreilles que cela n'a aucun rapport avec le «mariage» homosexuel. Pourtant, le rapport est si évident que je ne sens même pas la nécessité de l'expliciter.
Le suicide par le féminisme
J'ai déjà dit que notre pays se suicidait par le socialisme, il se suicide aussi par le féminisme. Les deux phénomènes sont liés puisque les femmes votent désormais à gauche.
La féminisation de la société entraine plusieurs conséquences néfastes (et, à vrai dire, je ne vois guère de conséquences positives) :
> le déclin démographique : à partir du moment où les femmes ont entièrement le contrôle de la natalité et où l'homme n'est plus qu'un accessoire de mode, la natalité ne peut être que déclinante. Une ou deux grossesses, ça passe, dix, c'est rasoir.
> le chaos : l'homme, c'est la loi et la guerre. La femme, c'est le pardon de toutes les fautes et la soumission au plus fort. Les enfants deviennent de vrais petits fauves pourris de narcissisme et le budget de la défense est réduit d'année en année. Nous sommes donc condamnés à subir le chaos intérieur et le péril extérieur.
> la stérilité intellectuelle. Où est-elle la Vinci au féminin ? L'«auteure» qui vaut Stendhal ? Paraît-il que l'absence de génies féminins était due à l'infâme oppression patriarcale. Pourtant, depuis que la femme est «libérée», pas plus de génies féminins. La vérité est que les femmes conservent mais ne créent pas. Elles ne rêvent pas d'être Livingstone ou Pasteur. Seule une société féminisée peut inventer le délètère principe de précaution.
Le bilan ? Un suicide civilisationnel. Les hommes de chez nous ayant été castrés, on importe un mâle de substitution : l'immigré, qui -je ne sais si vous avez remarqué- n'est pas un héraut du féminisme. Mais la transplantation se passe mal.
Il n'y a pas de secret : n'en déplaise aux progressistes, les deux sexes sont complémentaires. Dans les sociétés occidentales, l'équilibre avait été trouvé : aux hommes le pouvoir social, celui qui se voit, aux femmes le pouvoir privé, celui de la psychologie.
Cet équilibre a été rompu par deux guerres mondiales qui ont dévalorisé aux yeux des hommes leurs fonctions traditionnelles, guerrière et politique. Les femmes n'ont pas tant conquis le pouvoir que ramassé le pouvoir abandonné par les hommes.
> le déclin démographique : à partir du moment où les femmes ont entièrement le contrôle de la natalité et où l'homme n'est plus qu'un accessoire de mode, la natalité ne peut être que déclinante. Une ou deux grossesses, ça passe, dix, c'est rasoir.
> le chaos : l'homme, c'est la loi et la guerre. La femme, c'est le pardon de toutes les fautes et la soumission au plus fort. Les enfants deviennent de vrais petits fauves pourris de narcissisme et le budget de la défense est réduit d'année en année. Nous sommes donc condamnés à subir le chaos intérieur et le péril extérieur.
> la stérilité intellectuelle. Où est-elle la Vinci au féminin ? L'«auteure» qui vaut Stendhal ? Paraît-il que l'absence de génies féminins était due à l'infâme oppression patriarcale. Pourtant, depuis que la femme est «libérée», pas plus de génies féminins. La vérité est que les femmes conservent mais ne créent pas. Elles ne rêvent pas d'être Livingstone ou Pasteur. Seule une société féminisée peut inventer le délètère principe de précaution.
Le bilan ? Un suicide civilisationnel. Les hommes de chez nous ayant été castrés, on importe un mâle de substitution : l'immigré, qui -je ne sais si vous avez remarqué- n'est pas un héraut du féminisme. Mais la transplantation se passe mal.
Il n'y a pas de secret : n'en déplaise aux progressistes, les deux sexes sont complémentaires. Dans les sociétés occidentales, l'équilibre avait été trouvé : aux hommes le pouvoir social, celui qui se voit, aux femmes le pouvoir privé, celui de la psychologie.
Cet équilibre a été rompu par deux guerres mondiales qui ont dévalorisé aux yeux des hommes leurs fonctions traditionnelles, guerrière et politique. Les femmes n'ont pas tant conquis le pouvoir que ramassé le pouvoir abandonné par les hommes.
Libellés :
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lubies et fariboles féministes
vendredi, octobre 05, 2012
De l'influence du "mariage pour tous" sur le rap français
Déjà qu'ils avaient l'air con ...
Merci Koltchak.
jeudi, octobre 04, 2012
«Dis, pourquoi la France se suicide-t-elle ?»
«Dis, pourquoi la France se suicide-t-elle ?» : c'est la question qu'un collègue est venu me poser de but en blanc.
Un peu surpris, mais pas déconcerté, j'ai bien compris, sans qu'il m'expliquât, ce qu'il avait sur le coeur.
Vous connaissez ma réponse. Perte de prestige de la virilité suite à deux guerres mondiales, féminisme outrancier favorisant la stérilité, le narcissisme et le chaos, deux siècles de propagande socialiste, abondance matérielle émolliente etc.
L'information de cette anecdote est le niveau d'inquiétude et de désespoir de quelques Français.
Un peu surpris, mais pas déconcerté, j'ai bien compris, sans qu'il m'expliquât, ce qu'il avait sur le coeur.
Vous connaissez ma réponse. Perte de prestige de la virilité suite à deux guerres mondiales, féminisme outrancier favorisant la stérilité, le narcissisme et le chaos, deux siècles de propagande socialiste, abondance matérielle émolliente etc.
L'information de cette anecdote est le niveau d'inquiétude et de désespoir de quelques Français.
Les lunettes de Mme Pulvar ne lui permettent pas de voir la liberté du moutontribuable
Audrey Pulvar a toujours été insupportable, même pour les nerfs les plus solides. Du genre qu'on a envie de lui envoyer la mandale du siècle à chaque fois qu'elle ouvre la bouche.
Là, elle se surpasse : ayant beaucoup oeuvré dans l'homélie et les cours de morale sur les ondes publiques, donc payées par le moutontribuable qui n'en peut mais, elle répond quand on l'interroge sur une paire de lunettes qui pourrait valoir dans les 12 000 € (payés par le moutontribuable, on ne le dira jamais assez) : "Je fais ce que je ce que je veux de l'argent que je gagne".
C'est-à-dire exactement le contraire du montontribuable ordinaire qui, lui, ne peut pas faire ce qu'il veut de l'argent qu'il gagne, tant il est ratiboisé par le gouvernement dont fait partie le tout aussi insupportable compagnon de Mme Pulvar.
Là, elle se surpasse : ayant beaucoup oeuvré dans l'homélie et les cours de morale sur les ondes publiques, donc payées par le moutontribuable qui n'en peut mais, elle répond quand on l'interroge sur une paire de lunettes qui pourrait valoir dans les 12 000 € (payés par le moutontribuable, on ne le dira jamais assez) : "Je fais ce que je ce que je veux de l'argent que je gagne".
C'est-à-dire exactement le contraire du montontribuable ordinaire qui, lui, ne peut pas faire ce qu'il veut de l'argent qu'il gagne, tant il est ratiboisé par le gouvernement dont fait partie le tout aussi insupportable compagnon de Mme Pulvar.
Racket fiscal et foutage de gueule
Pour calmer le mouvement médiatique des Pigeons, "le gouvernement étudie des moyens de revenir à la situation antérieure". C'est du foutage de gueule : si la volonté était vraiment de revenir à la situation antérieure, nul besoin d'étude, il suffirait d'annuler les hausses d'impôts.
Ce que le gouvernement veut dire, c'est qu'il étudie de nouveaux moyens de nous racketter sans qu'on proteste. Et ça demande effectivement un peu de réflexion.
Sur le fond, il n'y a pas de secret : tant que les dépenses publiques ne baisseront pas, l'Etat étranglera l'économie et provoquera la misère.
Si les Pigeons sont assez idiots pour se contenter d'une mesure catégorielle, alors qu'on déshabille Pierre pour habiller Paul, nous méritons notre malheur.
Mon petit doigt me dit que, hélas, il n'y aura pas d'opposition crédible à la politique clientéliste du gouvernement : tous les Français influents sont désormais clientelistes, seules les clientèles concernées varient.
Ce que le gouvernement veut dire, c'est qu'il étudie de nouveaux moyens de nous racketter sans qu'on proteste. Et ça demande effectivement un peu de réflexion.
Sur le fond, il n'y a pas de secret : tant que les dépenses publiques ne baisseront pas, l'Etat étranglera l'économie et provoquera la misère.
Si les Pigeons sont assez idiots pour se contenter d'une mesure catégorielle, alors qu'on déshabille Pierre pour habiller Paul, nous méritons notre malheur.
Mon petit doigt me dit que, hélas, il n'y aura pas d'opposition crédible à la politique clientéliste du gouvernement : tous les Français influents sont désormais clientelistes, seules les clientèles concernées varient.
mercredi, octobre 03, 2012
François Hollande : vers un premier quinquennat paisible et peut-être un deuxième
Certains prévoient un mauvais quinquennat pour François Hollande et même une catastrophe. Je suis convaincu que c'est faux.
Il est un président catastrophique pour la France mais il sait embobiner les Français. Il a déjà réussi à leur faire prendre un apparatchik jaloux, hargneux, doctrinaire et mou pour un possible homme d'Etat, alors tous les espoirs lui sont permis.
Il réussit en ayant deux principes d'actions simples, d''origine Shadok.
Premier principe de Hollande :
A coup d'augmentations d'impôts, mais modulées, de rabotages de niches, mais partiels, il assomme les Français d'impôts mais empêche les mécontentements de se cristalliser parce qu'on a toujours l'impression que le voisin est plus touché ou qu'on a quand même sauvé quelque chose.
Tout cela est catastrophique pour la France, mais, je le répète, ce n'est pas le problème de François Hollande, sa préoccupation est que lui et sa bourgeoise puissent profiter le plus longtemps possible de l'indécent faste républicain aux frais du moutontribuable. Et il a de bonnes chances d'y parvenir :
> Y aura-t-il en 2017 un candidat d'opposition crédible avec un vrai programme alternatif cohérent (c'est-à-dire libéral) ? Certainement pas.
Regardez Barack Obama : il va sans doute montrer que, à coups de slogans creux, on peut être ré-élu avec un bilan catastrophique, pourvu que l'opposant soit mauvais.
L'histoire est chaotique, toute cette belle mécanique pourrait être détraquée par les événements, mais c'est peu probable : l'intérêt d'avoir vaincu dans les têtes, c'est que les représentations sont plus fortes que la réalité.
Peu importe que l'étatisme fasse naufrage, si les gens sont convaincus d'assister au naufrage de "l'ultralibéralisme".
Ne négligez pas cette puissance des représentations sur la réalité : il a fallu que l'Allemagne soit rasée pour que les Allemands se défassent du nazisme, que les Russes endurent des souffrances indicibles pour se défaire, pas complètement, du communisme, et il est trop facile d'expliquer cette emprise par le seul appareil policier.
Et, pourtant, il était évident, vu de l'extérieur, que l'Allemagne et la Russie faisaient fausse route.
Il en est de même pour la France : nous faisons fausse route, c'est évident vu de l'extérieur, mais nos représentations nous empêchent de nous en rendre compte.
Il est un président catastrophique pour la France mais il sait embobiner les Français. Il a déjà réussi à leur faire prendre un apparatchik jaloux, hargneux, doctrinaire et mou pour un possible homme d'Etat, alors tous les espoirs lui sont permis.
Il réussit en ayant deux principes d'actions simples, d''origine Shadok.
Premier principe de Hollande :
Et, astucieusement (ATTENTION GROSSE FICELLE), il choisit ceux sur lesquels ils tapent parmi les électeurs qui ne voteront jamais pour lui (sauf les cons) : cadres moyens et ouvriers du privé, entrepreneurs, professions libérales, investisseurs ...
Inversement, il ménage ses électeurs : fonctionnaires, domtomiens, etc...
Ce premier principe est renforcé par un second :
Second principe de Hollande :
Tout cela est catastrophique pour la France, mais, je le répète, ce n'est pas le problème de François Hollande, sa préoccupation est que lui et sa bourgeoise puissent profiter le plus longtemps possible de l'indécent faste républicain aux frais du moutontribuable. Et il a de bonnes chances d'y parvenir :
> Y aura-t-il en 2017 un candidat d'opposition crédible avec un vrai programme alternatif cohérent (c'est-à-dire libéral) ? Certainement pas.
Regardez Barack Obama : il va sans doute montrer que, à coups de slogans creux, on peut être ré-élu avec un bilan catastrophique, pourvu que l'opposant soit mauvais.
L'histoire est chaotique, toute cette belle mécanique pourrait être détraquée par les événements, mais c'est peu probable : l'intérêt d'avoir vaincu dans les têtes, c'est que les représentations sont plus fortes que la réalité.
Peu importe que l'étatisme fasse naufrage, si les gens sont convaincus d'assister au naufrage de "l'ultralibéralisme".
Ne négligez pas cette puissance des représentations sur la réalité : il a fallu que l'Allemagne soit rasée pour que les Allemands se défassent du nazisme, que les Russes endurent des souffrances indicibles pour se défaire, pas complètement, du communisme, et il est trop facile d'expliquer cette emprise par le seul appareil policier.
Et, pourtant, il était évident, vu de l'extérieur, que l'Allemagne et la Russie faisaient fausse route.
Il en est de même pour la France : nous faisons fausse route, c'est évident vu de l'extérieur, mais nos représentations nous empêchent de nous en rendre compte.
Première dame ... de mes fesses !
Les journaux se répandent en articles aspergés d'encens sur Valérie Trierweiller, "première dame" par ci, "première dame" par là ...
Soyons clairs, Valérie Trierweiller n'est première dame de rien du tout.
Elle n'est pas mariée à François Hollande, elle n'a aucun lien légitime avec la présidence de la république. Et, en plus, vu son comportement, ce n'est pas une dame.
Donc, "première dame", "première dame", c'est de la foutaise.
Voilà qui est dit.
Soyons clairs, Valérie Trierweiller n'est première dame de rien du tout.
Elle n'est pas mariée à François Hollande, elle n'a aucun lien légitime avec la présidence de la république. Et, en plus, vu son comportement, ce n'est pas une dame.
Donc, "première dame", "première dame", c'est de la foutaise.
Voilà qui est dit.
lundi, octobre 01, 2012
Comme prévu, l'accélération du naufrage
Même sur BFM, je n'ai jamais entendu une telle charge contre le gouvernement Hollande :
BFM Les Experts 01/12/2012
Court-termiste, anti-économique, suicidaire, électoraliste ...
On notera quand même qu'il y a un patron qui regrette d'avoir voté Hollande ! Mais comment, étant patron, pouvait-on être assez con pour voter Hollande ? Les Français sont cons, ils méritent ce qui leur arrive.
On notera aussi que l'analyse des Experts du personnage Hollande correspond à la mienne : il n'euthanasie pas l'économie française tant par incompétence (même s'il est, évidemment, incompétent) que par dogmatisme borné et par hargne jalouse.
Les Français n'ont pas fait assez attention (il faut dire que les médias couvraient le candidat normal) au potentiel de méchanceté que dissimulait un envieux capable de faire une campagne exclusivement ad hominem et de déclarer «je l'avoue, je n'aime pas les riches». S'il avait déclaré «je l'avoue, je n'aime pas les juifs», sa méchanceté eut été plus évidente, mais pas différente dans l'esprit.
Ce n'est pas faute d'avoir prévenu : si j'insiste tellement sur «je vous l'avais bien dit», ce n'est pas pour me glorifier, puisque mes arguments ne l'ont pas emporté, mais pour signifier que nous ne sommes pas victimes d'un destin capricieux, tout était prévisible, et que ce que de mauvaises décisions ont fait, de bonnes décisions peuvent le défaire.
Piqué chez l'Amiral
Amiral Woland : à ceux qui affirment benoitement que l’islam et l’occident sont tellement interdépendants qu’il est impossible de tracer une frontière entre eux, Rich Lowry répond « La frontière semble être assez claire. Développer l’aviation commerciale de masse et des gratte-ciel était l’idée de l’occident. Egorger des hôtesses de l’air et faire s’écraser des avions dans les gratte-ciel était l’idée de l’islam radical».
La république soviétique française
Vous connaissez sans doute la citation : la France est une URSS qui n'a ni vraiment réussi ni vraiment échoué.
En fait, la France est train d'échouer comme l'URSS, pour les mêmes raisons, juste sur un mode plus moelleux, mais l'échec est toujours l'échec :
> la dépense publique représente 58 % du PIB. En URSS, c'était approximativement 67 %, nous n'en sommes pas si loin. A part Cuba et la Corée du Nord, il n'y a pas de pays au monde plus communiste.
> la presse française n'est pas muselée, elle est transie d'amour. Dans la Pravda, il n'y avait pas la vérité, dans les Izvestia, il n'y avait pas les nouvelles. Dans Libération, il n'y a pas de liberté.
> comme en URSS, nous avons notre nomenklatura et nos apparatchiks qui vivent isolés dans leurs datchas de l'île de Ré.
> comme en URSS, nous avons nos dissidents : Renaud Camus, Richard Millet ... Bien sûr, à leur égard, on emploie, au choix, un vocabulaire psychiatrisant, animalier (on ne devrait pas tarder à entendre "hyène dactylographe") ou odorifère.
> comme en URSS, le système éducatif est d'abord une machine d'endoctrinement au service de l'orthodoxie.
> comme en URSS, le système judiciaire réprime en priorité les mauvaises pensées et se montre indulgent avec les socialement proches.
> comme en URSS, l'essentiel est la sauvegarde des membres du Parti, dans notre cas, les fonctionnaires.
Les différences ne sont pas légion : nous nous laissons coloniser alors que les soviétiques étaient plutôt colonisateurs. Nous désarmons alors que les soviétiques s'armaient.
Le mur de Berlin est tombé. Le soviétisme à la française finira par tomber aussi, mais avec combien de souffrances qui pourraient être évitées ?
Il n'y a pas de justice en politique
Les républicains ont refusé les crédits militaires à Napoléon III, après quoi ils ont poussé à la guerre tout en souhaitant traitreusement que la défaite de la France balayât le régime. La France a perdu, les républicains ont gagné, ils se sont emparés du pouvoir et, en plus, ils n'ont eu de cesse de salir la mémoire de Napoléon III qui fut pourtant un des meilleurs dirigeants de l'histoire de France.
Il se peut très bien bien que Marine Le Pen tire les marrons du feu de sa stratégie du pire, consistant à favoriser l'élection de François Hollande pour hâter le naufrage français.
Il n'y a pas de justice en politique. La politique est sale et vicieuse. Laissons là à des gens sales et vicieux.
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