vendredi, mai 31, 2013

Fausse droite et vraie gauche contre la famille

Fausse droite et vraie gauche contre la famille

Ce lien est intéressant parce que factuel.

J'en profite pour vous indiquer ma série de 2009. Je suis assez content de moi. Je n'ai pas envie de changer quoi que ce soit (à part la correction de quelques fautes d'orthographe ou de style, mais j'ai la flemme) :

Qu'est-ce qu'une famille ?

Qu'est-ce qu'une famille ? (2)

Qu'est-ce qu'une famille ? (3)

Qu'est-ce qu'une famille ? (4)

Qu'est-ce qu'une famille ? (5)

Qu'est-ce qu'une famille ? (6)

Qu'est-ce qu'une famille ? (7)

Qu'est-ce qu'une famille ? (8)

En 2013, il faut aller jusqu'en Russie pour entendre la vérité sur la France !

Pour gagner la guerre civile idéologique, encore faut-il se battre

La France est en guerre civile idéologique depuis deux cent cinquante ans.

La gauche de 2013 est particulièrement pugnace et mène cette guerre contre le peuple français sans complexes sur tous les fronts : dans les salles de mairie, devant le Palais de Justice, dans les hôpitaux, dans les commissariats, chez les médecins, chez les auto-entrepreneurs, dans les drives, à la terrasse des cafés, sur les feuilles d'imposition, à l'école, ...

Le principe est simple : l'Etat a vocation à être propriétaire de tout et à se mêler de tout. S'il vous laisse un peu de propriété et de liberté, de moins en moins, c'est simple tolérance de sa part, révocable à tout instant.

Mais il est facile de gagner une guerre quand l'ennemi ne se bat pas : NKM est une traitresse, Marine Le Pen s'enfuit en courant avec son escorte d'homosexuels chévènementistes et on en apprend de belles sur Jean-François Copé. Les autres sont à l'avenant.

Ils ont comme seule excuse que leur caractère d'arrivistes sans scrupules ni principes ne leur permet pas de comprendre la nature culturelle, pour ne pas dire spirituelle, du combat.

Le peuple français est bien seul. Son combat n'en est que plus méritoire.

jeudi, mai 30, 2013

QI en baisse

QI en baisse

Cet article assez simplet me fournit l'occasion de rappeler un point fondamental de ma réflexion.

Je suis persuadé, même s'il est difficile de le démontrer, que l'intelligence des Occidentaux est en déclin depuis trois ou quatre générations.

La cause principale est que les conditions de vie moderne et l'Etat-Providence ont inversé le darwinisme. Aujourd'hui, à quelques exceptions près à chercher chez les catholiques, ce sont les plus cons qui se reproduisent le plus.

Ceci pour la partie génétique. De plus, le déclin de l'exigence en matière éducative ralentit le développement des facultés intellectuelles.

Bref, une situation peu réjouissante.

Syrie : la diplomatie française à la rue

Excellent article de Roland Hureaux qui permet de comprendre les causes lointaines et proches des errements de la diplomatie française au Moyen-Orient :

Hureaux sur la Syrie

On constate les ravages du droits-de-l'hommisme sur les imbéciles de droite et de gauche.

mercredi, mai 29, 2013

La démocratie française en danger ?

Un témoignage du Salon Beige :

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Témoignage :

"Ma fille de 18 ans a été arrêtée 2 fois ce jour dans Paris car elle se promenait avec deux amies dont l'une portait un Tshirt LMPT. La première fois, elles ont été embarquée dans le panier à salade à côté de la Ste Chapelle qu’elles allaient visiter. Comme c'était juste à côté du palais de justice, l’une a pu prévenir Me Triomphe qui a débarqué immédiatemment avec un confrère, et ont déclaré aux policiers qu'ils commettaient une arrestation arbitraire, passible de 7 ans de prison. Les policiers les ont donc fait sortir du panier à salade. [vidéo à suivre...] 20 mn plus tard rebelotte, pas de panier à salade mais discussion pendant + d’1/4 d’h avant de pouvoir continuer son chemin !"
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Notre ami Fromage Plus synthétise le débat :

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"Dans le système politique de la Corée du Nord, Kim Il Song devient le Dieu vivant, le Dieu du soleil. C’est pourquoi les chrétiens ne vont pas adorer ce leader, ils deviennent donc des criminels politiques."
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Bien sûr, pour transposer à la situation française, il suffit de remplacer «Kim Il Song» par  la «république» (entendue au sens partisan et biaisé que lui donnent les gauchistes et la fausse droite).

Christian Vanneste s'interroge et .

Vous ne serez pas étonnés que je me fasse l'écho de ces préoccupations.

J'analyse la situation en deux composantes liées :

1) une dérive oligarchique qui s'aggrave depuis vingt ans. Elle concerne de manière égale la droite et la gauche. Elle est extrêmement inquiétante car elle atteint un stade où il ne restera plus au peuple pour se faire entendre que la violence. Et s'il ne se fait pas entendre, la résignation ou l'exil.

2) Un sectarisme sans frein propre à la gauche. Il en résulte en un totalitarisme mou. On notera que la presse, pourtant spécialiste des «heures les plus sombres de notre histoire», est pleinement complice, ce qui achève de la discréditer, si besoin en était.

Je ne vois d'autre issue que dans la reprise du pouvoir par son légitime détenteur : le peule français, avec le maximum de démocratie directe. Mais je pense que les usurpateurs vont résister. C'est pourquoi je redoute des violences.

La confusion des genres

Je lis dans la presse : «La maire de Montpellier a célébré le premier mariage homosexuel».

En français, on ne dit pas «la maire» mais «madame le maire». Quant au «mariage homosexuel», on ne dit rien car le «mariage homosexuel» n'existe pas plus que l'eau sèche ou que le feu froid.

Bien entendu, cette confusion des genres est symptomatique d'une confusion des esprits plus grave encore.

Le socialisme partout, même à l'hôpital

La chasse aux fondations hospitalières

Ceci confirme une nouvelle fois mon analyse : nous avons le gouvernement le plus socialiste depuis 1794. Il est veule, il agit par la bande, mais ne fait aucune concession dans son sectarisme. Pas de vie privée, pas d'initiative privée, pas d'économie privée, l'Etat doit être maitre de tout.

mardi, mai 28, 2013

Il n'y a pas de vide juridique

Notre gouvernement de guignols veut légiférer sur les drives sous prétexte d'un «vide juridique».

Or, le «vide juridique» est un concept pour les connards de journalistes et pour les politiciens qui veulent étendre leur pouvoir et s'immiscer dans nos vies.

En droit, le «vide juridique» n'existe pas : le boulot de l'appareil judiciaire est justement d'interpréter le droit abstrait et général vis-à-vis de situations concrètes et particulières.

N'y aurait-il comme lois que les Dix Commandements, il n'y aurait aucun «vide juridique» : toutes les affaires seraient interprétées à la lumière des ces dix commandements, une jurisprudence constituée et roule ma poule.

De toute façon, dans un pays qui compte 11 000 lois, ce n'est pas le vide qui menace, mais le trop-plein.

Alors, ne vous laissez pas prendre à ces arguments imbéciles. C'est bon pour les crétins de journalistes.

La tenaille

Tout d'abord, un rappel sur la célèbre manoeuvre de la tenaille :




Je pense que le Printemps français doit prendre le gouvernement en tenaille entre :

> une branche juridique : porter plainte (avec des preuves) pour toutes les arrestations injustifiées. Les emmerder, leur pourrir la vie.

> une branche médiatico-politique. Continuer le harcèlement, notamment des élus de la fausse droite, en profitant des élections municipales. Faire mousser, les user, les excéder.

Je commence à prendre confiance : la principale faiblesse du Printemps français me semblait intellectuel, le manque de doctrine cohérente et claire empêchait de parier sur un maintien dans la durée. Or, dans ce domaine, je note des progrès, la mise à l'écart de Frigide Barjot et le bouillonnement des blogs me semble aller dans le bon sens.

Le sujet à clarifier est l'Europe. Nous n'y sommes pas encore mais la question se posera dans deux ans pour les élections européennes.

Il faudra expliquer le lien européisme / homme nouveau / étatisme / immigrationnisme / négation des traditions.




A propos du premier «mariage» homosexuel célébré à Montpellier (à grands frais pour le moutontribuable)


Je n'aime pas Jacques Chirac, mais il avait eu sur ce sujet une parole définitive : quoi que dise la loi, le "mariage" homosexuel ne sera jamais qu'une parodie.

Coluche et Le Luron ont déjà fait, cela sera donc le "remake" d'une parodie. Et comme la plupart des "remakes", cela sera moins marrant, pour ne pas dire gai, que l'original.


lundi, mai 27, 2013

La guerre des mots

François Hollande interdit aux anti-loi Taubira de se baptiser résistants.

On croit rêver ! Qui emploie la rhétorique anti-fasciste à tout bout de champ ? Qui se prend pour un Résistant dès qu'il ouvre la bouche ? Qui distribue les points Goodwin comme Pervers Pépère les cachous ?

Ce n'est tout de même pas le droitard de base !

Et puis, tant qu'à respecter les mots, s'il commençait par «mariage» ?

Police politique, Valls ?



Cette video trouvée sur le Salon Beige appelle de ma part plusieurs commentaires :

1) la police est formée pour être obéïsssante. Elle a toutes les dispositions et les compétences pour être une police politique. Il suffit que le pouvoir le veuille.

Or, le pouvoir actuel pousse le Deux poids, deux mesures dans le maintien de l'ordre à un point qui transforme de facto la police française en police politique.

2) Il est normal que, lorsque les manifestants n'obéissent pas aux injonctions de la police, il y ait une réaction violente des CRS. Le comportement des casqués ne me choque pas. La suite doit être juridique : les ordres étaient-ils dans les formes ? La réaction proportionnée ?

3) Le rôle des policiers en civil est beaucoup plus trouble. Ils doivent normalement repérer et extraire les meneurs. On peut penser à la vue de certaines images qu'ils ont plus un rôle de provocation et de terreur, au sens où ils frappent au hasard et de manière disproportionnée. Ils sont la vraie police politique.

4) Maintenant, la suite à donner est claire : la guérilla juridique.

Je pense que Manuel Valls, peut-être mal renseigné ou mal conseillé (il ne faut pas oublier que préfet de police est un incompétent notoire sorti de plusieurs années de placard grâce à ses relations avec Jean-Marc Ayrault), a commis une erreur grossière d'appréciation.

Pensant décourager les manifestants par des rafles arbitraires (là est la principale erreur), il leur a fourni des munitions juridiques contre lui. Peu importe au final le résultat, s'il y a condamnation ou non : menées par de bons avocats, et je ne doute pas qu'il y en ait dans les rangs du Printemps Français, ces affaires vont durer et Manuel Valls va les trainer comme des boulets. Chaque manifestation de droite ravivera ces plaies.

Qu'aurait-il du faire ? Rien, tout simplement. Les Veilleurs restent sur l'esplanade des Invalides toute la nuit, et alors ?

Il y a un paradoxe amusant. Ce sont les socialistes qui sautent comme des cabris en criant  «L'Europe ! L'Europe !» ils risquent bien de se prendre une mandale par cette Europe.

Finalement, ils vont être emmerdés par là où ils ont pêché : copinage (nommer un préfet incompétent mais ami), mépris de leurs opposants, européisme. Etonnant, non ?

Nota : ça continue :

Rafle devant le lycée Buffon

A quoi ça rime de mettre en garde à vue des pères à poussette et des femmes enceintes ? Le gouvernement voudrait maintenir la motivation des opposants qu'il ne s'y prendrait pas autrement. Stratégie machiavélique de division de la droite ou connerie pure ?

dimanche, mai 26, 2013

Ah, si seulement le peuple et la réalité pouvaient se faire plus discrets. Que nous puissions continuer nos petits jeux entre nous.

C'est à peu près ce que doivent se dire ce soir politiciens et journalistes, qu'ils soient du PS, de l'UMP ou du FN.

Ces derniers temps, le peuple et la réalité ont une fâcheuse (pour ne pas dire fachisse) tendance à se révéler «nauséabonds» et mal élevés, style coup de feu dans un diner mondain.

Marc de Scitivaux habille Nathalie Kosciusco-Morizet pour l'hiver (et elle n'aura pas froid)

A partir de la 42ème minute :

Good Morning Week End 25/05/2013

Ce que dit Scitivaux de NKM vaut, hélas, pour la plupart de nos politiciens.

Je me souviens que c'est l'admiration avouée de Philippe Bilger pour NKM qui m'avait fait douter de la justesse des analyses politiques de ce monsieur, au demeurant fort respectable et qui m'est plutôt sympathique. Mon doute s'est, depuis, transformé en certitude.

Une digression (mais en est-ce vraiment une ?) :

Une grande dame du XVIIIème siècle, la duchesse d'Ayen, obligeait ses cinq filles, avant même qu'elles sachent écrire, à dicter des lettres racontant leur journée.

Quiconque a déjà demandé à un enfant de quatre ou cinq ans d'expliquer sa journée mesure la discipline et la finesse que cet exercice exigeait.

Une de ses filles, Mme de La Fayette, expliqua retrouver dans Blaise Pascal la clarté d'expression et de pensée de sa mère.


En politique aussi, Foi, Espérance, Charité

J'essaie d'avoir une analyse politique lucide, d'où un pessimisme raisonné.

Dominique Venner, qui vient de se donner la mort en espérant réveiller les Français, n'a pas écrit par hasard L'imprévu dans l'histoire.

Si nous avons une certitude, c'est que l'histoire n'est pas linéaire. Mais il est impossible d'en prévoir les ruptures, nous sommes dans le domaine de la Foi.

Une défaite

La bataille contre la loi Taubira est une défaite. Et cinglante.

Il ne faut pas se raconter d'histoires, cela n'est jamais bon. Au soir de sa défaite à la présidentielle de 2007, Ségolène Royal a parlé de «nouvelles victoires». Son avenir politique n'existe plus.

Bien sûr, il y a des éléments positifs dans cette défaite : le sectarisme du gouvernement Hollande est devenu apparent, la lâcheté de la droite, de l'UDI au FN, encore plus. La France bien élevée s'est mobilisée avec une énergie et une persévérance surprenantes.

Et alors ? En politique, les victoires sont ... politiques !

Quelles sont les conséquences politiques du Printemps français ? Aucune, puisqu'aucun parti politique (tous terrorisés par le qu'en-dira-t-on médiatique) ne veut porter le message.

Bien sûr, peut-être qu'à l'horizon de quelques années, il y aura un petit glissement vers la droite du discours. Mais, en attendant, il y a un grand glissement des décisions vers la gauche.

samedi, mai 25, 2013

La trahison des chefs (G. Bigot)


Parcours étrange de l'auteur. Elevé sans autorité, pour diverses raisons, il a longtemps eu la vision soixante-huitarde de l'autorité : c'est mal.

Or, dans son parcours professionnel, il a petit à petit découvert la nécessité de l'autorité.

Sur ce blog, j'ai souvent écrit, sous une forme ou sous une autre, que le pouvoir n'était pas seulement un hochet pour les ambitieux, mais une nécessité sociale. Il en est de même de l'autorité.

Or le commandement s'est mué en management. Le commandement est un art, le management se veut une science. La différence est que le management refuse l'autorité et, au fond, la vérité des rapports humains.

Dans le commandement, les choses sont claires : il y a le chef et les subordonnés. Les subordonnés obéissent et glorifient le chef. En contrepartie, le chef agit pour l'intérêt de la communauté, protège ses subordonnés et paye d'exemple. Ce n'est pas un hasard si les meilleurs chefs (Alexandre, César et Bonaparte, par exemple) se sont exposés au feu dans les moments critiques.

Le management nie qu'il existe un intérêt général, il ne voit que des motivations individuelles. Cela aboutit à ce que le chef ne paye plus d'exemple et n'assume plus ses responsabilités, suivant la devise «Chacun pour soi, Dieu pour tous, et merci pour le bonus». Combien de patrons modernes assument l'échec en démissionnant sans indemnités ? Aucun. Serge Tchuruk peut bien couler Alcatel, il part à la retraite avec un gros bonus.

Le poisson pourrit par la tête. Le pourrissement a commencé quand les chefs se sont mués en managers ou en «hiérarchiques» et les hommes en ressources ; autrement dit quand on a déshumanisé les hommes au travail.

Ces managers n'ont évidemment aucune morale, ils sont très loin de Max Weber et de l'éthique protestante. Ils n'ont aucune notion qu'ils pourraient sacrifier leur carrière ou leurs bonus au bien commun. Ils privilégient le court terme et leur pomme. Leur appétit insatiable de satisfactions immédiates participe du capitalisme sans capital qui fait notre crise économique. Vous comprenez bien qu'elle n'est qu'un symptôme d'une profonde crise morale.

J'ai connu quelqu'un qui profitait de son employeur par tous les bouts : gonflement de notes de frais, travail minimal mais harcèlement du manager pour être augmenté. On peut trouver cela minable, mais en quoi est-il différent dans l'esprit du PDG qui se goinfre ?

Quel remède ? Vous l'avez sous les yeux. L'effondrement du système failli est la condition pour rebatir. Nous voyons que le problème est surtout occidental. Que c'est surtout l'invidualisme occidental, que je n'estime pas mauvais en soi mais qui s'est transformé en narcissisme,  qui s'écroule, tout simplement à cause de son incapacité à comprendre qu'une communauté, pays ou entreprise, ne peut être réduite à une somme d'individus.

Guillaume Bigot, directeur d'écoles de commerce, constate chez ses élèves une forte demande d'autorité. Si cela est vrai -et je ne peux que rapprocher cette observation des manifestations de la jeunesse contre la destruction de la famille, qui est aussi une défense de l'autorité, alors le management, qui est le refus d'assumer l'autorité, est mourant.

Je radote en disant que le post-modernisme disparaîtra parce qu'il est stérile. On peut tenir le même raisonnement sur le management : il disparaitra parce qu'il n'est pas efficace. Une étude montre que les entreprises vivent en moyenne cinquante ans. La paternaliste Michelin, si elle ne cède pas aux sirènes du management, vivra bien deux cents ans.

A ceci près que les humains ne sont pas toujours rationnels et ne poursuivent pas toujours l'objectif que l'on croit. Le management, en diluant les responsabilités et dispersant la douleur de la décision, a soulagé les chefs de l'angoisse de se comporter en chefs (c'est éprouvant d'être vraiment chef). Dans la tête d'individualistes forcenés qui ne croient pas à l'intérêt général, le bénéfice du management est supérieur à son inconvénient de ne pas être optimal pour l'entreprise.

Comme souvent, tout ne sera pas noir, ni blanc. Mais si le commandement revient à la mode, nous savons comment faire : des exemples de chefs, il y en a plein l'histoire, il suffit de la connaître.






Louis XV, François-Président et un bon ministre des finances

Pierre Gaxotte a un parcours intéressant : historien maurrassien, il ne fut pas pétainiste car il considérait comme évident que Etats-Unis entreraient bientôt dans la guerre que, en conséquence, le pari pétainiste serait à coup sûr perdant. A quelqu'un qui lui disait «Je suis le Maréchal aveuglément», il répondit «Bien sûr, comment pourriez le suivre sinon ?»

Je ne résiste pas au plaisir de vous citer cet extrait de son Siècle de Louis XV :

Les meilleurs financiers ont cette disgrâce de ne point exciter l'imagination. L'exemple d'Orry montre qu'un bon ministre du Trésor n'est au fond qu'un bon comptable pourvu d'un tout petit nombre de principes simples qui lui tiennent lieu de génie. Proportionner la dépense à la recette était sa première règle, élémentaire et excellente. Soutenu par le frugal Fleury, il monta devant la caisse une garde sévère. Vers 1739, il mit, sans emprunter, le budget en équilibre. On ne reverra plus ce phénomène avant la Restauration. Son second précepte était qu'il fallait ménager le contribuable et ne pas le vexer inutilement. Il simplifia la perception et pourchassa les abus les plus criants.

François ! Tu as lu ?

Ah, non, c'est vrai : tu es complètement inculte.

Une Le Pen ? Pas celle qu'on croit

Marion Maréchal-Le Pen est un peu jeune, mais je la trouve d'un autre calibre que sa tante, qui reste, quand tout est dit, très enfant de 68.

J'ai souvent écrit que je comptais beaucoup sur les vertus des changement de générations. C'est valable aussi pour le Front National.

Bien sûr, Mlle Maréchal  est très loin de la maturité politique.

Nous verrons bien.

La fracture : l'élite n'est plus dans «les élites»

Récemment, un commentateur disait à propos de l'UMP, «la fracture n'est pas entre Copé et Fillon, mais entre la direction du parti d'un coté et les militants et les électeurs de l'autre». Cette analyse se confirme un peu plus chaque jour.

La fracture est générale : la France est dirigée par des «élites» qui ne sont plus l'élite du pays.

On retrouve cette rupture même dans le clergé.

Où sont ceux qui montrent des qualités positives : courage, persévérance, réflexion, imagination, profondeur, solidarité, abnégation, désintéressement, culture ?

Ils sont dans la rue, avec les Veilleurs, avec les manifestants.

Où sont ceux qui montrent des qualités négatives : frilosité, conformisme, lâcheté, superficialité, vision à court terme, égoïsme, mépris, girouettisme, machiavélisme frelaté ?

Ils sont dans les lieux de pouvoir, politiques, médiatiques, cléricaux.

Les grotesques mésaventures parisiennes de Nathalie Kosciusco-Morizet, qui voient ses pseudo-habiletés et ses calculs mesquins se retourner contre elle, en sont un exemple éclatant (et assez comique).

Les manoeuvres et déclarations d'un Hollande, d'un Ayrault ou d'un Valls feraient rougir de honte un maire de village du fin fond de l'Ardèche.

Cela ne laisse pas de m'inquiéter : un pays dirigé par la lie ne peut rien espérer de bon.

Le mal est très profond. Dans un pays en bonne santé intellectuelle et morale, les intérêts des élites et du peuple ne se recouvrent pas exactement, mais les élites se sentent des responsabilités vis-à-vis du peuple qui, en retour, les respecte.

En France, les responsabilités que se sentent les «élites» sont réduites à peau de chagrin et totalement détachées des besoins réels du peuple. En retour, le peuple en vient à éprouver un mépris sans bornes pour ces «élites» qui ne trahissent leurs devoirs.

Au moins progresse-t-on. A part quelques courtisans, la vaste majorité des Français est maintenant convaincue de la médiocrité et de la bassesse de nos dirigeants et n'hésite plus à montrer son dédain glacé. Ils ne sont pas arrivés au pouvoir par hasard, nous leur avons laissé la voie libre.

Cependant, la situation s'éclaircit : la résistance opiniâtre des anti-Taubira à une récupération par l'UMP montre que la France bien élevée, celle qui est soumise depuis si longtemps, a enfin compris qu'il n'y avait rien à espérer de ces gens-là. C'est cela que signifie la mise à l'écart progressive de Frigide Barjot, sous-marin de l'UMP et porte-voix du politiquement correct.

Savoir ce que l'on refuse, c'est déjà un progrès. Reste à articuler un message positif.

jeudi, mai 23, 2013

Pourquoi l'UMP n'abrogera pas la loi Taubira dénaturant le mariage


Il y a des discussions à l'UMP sur l'abrogation de la loi dénaturant le mariage. Des arguments circonstanciels, juridiques et politiques s'échangent.

Soyons clairs : les opposants à cette loi sont motivés par un principe.

Ce principe est que l'Etat et la loi ne sont pas suprêmes, qu'il y a quelque chose au dessus, appelez le comme vous voulez : Dieu, la Nature, la condition humaine, la tradition ... La loi est-elle légitime à changer la définition millénaire du mariage ?

L'UMP est peuplée d'arrivistes, pour qui les principes sont des handicaps, dont ils se sont débarrassés depuis longtemps pour faire carrière. Tout comme leurs adversaires de gauche, ils ne peuvent pas comprendre une opposition de principe. C'est pourquoi ils ont été surpris par la vigueur de la réaction. D'ailleurs, un peu naïvement, les défenseurs de cette  loi de nature totalitaire l'ont avoué en utilisant l'argument «Pourquoi manifestez vous ? Vous ne perdez rien», indiquant qu'ils ne comprenaient pas qu'on puisse manifester pour autre chose qu'un avantage personnel.

Les arrivistes de l'UMP n'abrogeront pas une loi dont ils sont inaptes à saisir l'enjeu.

De plus, je soupçonne que si les umpistes avaient des principes, ils partageraient celui de sénateur marxiste Jean-Pierre Michel, en pointe de la défense taubiresque : «Le juste, c'est ce que dit la loi».

Ce principe est, bien entendu, totalitaire.

Il faut lire L'archipel du Goulag : chaque zek arrivait condamné en fonction d'un article de loi. Il y avait des modes, ce qui permettait de se situer. Si un détenu disait «Je suis un article 162b», on savait à peu près dans quelle charrette il était arrivé. Pas une seule arrestation, déportation ou exécution stalinienne ne fut illégale, puisque Staline faisait la loi à sa convenance. D'où on conclut du raisonnement «michelien» que pas une seule arrestation, déportation ou exécution stalinienne ne fut injuste.

Voilà ce que signifie «Le juste, c'est ce que dit la loi».

Logiquement, l'opposition à cette logique totalitaire se trouva chez ceux qui croyaient qu'il y avait une Loi supérieure à la loi des hommes. Le vieux combat de Créon et d'Antigone.

Pour en revenir à nos moutons, il est improbable, voire impossible, que les petits magouilleurs de l'UMP y comprennent quelque chose. Il faut qu'ils rétrécissent tout ce qui est grand, grand principe, grands enjeux, à leurs petites dimensions, petites manoeuvres, petits arrangements.

Bref, il y a toutes les chances que l'UMP persiste dans son être : en France, la droite, c'est la gauche avec trois ans de retard. Or, si j'ai bien compris, c'est avec cette supériorité morale usurpée de la gauche que les manifestants veulent rompre.

Conlusion : il faut que l'UMP dégage. Mais comment ? Le vote Le Pen ? C'est une solution de désespoir : Dame Marine est aussi, voire plus, socialiste que les autres.

Il y a un boulevard pour un parti conservateur-libéral cohérent. Le problème est d'émerger à la lumière. Ceci nécessite, en nos temps hyper-médiatiques, une personnalité marquante, capable d'être plus forte que le filtre des médias. Ensuite, le court circuitage des medias devient possible, à l'exemple de Beppe Grillo en Italie.

En attendant, on va nous tympaniser avec le «mariage» des tafioles et des broute-minou.

Moustaki, Alexandrie et la marche du monde

En complet accord avec l'Amiral :

Moustaki, Alexandrie et la marche du monde

mercredi, mai 22, 2013

L'Etat, le plus féroce des prédateurs

On nous parle d'Etat de droit, de droits de l'homme, de justice (sociale, forcément sociale. Et aussi un peu fiscale).

C'est de la foutaise : l'Etat impécunieux est prêt à tout, à s'assoir sur les principes les plus fondamentaux (liberté, propriété, vie privée, justice, droit, conventions internationales, souveraineté des autres Etats, ..) pour obtenir l'argent qui lui manque.

Et les hommes de l'Etat ne sont jamais à court de gros mensonges et de petites entorses à la vérité pour justifier leur comportement de bandits de grand chemin.

Par exemple, on nous parle de lutter contre l'évasion fiscale. Notez bien : on ne parle pas de fraude fiscale (illégale), mais d'évasion fiscale (légale). Autrement dit, soustraire de l'argent à l'Etat par une utilisation astucieuse de la législation, c'est mal.

Nous sommes donc dans l'arbitraire le plus complet. Il suffit de suivre les auditions d'Apple et de Google au Sénat américain : on veut obliger, par le chantage, ces firmes à renoncer à des dispositifs légaux sous prétexte qu'ils soustraient à messieurs les politiciens une partie de leur butin.

Nous sommes en plein dans cette dérive totalitaire qui est en germe dans tout étatisme.

Mais les mots se vengent : s'il y a des paradis fiscaux, c'est qu'il y a des enfers fiscaux. S'il y a évasion fiscale, c'est que nous sommes en prison.

Vous voulez préserver votre argent de la rapacité étatique ? Eloignez vous des pays trop proches des Etats-rapaces. Jersey ? Suisse ? Luxembourg ? Monaco ? Trop proches de l'Europe en faillite, trop vulnérables au chantage.

Préférez Singapour, Hong-Kong, Maurice.

mardi, mai 21, 2013

Suicide de Dominique Venner

La nouvelle par le Salon Beige :

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Dominique Venner se suicide dans Notre-Dame de Paris

Connu pour ses critiques de la religion catholique, de tendance païenne, (son blog), Dominique Venner s'est suicidé avec une arme à feu aujourd'hui dans Notre-Dame de Paris, provoquant l'évacuation de la cathédrale.
Dominique Venner dirigeait la Nouvelle Revue d'Histoire.
Europe 1 affirme que l'homme «s'est tiré une balle dans la bouche» et que la police a trouvé une lettre à côté de son corps.
Dominique Venner avait publié un commentaire aujourd’hui même :
«Il faudra certainement des geste nouveaux, spectaculaires et symboliques pour ébranler les somnolences, secouer les consciences anesthésiées et réveiller la mémoire de nos origines. Nous entrons dans un temps où les paroles doivent être authentifiées par des actes.
Il faudrait nous souvenir aussi, comme l’a génialement formulé Heidegger (Être et Temps) que l’essence de l’homme est dans son existence et non dans un « autre monde ». C’est ici et maintenant que se joue notre destin jusqu’à la dernière seconde. Et cette seconde ultime a autant d’importance que le reste d’une vie. C’est pourquoi il faut être soi-même jusqu’au dernier instant. C’est en décidant soi-même, en voulant vraiment son destin que l’on est vainqueur du néant. Et il n’y a pas d’échappatoire à cette exigence puisque nous n’avons que cette vie dans laquelle il nous appartient d’être entièrement nous-mêmes ou de n’être rien.»
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Difficile de commenter à chaud.

J'aimais la Nouvelle Revue d'Histoire. Même si je ne partageais pas certaines de ses idées, notamment son anti-gaullisme et son néo-paganisme, j'avais pour Dominique Venner beaucoup d'estime.

Malgré la tentative dérisoire de Manuel Valls, il est impossible d'occulter la dimension politique et symbolique de son geste : un tel homme choisissant un tel lieu (et aussi une telle heure, juste ce qu'il faut pour passer au «vingt heures»), il n'y a aucune ambiguité.

 S'il subsistait le moindre doute, son ultime message le lève.

Ainsi, la France de 2013 est un pays où un intellectuel se suicide pour protester contre une politique. J'espère de tout coeur que ce sacrifice volontaire aura les conséquences positives qu'il en espère.

Ce suicide de Vieux Romain lui va bien.

Paix à son âme.



lundi, mai 20, 2013

Pondération et intelligence sont les deux mamelles de la députation

Piqué sur le Salon Beige :

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Colloque des avocats deTréguier (22) : " Comment nos enfants vont-ils s'y retrouver dans ce fatras ?"

Ce colloque n'a pas plu à deux députés qui l'ont quitté comme le rapporte le Télégramme  :
Les opposants au mariage pour tous ont dû en sortir requinqués. Hier matin, le colloque feutré des avocats de Tréguier a été contaminé par la fièvre du débat sur l'union entre personnes de même sexe. Pas tant par la présence de quelques manifestants, appelant au rassemblement parisien du 26 mai, que par les analyses tranchées de plusieurs juristes.

« C'est une loi archi-mal écrite, qui va poser de multiples problèmes. Le mariage n'est plus qu'un contrat et fera doublon avec le Pacs. Instaurer une union civile pour tous les couples, en laissant le mariage à la religion, pourrait être un progrès », estime Xavier Labbée, avocat et professeur à Lille. Pour Jean Hauser, professeur à l'Université de Bordeaux, « on crée un système de filiation étranger à la biologie, bricolé à partir de l'adoption. Il y a une autre voie : créer une filiation autonome et qui ne s'appellera pas l'adoption. Il fallait modifier la loi sur la PMA (procréation médicalement assistée), pour que les couples homosexuels puissent "faire faire" des enfants».
« Comment nos enfants vont-ils s'y retrouver dans ce fatras ? On risque d'avoir un couple homosexuel qui aura adopté, qui va rompre ou dont l'un se sera trompé sur sa sexualité », commente Andréanne Sacaze, avocate à Orléans, qui assure que ce texte ne la « choque pas ».

Ce ton a irrité Corinne Erhel et Annie Le Houerou, députées de Lannion et Guingamp, qui ont quitté prématurément l'assistance. « J'étais venue pour entendre des avis de juristes sur la famille, pas des jugements de valeur », réagit Annie Le Houerou, qui estime que les propos ont « dérivé vers l'homophobie ». Notamment lorsque les intervenants ont ironisé sur certaines situations : « J'épouse un homme et je découvre qu'il est une femme. Le mariage sera-t-il nul ? On va rire dans les prétoires » (...)"

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Bien entendu, on n'espérait pas que Mme le député (socialiste) déclarât : «Oui, je l'admets, nous avons fait n'importe quoi par pur clientélisme saupoudré d'une bonne dose d'incompétence et d'inconscience».

Mais, tout de même, l'équation «contre la dénaturation du mariage = homophobe», la ficelle est grosse.

Et puis, il faudra que ces dames expliquent la différence entre un jugement de valeur et un avis. Un jugement de valeur (péjoratif), c'est quand on les contredit ; un avis (laudatif), c'est quand on les approuve ?

Ils ne savent pas faire profil bas, ces gens-là ?

A la décharge de ces dames, il faut dire que les Bretons, plutôt catholiques, sont assez cons pour voter socialiste, alors les voir se plaindre que les socialistes se comportent comme des socialistes et votent des lois socialistes, il y a en effet de quoi se foutre de leur gueule.

C'est avant de voter qu'il faut réfléchir, pas après.

dimanche, mai 19, 2013

Immigrationnisme (pour répondre aux marxistes en peau de lapin à la Zemmour)

Eric Zemmour (et quelques autres) a le don de m'énerver dès qu'il aborde les sujets économiques. Il raconte des fariboles toutes plus grosses les unes que les autres au profitant de la crédibilité qui lui est apportée par la pertinence de ses analyses politiques.

Parmi ces fadaises, il y a «les patrons ont voulu l'immigration pour faire pression sur les salaires». L'assertion englobante «les patrons», qui concernent autant le plombier de Carpentras que le technocrate du CAC40, laisse déjà deviner la finesse de l'analyse.

Vous trouverez ci-dessous un commentaire de l'ami Bob Marchenoir.

J'ajoute un argument : il n'y a vraiment aucune raison économique que «les patrons» aient besoin d'ouvriers non-qualifiés venus d'ailleurs. L'intérêt bien compris des patrons est de monter en gamme.

Il y a des patrons, dont les secteurs gros employeurs de main-d'oeuvre non-qualifié -on cite souvent Bouygues-, qui pouvaient avoir un intérêt momentané à l'immigration. Mais, d'une part, on remarquera que le boom de l'après-guerre s'est fait sans immigrés (contrairement à la légende des immigrés reconstructeurs de la France) et, d'autre part, que le regroupement familial, décrété par Chirac et Giscard, n'était pas un souci des patrons.

Enfin, on me dira que le MEDEF actuel est immigrationniste. C'est vrai. Il sacrifie à l'air du temps, au politiquement correct, et il a baissé les bras face à l'inaptitude de l'Education Nazionale à donner une compétence professionnelle. Surtout, je doute de la représentativité du MEDEF (problème qui se pose pour tous les syndicats français).

Il y a des patrons qui ont compris que plus d'immigrés voulait dire plus d'impôts et donc moins de marges. N'importe quel patron qui a des concurrents japonais sait que l'absence d'immigration ne semble pas être un handicap insurmontable pour les Nippons (même pour ceux qui arrivent à pied par la Chine).

Non, les vrais responsables de l'invasion migratoire sont les politiciens qui ont voulu fabriquer un prolétariat de remplacement.





Robert Marchenoir  il y a 13 heures

Très intéressante analyse du Daily Mail sur l'aveu des travaillistes concernant leur responsabilité dans l'immigration de masse, avec ce rappel historique :

Three months after the 1987 general election, Labour assembled in Brighton for its annual conference. How had the party managed to suffer a third debilitating defeat at the handbag of the hated Margaret Thatcher?


In his keynote address, Kinnock posed a rhetorical question: ‘What do you say to a docker who earns £400 a week, owns his own house, a new car, a microwave, as well as a small place near Marbella?


It was a reluctant acknowledgement that Labour’s clapped-out collectivist model had run out of road. It was also the moment that the rising generation of Labour politicians realised that they could never again rely on the votes on the white working class.

Standing at the back of the hall that day, listening intently, was one Peter Mandelson, a moustachioed former television producer brought in by Kinnock to modernise the party’s image.


Mandelson, together with the ruthlessly ambitious young men and women who would subsequently form the nucleus of New Labour in the mid-Nineties, concluded that if they could no longer take the support of the white working class for granted, they would have to import a new working class from overseas.
Yet they have always denied that the mass immigration unleashed after Tony Blair’s 1997 landslide was a deliberate policy driven by naked political self-interest.

Until now, that is.

Très probablement, les historiens arriveront à des conclusions similaires pour la France. Cela semble de plus en plus clair : contrairement à ce que prétend l'extrême-droite néo-marxiste, ce ne sont pas les patrons qui ont fait venir les immigrés en masse pour bénéficier de salariés bon marché.

Ce sont les politiciens de gauche, pour importer de nouveaux électeurs. Ce faisant, ils ont aussi procuré à certains patrons, qui y ont trouvé leur compte (pas tous), des salariés bon marché.

Mais les premiers responsables sont bien les gouvernants socialistes.

Et la séquence des événements, en Angleterre, est bien celle-là :

1. Margaret Thatcher améliore le sort des ouvriers grâce à des réformes libérales et de droite.

2. Le peuple abandonne les travaillistes qui n'ont plus rien à lui offrir.

3. Les travaillistes importent un nouveau peuple à leur bénéfice. La classe ouvrière que Thatcher avait libérée en lui permettant de s'enrichir, ils la brisent par l'assistanat et l'immigration.

4. Certaines entreprises en tirent profit.

On mesure l'ampleur du mensonge néo-marxiste sur l'immigration, mensonge qui met tout sur le dos des "patrons", du "capitalisme" et de "l'ultra-libéralisme".
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samedi, mai 18, 2013

Pour les députés français, les races n'existent plus


Pour les députés français les races n’existent plus…

La date du jeudi 16 mai restera dans l’histoire de la pensée française comme celle d’une nouvelle grande victoire de l’obscurantisme. A main levée, salivant aux stimuli du politiquement correct à la française, à l’image des chiens de Pavlov, les  députés français ont en effet, et sur proposition du Front de gauche, supprimé le mot « race » de la législation.
La gauche unanime a naturellement voté pour cette proposition. Avec la « fermeté » qui les caractérise les députés de l’ « opposition » ont largement voté avec les amis de Monsieur Mélenchon. Certains, plus « courageux », ont choisi de s’abstenir au prétexte que ce texte « plein de bonnes intentions pose problème au plan technique »… Belle défausse…
Au même moment, dans le monde anglo-saxon, la notion de « race » est à ce point considérée comme une réalité qu’elle figure dans le cursus de plusieurs dizaines des plus grandes universités américaines. Ainsi, pour ne prendre que le seul exemple des Etats-Unis :
 
Schools PhD'S

· Race, Ethnicity, and post-Colonial Studies Schools

· Master's and PhD Programs in Race, Ethnicity, and post-Colonial Studies

· Race, Ethnicity, and post-Colonial Studies Programs

 
School & Program
Address

Boston, MA

Providence, RI

Los Angeles, CA

Northridge, CA

Claremont, CA

New York, NY

Ithaca, NY

Bloomington, IN

Philadelphia, PA

East Lansing, MI

Bozeman, MT

New York, NY

Evanston, IL

Columbus, OH

San Francisco, CA

San Jose, CA

Los Angeles, CA

Lawrence, KS

Louisville, KY

Amherst, MA

Madison, WI

Dignes disciples d’Alphonse Allais qui décrétait l’« extinction du paupérisme après 9 heures du soir », les députés français viennent donc de brillamment s’illustrer en signant  la mort de l’anthropologie. Tout autre commentaire serait superfétatoire...

Bernard Lugan
17/05/13

Socialisme : revenons aux fondamentaux

Il faut bien comprendre ceci : confronté à la réalité, le socialisme est toujours et partout un échec. Il y a deux solutions : soit on cesse d'être socialiste, soit on masque la réalité.

Le lavage de cerveau pour masquer la réalité, rebaptisé «faire de la pédagogie» (1), est donc une nécessité de survie pour les socialistes. Par la force des choses, ils en sont devenus des experts. C'est même la seule chose dans laquelle ils soient bons.

Ils sont tellement bons qu'en France la droite aussi est socialiste.

Mais il ne faut pas se décourager. Les opposants au socialisme disposent d'une arme très puissante : la réalité.

C'est pourquoi les socialistes désertent le terrain des idées pour celui des mots creux, des slogans, et, surtout, du clientélisme.

Puisque les socialistes ne peuvent convaincre le peuple pris en corps, ils doivent convaincre chaque groupe qu'il a un intérêt particulier à les porter au pouvoir.

Certains croient que François Hollande divisent les Français par erreur, que, par exemple, il aurait dénaturé le mariage par erreur. Mais non : c'est très réfléchi, très conscient. Il ne cherche pas à diviser. Simplement, l'unité du peuple français, il s'en fout : il doit donner des gages aux uns et aux autres. Pour un socialiste de 2013, il n'y a pas d'intérêt général, il n'y a que des intérêts particuliers à satisfaire et des ennemis à éradiquer.

Pour l'instant, les faits leur donnent raison : ils sont au pouvoir (la seule chose qui les intéresse) et ont bien l'intention de s'y maintenir pour quatre ans, voire plus.

A leurs opposants de prouver que l'intérêt général de  la France existe encore, que la France et le peule français existent encore, et qu'ils sont plus forts que la coalition des intérêts particuliers. C'est pas gagné !

Mais la foi soulève des montagnes, alors virer les socialistes doit être possible.


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(1) : à toutes les sauces : «faire la pédagogie de l'anti-racisme», « faire la pédagogie de l'homosexualité», «faire la pédagogie de l'impôt» etc. «Faire la pédagogie de ...» se traduit en français non-socialiste par «Sortez le tube de vaseline».

vendredi, mai 17, 2013

Economie : le sabre de bois de pépère François

Les deux titres des Echos :

> électronique :«Hollande sous le signe de "l'offensive"»

> papier : «L'an II sans réformes nouvelles»

C'est quand la chose vous manque qu'on répète sans cesse le mot. François Hollande ne peut pas être économiquement «offensif», car ce serait s'attaquer à son électorat, qui est la masse bloquante de la France.

Or, François Hollande est absolument inapte à s'élever au-dessus de la tambouille électorale.

Il ne sait être «offensif» que contre ceux qui ne votent pas pour lui, déjà accablés d'impôts. Or, ce sont ceux-là qui font marcher l'économie.

Puisqu'il exclut le bon (s'attaquer à son électorat), il n'a donc le choix qu'entre le mauvais (l'immobilisme) et le pire (finir de décourager les actifs). Il écarte le pire, il ne lui reste que le mauvais.

En résumé, l'«offensive» hollandiste, c'est être immobile à fond et sans concession.


mercredi, mai 15, 2013

La gauche barbare

Paris ou le désert des barbares

Excellent article.

Rappelons que la préférence de la gauche pour la racaille immigrée a deux sources :

> une interprétation débile du marxisme faisant de la racaille les victimes de la société.

> un électoralisme minable remplaçant un prolétariat français indocile en voie d'enrichissement par un prolétariat immigré.

A cela, il faut ajouter le vieux fond d'imbécilité des esprit forts bien mis en évidence par Jean-François Mattéi.

mardi, mai 14, 2013

Quand les racailles font la loi ... (ça doit être cela, la politique sécuritaire de gauche)


Robert Marchenoir (Guest):

De plus en plus suspect :

Dans Carrément Brunet, alors que Claude Goasguen (UMP) et Jean-Jacques Urvoas (PS) se chamaillent sur les émeutes du Tracadéro, le député socialiste lâche une information surprenante quand on l’interroge sur le manque de forces de police : « C’est une demande des Qataris qui, effectivement, ne voulaient pas qu’il y ait de policiers visibles. »


Elle est décidément très bien, cette petite. Posée, incisive sans être agressive.

En tout cas, au-delà de l'indignation, j'ai peu entendu d'analyses. L'opposition ne fait pas son boulot de réflexion et de ré-information.

Hollande le réformateur ?

Ca y est. Sous prétexte qu'Hollande va augmenter la durée des cotisations retraites, la presse, toujours aussi partisane, entonne le grand air de «Hollande, le réformateur courageux malgré l'adversité».

On comprend que cette presse perde tous les jours des lecteurs !

Ce n'est pas une réforme, même pas une réformette. C'est juste un ajustement d'un mauvais système par un type acculé.

Retarder le naufrage, c'est différent d'éviter le naufrage.

Une vraie réforme, c'est la suppression des régimes spéciaux, le passage à la retraite par points et, soyons fous, à la capitalisation.

La Vérité sauve.

Tant que nous continuerons à vivre dans le mensonge d'un bon système qui a juste besoin de quelques réglages, nous oscillerons perpétuellement du drame à la médiocrité.

Pour trouver un peu de lucidité journalistique, il faut aller à l'étranger :

The French elite : where it went wrong

dimanche, mai 12, 2013

Scitivaux à BFM le 11 mai

Scitivaux dixit :

Les trois piliers du Hollandisme sont l'ignorance, l'incapacité et le ringardisme.  L'ignorance du monde, l'incapacité à comprendre la fin de l'Etat-providence et le ringardisme des derniers soixante-huitards attardés. [...] Il faut être extrêmement ringard et court intellectuellement, encore dans la pensée courte de 68, pour trouver que cela ne pose aucun problème qu'un enfant soit élevé par deux homosexuels.

[...]

La France a raté le virage de la mondialisation il y a quinze ans et j'ai peur que cela soit définitif. Les Espagnols qui dominaient le monde en 1610 ne savaient pas qu'ils finiraient concierges rue de la Pompe trois cents ans plus tard.

Mais quelle salope, cette Taubira !

Désolé pour ce cri du coeur, mais il y a de quoi :

Esclaves : Taubira prône une «politique foncière»

Certains ne s'y laissent pas prendre, mais qui les entend ?

Esclavage : pour le CRAN, tout se monnaye…

Notre histoire est notre histoire : nulle repentance, nulle excuse, nul dédommagement. Et si vous n'êtes pas content, allez voir ailleurs.

D'autant que l'histoire de l'esclavage est loin d'être limpide, avec les bons d'un coté et les méchants de l'autre.

Tout cela participe d'un mouvement haineux destiné à détruire toute estime de soi en tant que Français.

Mais qui a nommé ministre du gouvernement français cette indépendantiste haineuse et sectaire, qui n'aime la France que soumise à ces injonctions culpabilisatrices ? Et aussi, quelle médiocrité : intellectuellement, ces appels à la repentance ne tiennent pas la route trente secondes.

En tout cas, la politique Hollande est maintenant claire : lancer polémique sur polémique à propos de sujets de discordes plus ou moins accessoires, pour détourner l'attention de ses échecs économiques, sociaux et européens.

C'est un saltimbanque qui joue avec des allumettes pour distraire le public alors qu'il est assis sur un baril de poudre.


vendredi, mai 10, 2013

Machiavel et les tambourins

Un jour, en fin d'après-midi, le prince Jean de Médicis fait un pari avec Machiavel. Aligner d'une certaine façon les soldats. Machiavel, l'homme qui a tant écrit sur  l'action et le pouvoir, s'égosille pendant une heure sans résultat.

Le prince, rigolard et ne voulant pas rater l'apéro, reprend la main et règle la question en un quart d'heure à l'aide de tambourins, faisant s'aligner à différents rythmes les troupes.

On raconte une anecdote similaire sur Sun Tsu. Et Schumpeter fut un piètre banquier.

La leçon : il y a loin de la théorie à la pratique. Il faut écouter les théoriciens mais avoir bien en tête qu'ils ne font pas forcément de bons praticiens.

Or, la vénération française des titres, des diplômes et des réseaux, au détriment de l'expérience et des résultats, est presque à coup sûr une garantie que nous serons dirigés par des inaptes au commandement.

jeudi, mai 09, 2013

Les mauvais riches

Comme Dalrymple, je ne reproche pas aux riches d'être riches, je ne suis pas Mélenchon. Je leur reproche de trahir leur mission (1).

La mission des riches est d'avoir du goût, et du bon. Quand Marie-Antoinette fait un pari, cela donne Bagatelle ; quand M. Jacquemart rencontre Mlle André, ils nous lèguent la merveille qu'est leur hôtel particulier ; quand Marcel Proust s'ennuie, il écrit la Recherche. De nos jours, M. Pineau se fait mousser avec un "art" contemporain qui est une insulte permanente à l'homme de goût. Et il n'est pas le pire.

Que restera-t-il de nos milliardaires digne de provoquer l'émotion dans un siècle ou deux ? Rien. Parce qu'ils ne sont rien. Parce que, comme beaucoup de nos contemporains, ce sont des êtres vides, sans âme. Désabusés, blasés, déjà morts avant que d'avoir vécu.

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(1) : comme les enseignants, comme les juges, comme les journalistes. Le problème de notre monde est que rares sont ceux qui se sentent une mission supérieure à leur petite personne, à leurs petites opinions, à leurs petits ressentiments.

lundi, mai 06, 2013

Le problème de François Hollande

Le problème de François Hollande : il n'a pas été élu. C'est Sarkozy qui a été congédié et il s'est trouvé que François Hollande passait devant une caméra de télévision juste à ce moment là.

Les Français n'ont donc pas choisi cet homme, ni son programme, ni ses amis. Et le hasard a mal fait les choses : il eut été difficile de tomber sur un personnage qui fût moins un chef que François Hollande.

Après, étonnez vous qu'il ait du mal à gouverner.

François Hollande me ferait presque pitié si je ne me souvenais de deux petites choses :

> la citation de Napoléon : «Le seul crime en politique est d'avoir des ambitions supérieures à ses capacités». A cette aune, aucun doute : François Hollande est un criminel d'envergure, style ennemi public numéro un.

> François Hollande a toute latitude pour démissionner et il ne le fait pas.

Bientôt, on pourra ressortir à son propos le jugement gaullien sur Albert Lebrun : «Au fond, comme chef de l'Etat, deux choses lui avaient manqué : qu'il fût un chef ; qu'il y eût un Etat».

La première partie ne fait déjà de doute pour personne, François Hollande n'est pas un chef. Le costume de président de la république est trop grand de plusieurs tailles.

La seconde partie est peut-être plus étonnante. Pourtant, quand l'Etat n'est plus au service de l'intérêt général mais d'intérêts très particuliers, voire groupusculaires, ne peut-on considérer que c'est comme si l'Etat cessait d'exister (les impôts en plus) ?